La vie en ligne : est-elle saine?

Comme nous consacrons de plus en plus d’heures aux activités sur ordinateur, il est temps de faire une pause et de revoir les avantages et les désavantages de notre vie en ligne.

Le réseautage social : visages, espaces et liens

Visualisons notre vie comme une maison, un endroit où nous nous retirons après l’école ou le travail. Un site de réseautage social serait une fenêtre que nous pouvons entrebâiller ou ouvrir tout grand. Si nous le voulons, nous pouvons aussi nous pencher dehors pour être visibles et crier, murmurer ou envoyer des messages.

Parfois, beaucoup de personnes nous entendent, comme lorsque nous affichons les dernières nouvelles à l’intention de nos amis sur Facebook ou Twitter. Parfois, le partage d’information se fait par le biais d’images, comme sur Instagram ou Flickr, des sites de partage de vidéos ou de photos personnelles, ou sur Tumblr, un espace pour afficher tout ce que vous admirez ou les mots qui vous inspirent – photos, chansons, vidéos, citations. Le message peut être léger, ou sérieux et ciblé comme sur les sites de réseautage professionnel du genre LinkedIn.

Les scientifiques sociaux appellent sensibilisation numérique ambiante ce sentiment de connectivité au monde extérieur que nous procurent les sites de réseautage social. Cette forme de sensibilisation ou d’intimité est semblable à un contact physique réel. Un ami fait part de ses symptômes du rhume dans une mise à jour. Un camarade de l’école secondaire affiche les photos de son chien. Nous diffusons les résultats d’un questionnaire de personnalité que nous avons rempli. On dirait des amis qui se regardent par-dessus l’épaule ou qui prennent un café ensemble.

Des millions de personnes ont ainsi pris part aux activités sociales en ligne, motivées principalement par les sentiments d’intimité et de connectivité. Mais au fond de nous-mêmes, nous avons tous des raisons différentes pour transmettre une part de nous-mêmes à ce vaste espace social.

Nous pouvons combler des écarts : Les sites de réseautage peuvent nous aider à maintenir et à cultiver les liens « faibles » dans notre vie. Songez à des collègues, des amis d’amis, des camarades perdus de vue après l’école secondaire ou des cousins vivant dans un autre pays. En entretenant un lien avec ces personnes en ligne, nous sommes en mesure de nous tenir au courant de leur vie d’une manière qui n’aurait pas été possible avant. Cet accès que nous accordons les uns aux autres ouvre la porte à des interactions ultérieures. Vous pourriez découvrir, par exemple, qu’une collègue à qui vous n’avez jamais parlé adore le tricot autant que vous – ou se passionne pour le jazz, ou écoute la même émission à la télévision que vous. Maintenant que vous le savez, vous seriez plus porté à amorcer une conversation, ce qui serait un grand avantage pour les personnes timides.

Nous pouvons renforcer des liens : Les recherches nous apprennent que la plupart des gens utilisent les sites de réseautage pour maintenir leurs relations hors ligne au lieu d’établir de nouvelles relations en ligne. Pour la plupart d’entre nous, malgré les nombreux amis ou suiveurs que nous avons, nous ne communiquons régulièrement qu’avec un noyau d’amis et de parents. Compte tenu du format de beaucoup de sites, il est simplement plus difficile de former de nouveaux liens profonds. Twitter, par exemple, limite vos messages à 280 caractères!

Nous pouvons demander de l’aide : Notre filet arrive à capter beaucoup de personnes. Plus notre réseau est étendu et plus grand sera le nombre de personnes que nous pouvons atteindre si nous avons besoin de réponses, de soutien ou de conseils. Dans votre réseau, il se peut que quelqu’un vous aide à trouver un emploi lucratif ou une relation romantique. Votre réseau pourrait vous mettre sur la piste d’une bonne affaire ou d’un restaurant original dont vous n’auriez jamais entendu parler. Des étudiants affichent leurs sujets de recherche, des journalistes cherchent de l’information pour compléter leurs articles ou des contacts d’entrevue. Avoir un réseau à portée de la main aide parfois à atténuer le sentiment de solitude.

Nous pouvons créer des groupes d’intérêt spéciaux : Disons que vous vous passionnez pour une question touchant votre collectivité, un acteur, un artiste, un événement historique – qu’importe! Des amis ou des collègues peuvent se regrouper pour relever le défi de perte de poids ou d’abandon du tabac. On peut constituer une communauté en ligne pour soutenir une cause commune, un intérêt partagé ou un objectif collectif.

Nous pouvons cultiver notre créativité : Les peintres et les photographes peuvent numériser et afficher leurs œuvres. Des musiciens amateurs peuvent télécharger et partager leurs nouvelles chansons. De nombreux sites offrent la possibilité d’archiver et de partager des images, des citations, des vidéos et des chansons qui vous inspirent. Les visiteurs peuvent visualiser les travaux créatifs et faire des commentaires. Ces sites servent ainsi de babillards, de galeries, de chargeurs de disques et d’albums virtuels.

Nous pouvons explorer : Ne sommes-nous pas suffisamment occupés maintenant? Pourquoi ajouter d’autres choses que nous devons tenir à jour, consulter et gérer? En fait, lorsque nous publions nos créations numériques sur la plupart de ces réseaux sociaux, les gens sont libres de les consulter – ou pas. À la différence d’un courriel, qui doit être lu et auquel nous devons répondre, nos messages et nos photos sont simplement affichés sur ces réseaux; nos amis, suiveurs ou relations peuvent choisir d’y accéder et décider s’ils veulent y réagir ou non. Si vous suivez 100 personnes sur Twitter, vous n’irez probablement pas prendre connaissance de chaque mise à jour ni suivre chaque lien proposé. Nous passons en revue, prenons connaissance et filtrons. C’est ainsi prévu et entendu.

Je blogue, donc je suis

Maintenant, la plupart d’entre nous savent ce qu’est un blogue : un journal en ligne. En fait, c’est une chronique en ligne de tout et de n’importe quoi, le contenu du blogue relève totalement de la volonté de son créateur. Les blogues poussaient comme des mauvaises herbes au début des années 2000, lorsque les logiciels de blogage sont devenus accessibles et conviviaux. Beaucoup d’entreprises lançaient leur blogue, et des millions de personnes se sont mis à créer leurs sites personnels. Ces sites servent d’outil de relation publique pour un acteur en difficulté, de centre d’information pour une église ou d’exutoire pour des odes anonymes d’un poète. 

Le simple acte de divulguer – faire part de nos pensées, de nos idées et de nos sentiments à d’autres – peut nous soulager. C’est probablement pourquoi nombre de gens paient des psychothérapeutes. C’est la raison pour laquelle bien des gens écrivent un journal, des lettres d’amour et des livres. Et c’est aussi ce qui explique que les gens tiennent un blogue.

Le fait d’écrire sur un sujet émotionnel a été associé à une réduction du stress et à une amélioration des résultats scolaires. La santé physique en bénéficie aussi : certaines recherches ont permis d’observer qu’après une période d’écriture régulière, les gens peuvent prendre moins de congés de maladie au travail, nécessiter moins de rendez-vous auprès du médecin ou voir leur fonction immunitaire se renforcer.

La tenue d’un journal est parfois encouragée quand quelqu’un doit composer avec un diagnostic ou un traitement médical difficile. L’écriture offre aux patients un moyen d’expression de soi et la possibilité de se vider le cœur du trop-plein d’émotions et de sensations, ce qui caractérise souvent le fait de vivre avec une maladie ou un problème de santé. Il suffit d’afficher ces journaux en ligne dans un format de blogue pour que l’écriture prenne une nouvelle dimension, un nouveau pouvoir : elle est maintenant accessible aux autres qui se trouvent dans des situations semblables et qui peuvent y réfléchir, réagir et répondre. Voilà l’occasion de bâtir une nouvelle communauté basée sur l’ouverture après une expérience partagée.

L’élément social permet donc de distinguer le blogage de l’écriture pour soi. Le blogage allie l’expérience cathartique de l’écriture et le « capital social » – amitiés, relations communautaires – que vous pouvez acquérir en établissant des liens en ligne avec d’autres. Et avec le gain du capital social, vous pourriez accroître votre sentiment de bien-être en général.

Vous songez à vous lancer dans la blogosphère? Voyez d’abord les pour et les contre.

Pour :

  • Le blogage donne un sentiment d’appartenance : Les personnes qui bloguent et livrent leurs pensées et leurs émotions à un auditoire ressentent un sentiment d’appartenance accru. Dans un monde où l’on peut se sentir de plus en plus isolé, les blogues peuvent réunir des personnes ayant les mêmes intérêts ou valeurs pour former un nouveau type de communauté, ouvrant la porte à l’amitié et au soutien social.
     
  • Le blogage fait naître des amitiés : À mesure qu’une personne blogue, répond aux commentaires et acquiert un lectorat, son réseau social s’étend et se renforce. Elle peut consolider ses relations avec des amis existants ou créer de nouvelles connaissances qui deviendraient un jour des amis. Les amitiés bâties en ligne peuvent devenir aussi réelles que des relations hors ligne, tout aussi fondées sur l’engagement et le soutien.
     
  • Le blogage est inclusif : La plateforme en ligne n’est pas réservée uniquement aux extravertis et à ceux qui recherchent de l’attention. Vous pouvez choisir de vous ouvrir aux autres et d’être présent sur votre blogue ou de maintenir l’anonymat. C’est un milieu sans risque où les contraintes sociales habituelles – maladresse, insécurité, timidité et hésitation à aborder les sujets délicats – n’interviennent pas.

Contre :

  • Le blogage comporte un risque d’accoutumance : Une fois que vous avez eu la piqûre du blogage, vous n’arriverez peut-être plus à vous en passer. Sans aucun doute, c’est amusant de recueillir des commentaires, de rencontrer d’autres personnes et de voir le nombre de visiteurs augmenter sur votre blogue. Mais dans un cycle de nouvelles de 24 heures sur Internet, les blogueurs peuvent devenir compulsifs quant à la fréquence d’affichage ou à l’idée d’obtenir une exclusivité sur des camarades blogueurs. Les excès de blogage peuvent occasionner des nuits blanches et du stress, et vous priver de temps précieux pour vos relations hors ligne.
     
  • Le blogage vous expose aux critiques : Il s’agit d’un risque que nous courons chaque fois que nous nous livrons aux autres. Sur Internet, cette vulnérabilité prend la forme de la fonction « commentaire ». Révélez vos émotions ou publiez vos opinions sur votre blogue et vous vous exposez aux commentaires vous attaquant, vous examinant ou réfutant vos écrits. La bonne nouvelle est qu’en général, les gens recherchent des blogues en fonction d’un intérêt commun et les parcourent de leur propre gré; la plupart des commentaires et des interactions sont donc positifs.

Collé à l’écran?

Malgré le potentiel du réseautage social à soutenir notre santé mentale, émotive et même physique, il y a des mises en garde à considérer.

Les jeunes enfants se trouvent particulièrement à risque, car ils sont exposés aux écrans à un âge de plus en plus jeune. Certains font leur entrée en ligne dès leur première année de vie, alors que les parents publient leurs photos de bébé, les anecdotes personnelles et les comptes rendus en ligne. Dire que nous craignions de voir nos parents sortir nos photos de bébé ou les vidéos de famille. Les enfants de nos jours peuvent voir quelqu’un googler leur nom et trouver sur YouTube des vidéos les montrant courir en couches!

En matière de temps d’écran, la Société canadienne de pédiatrie recommande :

  • d’éviter que les enfants de moins de 2 ans passent du temps devant des écrans.
  • que les enfants âgés de 2 à 5 ans ne passent pas plus de 1 heure par jour devant des écrans.
  • que les enfants de plus de 5 ans ne passent pas plus de 2 heures par jour devant des écrans.

Comparons cela aux chiffres publiés par Statistique Canada : environ 76 % des enfants âgés de 5 à 11 ans passent plus de 2 heures par jour devant des écrans.

Ce n’est pas nouveau d’apprendre qu’un enfant arrive à la maison après l’école et, durant le reste de l’après-midi et toute la soirée, passe d’un écran à l’autre jusqu’à l’heure du coucher : texto, réseaux sociaux, jeux sur ordinateur, émission à la télé, clavardage en ligne et dodo. Qui sait? Il peut s’endormir et rêver qu’il parvient à un niveau supérieur dans son jeu vidéo favori. Outre un sommeil sans repos, quels sont les dangers d’une vie collée à l’écran? Voici quelques risques que présente la vie en ligne tant pour les enfants que pour les adultes :

Douleur : L’ergonomie est la science des milieux de travail sains. Lorsque nous travaillons à un poste informatique qui ne répond pas aux normes ergonomiques, il peut en résulter des douleurs au cou et au dos ainsi que des problèmes au niveau de la main et du poignet.

Prévention :

  • En général, on devrait placer le moniteur plus bas que le niveau des yeux, à une distance équivalente à la longueur du bras. Les poignets doivent être parallèles au clavier, les coudes repliés à environ 90 degrés. Les pieds doivent reposer confortablement à plat sur le sol.
  • Considérez les principaux éléments du poste de travail et adaptez-les à la personne qui l’utilise le plus souvent. Vous pouvez acheter des soutiens lombaires pour aider à maintenir le dos droit.
  • S’il s’agit d’un poste de travail d’enfant, il est bon d’investir dans une chaise, une souris et un bureau adaptés à sa taille. Ainsi, le jeune enfant n’aura pas à tendre le cou pour regarder l’écran, qui est placé au niveau des yeux d’un adulte.
  • Pour les enfants, limitez le temps qu’ils peuvent rester assis devant l’ordinateur et encouragez-les à prendre des pauses.
  • Donnez l’exemple aussi, et organisez-vous pour avoir un système de rappel afin de vous lever de temps en temps pour vous étirer ou bouger.

Fatigue oculaire : Nos yeux ne sont pas faits pour fixer des écrans scintillants tout au long de la journée. Et pourtant, nombre d’entre nous passent leurs heures éveillées à ne faire que cela. Bien qu’il soit vrai que les écrans numériques émettent une lumière bleue, de nombreux problèmes oculaires causés par une exposition excessive aux écrans ne sont pas dus à la lumière bleue, mais plutôt à ce que l’on appelle « le syndrome de la vision par ordinateur ». Ce syndrome peut représenter un effort réel pour nos yeux. La fatigue oculaire survient simplement lorsque vos yeux s’épuisent après un usage excessif. Vos yeux peuvent être douloureux, sembler somnolents et devenir secs, larmoyants et irrités. Une vision floue s’ensuivrait, accompagnée de maux de tête et de troubles de focalisation.

Prévention :

  • Faites des pauses pour laisser vos yeux se reposer loin de l’écran. Réglez un chronomètre qui sonnera toutes les 30 minutes pour vous rappeler de faire une pause de l’ordinateur. Toutes les 20 minutes, regardez à une distance d’environ 20 pieds pendant au moins 20 secondes.
  • Quand les gens travaillent à l’ordinateur, certains ont tendance à oublier de cligner des yeux! L’assèchement, l’irritation et la fatigue des yeux qui en résultent peuvent être prévenus si vous pensez à consciemment battre des paupières, stimulant la formation de larmes et gardant vos yeux humides.
  • De plus, certains changements de l’éclairage, comme la réduction des reflets et l’ajustement du degré de brillance de votre écran peuvent aider à réduire la fatigue oculaire.
  • Essayez de changer la taille des caractères et la couleur de fond pour trouver les paramètres d’affichage qui conviennent à vos yeux.

Obésité : Selon une enquête de grande échelle menée par Statistique Canada, 25 % des gens qui passaient leur temps de loisir à regarder la télévision, soit 21 heures ou plus de temps d’écran, étaient aussi considérés comme obèses. Les hommes et les femmes qui consacraient plus de 11 heures par semaine à des activités en ligne étaient davantage susceptibles à l’embonpoint comparativement aux personnes qui y consacraient au plus 5 heures par semaine. Parmi les enfants, l’usage de l’ordinateur a été associé à des taux de graisse corporelle plus élevés, et l’abus de la télévision a contribué à une obésité infantile accrue. Ainsi, comme nos heures devant l’écran augmentent, il en est de même de notre tour de taille et des risques qui y sont associés, tels que le diabète et la haute pression artérielle.

Prévention :

  • Commencez à tenir un registre de temps d’écran, pour vous-même et les membres de votre famille. Vous pouvez utiliser votre téléphone cellulaire pour enregistrer ces données, car la plupart des téléphones intelligents disposent d’une fonction de suivi du temps passé sur l’écran. Inscrivez le temps que vous passez devant un écran pendant une semaine normale – cela pourrait vous choquer de constater le nombre d’heures dévorées! Pour chacune de ces heures, imaginez combien d’autres activités vous pourriez avoir faites, qui auraient été bénéfiques pour votre santé.
  • Faites un plan pour remplacer au moins quelques-unes de ces heures par de l’activité physique.
  • Pensez aussi à vos habitudes d’alimentation en relation aux écrans. Grignotez-vous devant la télé et en surfant sur le Net? On peut ne pas prendre conscience de ce qu’on mange durant le temps d’écran, mais toutes ces calories supplémentaires peuvent s’accumuler sournoisement. Faites en sorte de prendre vos repas et vos collations loin des écrans.

Santé mentale : Ce n’est probablement pas la première fois que vous entendez dire que les médias sociaux peuvent nuire à votre santé mentale. Vous en avez peut-être même assez d’entendre cela, mais c’est parce que de nombreuses études montrent un lien entre l’utilisation des médias sociaux et de nombreuses maladies mentales, notamment l’anxiété, la dépression et les troubles alimentaires. Comme il est maintenant presque impossible d’éviter les médias sociaux dans notre vie quotidienne, nous devons repenser la façon de les utiliser sans en être victimes.  

Prévention :

  • Limitez le temps que vous passez à parcourir les médias sociaux chaque jour. Il est facile de perdre la notion du temps lorsque vous faites défiler les pages sur Instagram. Cependant, une étude a montré que les personnes qui limitent leur temps passé sur les médias sociaux à moins de 30 minutes par jour déclarent être de meilleure humeur. 
  • Suivez les personnes et les pages qui vous motivent ou vous rendent joyeux. Si vous remarquez que certains types de publications vous rendent anxieux ou déprimés, vous n’êtes pas seul. Ne suivez pas ou mettez en sourdine les contenus qui vous dérangent et suivez plutôt les contenus qui vous rendent heureux.
  • Envisagez de suivre une cure de désintoxication des médias sociaux. Comme pour toute autre cure de désintoxication, vous pouvez choisir une période et vous tenir à l’écart des médias sociaux durant celle-ci. Il est plus facile d’arrêter quelque chose lorsque vous connaissez déjà les avantages de la désintoxication. Si vous bénéficiez d’une cure de désintoxication des médias sociaux, vous vous sentirez peut-être plus à l’aise de réduire le temps que vous passez sur les médias sociaux en général.

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