Sachez parler à votre médecin

Si vous êtes comme beaucoup de Canadiens, vous considérez votre médecin de famille comme l’une de vos ressources les plus précieuses lorsqu’il s’agit de gérer votre santé. Et, savoir parler à votre médecin peut vous aider à vraiment tirer parti de cette relation essentielle.

Votre médecin : une ressource précieuse à ne pas négliger

Lorsqu’il s’agit de rester en santé ou de vivre avec un problème de santé, votre médecin est l’une de vos plus précieuses ressources. Un récent sondage mené auprès de Canadiens a trouvé que la plupart d’entre eux considèrent leur médecin de famille comme leur principale source d’information sur la santé. Mais un rendez-vous chez le médecin est une occasion manquée si vous ne vous sentez pas à l’aise à l’idée de lui parler des aspects de votre santé qui vous préoccupent parce que vous pensez que le temps fait défaut, ou si vous sortez de son cabinet en ayant l’impression que vous avez tenu un dialogue de sourds.

Lors d’un examen médical périodique, votre médecin peut effectuer divers tests pour évaluer votre état de santé et établir les facteurs de risque auxquels vous êtes susceptible. Il peut aussi vous poser des questions sur votre mode de vie et plus particulièrement sur votre activité physique, votre usage du tabac et votre activité sexuelle. Mais votre médecin n’est pas un devin. Beaucoup de problèmes de santé ne se dépistent pas clairement en l’espace de dix minutes, et votre médecin ne peut qu’observer les signes qui se manifestent en sa présence. Il ne peut pas savoir ce que vous ressentez ni ce qui vous est arrivé au cours des dernières semaines.

Par conséquent, si vous éprouvez des symptômes qui vous inquiètent, faites en sorte d’aborder ce sujet lors de l’examen médical. Ou si la date de votre examen est lointaine, prenez rendez-vous pour en discuter. N’oubliez pas que votre médecin vous aidera ou vous orientera vers quelqu’un qui pourra vous aider.

Et, quand le moment sera venu de discuter de vos inquiétudes, allez droit au but, même si votre problème vous semble de nature particulièrement intime ou confidentielle. Même s’il s’agit d’une question délicate, il est fortement probable que ce ne sera pas une nouveauté pour votre médecin. Donc, ne laissez pas votre embarras vous paralyser. Au lieu d’attendre le moment où votre médecin résume ses observations, abordez le sujet dès le début de la consultation; il pourra ainsi comprendre votre inquiétude et consacrer le temps voulu à votre discussion.

Si votre médecin est surchargé ou s’il a pris du retard et que vous avez l’impression qu’il est trop pressé pour discuter de vos inquiétudes, demandez-lui si un rendez-vous de suivi serait indiqué. Si vous avez une préoccupation majeure qui exige une attention immédiate, parlez-en dès le début. Faites-lui comprendre son importance pour vous, et il fera en sorte d’en tenir compte au cours de sa consultation. Vous devriez lui expliquer pour quelle raison une question vous tourmente et lui décrire avec précision vos symptômes et leur effet.

Les faits à communiquer à votre médecin

Toutes sortes de facteurs peuvent affecter votre santé, depuis la pression artérielle élevée de votre grand-mère jusqu’au verre de vin que vous avez pris hier soir en mangeant. Par conséquent, vous devriez communiquer ces détails à votre médecin pour qu’il puisse évaluer le mieux possible les risques auxquels vous êtes exposé et fournir un traitement qui vous convient.

Vos antécédents médicaux

Si vous êtes suivi par le même médecin depuis plusieurs années, il aura consigné ses observations sur votre état de santé dans un dossier. Mais, si vous avez changé de médecin, ou si vous n’avez pas de médecin de famille attitré, vous devriez prendre des notes sur votre état de santé afin que le médecin que vous aurez choisi puisse s’en faire une vision globale.

Si vous venez de changer de médecin, le cabinet de votre ancien praticien peut faire le nécessaire pour transférer votre dossier qui contiendra les résultats des examens physiques et des autres visites, ainsi que des résultats des analyses de laboratoires et des autres tests effectués au fil des années. Vos propres notes peuvent aussi s’avérer utiles.

Avant votre première visite médicale, dressez la liste de tout problème physique ou mental grave dont vous avez souffert, la date du diagnostic et le traitement prescrit. Vous devriez aussi avertir votre médecin de toute allergie alimentaire, de toute réaction à certains médicaments et de toute complication survenue à la suite d’un problème de santé ou d’un traitement. N’oubliez pas de lui dire si vous êtes suivi par un autre fournisseur de soins, notamment pour des questions de santé mentale. Vous devriez aussi noter les médicaments, les produits en vente libre, les remèdes à base de plantes que vous prenez ainsi que les vaccins qui vous ont été administrés.

Antécédents médicaux familiaux

Les facteurs génétiques jouent un rôle dans l’apparition de nombreux problèmes de santé, notamment la maladie d’Alzheimer, certains types de cancer, la dépression, le diabète, les maladies cardiaques, l’hypertension, et d’autres maladies. Ce n’est pas parce qu’un membre de votre famille immédiate souffre d’une affection donnée que vous la contracterez, mais il se pourrait que vous y soyez prédisposé. Un coup d’œil sur les antécédents médicaux de votre famille peut donc laisser entrevoir votre état de santé futur.

Des renseignements sur les problèmes de santé et les maladies des membres de votre famille peuvent aider votre médecin à évaluer les facteurs de risque pour votre santé. Par conséquent, il sera en mesure de recommander les changements à apporter à votre mode de vie, ou à votre traitement médical, et il pourra déterminer les tests de diagnostic nécessaires au besoin.
Un dossier de vos antécédents familiaux devrait comporter une liste des problèmes de santé dont ont souffert les membres de votre famille immédiate, ainsi que l’âge et la cause de leur décès. Des renseignements sur vos grands-parents, vos parents, vos frères et sœurs, vos tantes et vos oncles ainsi que sur vos cousins peuvent s’avérer pertinents.

Facteurs liés au mode de vie

Les facteurs liés au mode de vie comme votre régime alimentaire, votre niveau d’activité physique, votre consommation de boissons ou le tabagisme, peuvent influencer votre prédisposition à certaines affections et l’action des médicaments que vous prenez. Par conséquent, vous devriez décrire vos habitudes avec la plus grande fidélité à votre médecin.

Si votre mode de vie n’est pas toujours des plus sains, vous pourriez être tenté de passer sur quelques détails. Mais, dans ces circonstances, il est évident que l’honnêteté paie – surtout lorsque vous avez adopté un comportement qui vous fait courir des risques, par exemple le tabagisme, l’excès de boisson ou les rapports sexuels non protégés avec de multiples partenaires. Si votre médecin vous conseille d’abandonner ces habitudes, ne perdez surtout pas de vue qu’il le fait pour vous aider à rester en santé, pas pour critiquer votre façon de vivre.

Munissez-vous de renseignements

Vous pouvez tirer le plus grand parti de votre rendez-vous chez le médecin et jouer un rôle actif dans votre bien-être en devenant un patient informé. Découvrez les avantages pour vous et votre médecin de réunir des renseignements. Vous serez en mesure de poser des questions pertinentes et vous comprendrez mieux ce que votre médecin vous dira.

Mais, il y a tellement de renseignements qui circulent sur la santé, comment pouvez-vous déterminer ceux qui sont fiables?

Employez les stratégies qui vous aideront à faire la différence entre les faits et les idées toutes faites :

Soyez aussi précis que possible. Si vous effectuez une recherche en ligne sur un problème de santé banal, vous pouvez obtenir des milliers, voire des millions, de résultats. Mais, si vous raffinez votre question en utilisant des termes bien définis, vous aurez moins de résultats superflus à éliminer.

Sachez reconnaître les sites fiables. Quand il s’agit d’Internet, les mythes sont plus nombreux que les faits. Alors, comment pouvez-vous savoir quels sites se basent sur des données probantes? Examinez les sources. Les associations médicales, les universités, les hôpitaux, les sociétés qui appuient la recherche sur une maladie, offrent souvent des renseignements justes et fiables. Mais si un article semble vanter les vertus d’un produit ou d’un remède, il pourrait manquer d’objectivité.

Analysez la méthodologie. Vous n’avez pas besoin de détenir un diplôme en médecine pour savoir comment évaluer la fiabilité d’une étude. Les études crédibles sont publiées dans des revues scientifiques qui exigent une lecture critique par des experts en médecine. Vous devez aussi tenir compte du modèle de recherche. Par exemple, s’il s’agit d’essais cliniques sur l’efficacité et l’innocuité d’un médicament, recherchez les études randomisées, comparatives et menées à double insu auprès d’une grande population. Dans ces études, les participants sont répartis de façon aléatoire en au moins deux groupes dont l’un reçoit le traitement à l’étude, et l’autre, le traitement de référence ou un placebo (un comprimé ne contenant aucune substance active) et, afin de ne pas influencer les résultats, ni le personnel qui administre le traitement ni les participants ne savent qui reçoit quel traitement.

Chez le médecin : ce qu’il faut faire

Vous ne passerez probablement que peu de temps avec votre médecin, mais si vous utilisez de bonnes stratégies, chaque minute sera fructueuse.

Arrivez à l’heure. Bien sûr, c’est contrariant d’attendre. Ce n’est pas par hasard que les médecins ont une salle d’attente. Toutefois, n’oubliez pas que si votre médecin est en retard, c’est parce qu’il prend vraiment le temps d’aider ses patients. Mais si vous êtes en retard, il se pourrait que le temps qu’il aurait dû vous consacrer soit écourté, que sa consultation soit hâtive et que vous ne disposiez pas du temps nécessaire pour discuter de ce qui vous inquiète.

Préparez-vous. Notez les questions qui vous préoccupent au préalable et dressez-en la liste que vous lui apporterez. Ainsi, si vous avez l’impression qu’il se hâte, ou si vous vous énervez, vous n’oublierez pas ce que vous vouliez lui demander.

Surmontez votre timidité. Ne soyez pas gêné si le sujet que vous voulez aborder est de nature délicate. Il y a de fortes chances pour que votre médecin ait déjà eu à traiter ce genre de problème. En outre, son but est de vous aider, non pas de vous juger.

Posez des questions. Ne craignez pas de demander des renseignements concernant un traitement dont vous avez entendu parler. Mais soyez prêt à écouter ce qu’il en pense, que ce soit en bien ou en moins bien. Les médecins aiment rencontrer un patient informé, mais si vous venez voir le vôtre pour lui communiquer le diagnostic que vous avez établi ou pour lui dire comment traiter votre problème de santé, il se pourrait que votre démarche s’avère frustrante pour vous deux. N’oubliez pas que vous venez dans son cabinet parce que vous voulez obtenir son opinion professionnelle. Donc, au lieu de lui déclarer de quel problème de santé vous souffrez, et comment il devrait le traiter, posez-lui des questions ouvertes, par exemple : « Docteur, que pouvez-vous me dire à propos de ce traitement? ».

Soyez explicite. Décrivez vos symptômes aussi clairement que possible. Notez leur durée, leur fréquence, leur apparition, leur gravité ainsi que les déclencheurs et les tendances que vous avez observés. Votre médecin pourra ainsi se faire une bonne idée de ce qui vous tracasse et il pourra en cibler la source avec plus de précision.

Soyez honnête. Votre médecin peut seulement vous aider s’il peut se faire une idée exacte de ce qui se passe. Par conséquent, répondez clairement et honnêtement aux questions sur vos symptômes, votre mode de vie et la prise d’autres médicaments.

Assurez-vous de comprendre ce que le médecin vous dit. Lorsque vous quittez son cabinet, vous devriez avoir une vision claire de votre état de santé, de votre traitement, des rendez-vous de suivi, des analyses et de tous les autres soins dont vous pourriez avoir besoin. Si vous n’êtes pas sûr de comprendre ce que votre médecin vous explique, ne craignez pas de lui demander de répéter ou d’écrire ce qu’il vient de vous dire. Vous pouvez aussi demander à un membre de votre famille ou à un ami en qui vous avez confiance, de venir avec vous et de vous aider à comprendre clairement les explications.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/Sachez-parler-a-votre-medecin

Des stratégies nocturnes pour survivre à l’énurésie

Vous en avez assez des nuits blanches et mouillées? Si votre enfant mouille son lit, vous avez probablement appris à redouter les réveils nocturnes et les efforts frénétiques pour trouver des draps secs. Voici quelques stratégies toutes simples qui vous aideront, vous et votre enfant, à passer la nuit au sec.

Limitez la consommation de liquides après le repas du soir.

Limitez la consommation de liquides de votre enfant après le repas du soir. Encouragez-le plutôt à boire une plus grande quantité de son apport quotidien en début de journée.

Habituez votre enfant à aller aux toilettes avant son coucher.

Si votre enfant vide sa vessie juste avant d’aller au lit, il risque moins de mouiller son lit. Faites-lui prendre l’habitude de se rendre aux toilettes avant son coucher. Encouragez-le à y aller, même s’il ne ressent pas le besoin de faire pipi.
Facilitez l’accès à la salle de bains.

Faites en sorte que votre enfant puisse se rendre facilement à la salle de bains pendant la nuit. Pour ce faire, vous devrez peut-être installer une veilleuse, laisser des portes entrouvertes et mettre un tabouret à un endroit qui permettra à l’enfant d’atteindre la cuvette des toilettes et le lavabo.

Essayez des produits absorbants.

Les produits absorbants, comme des sous-vêtements spéciaux pour la nuit ou des alèses jetables, peuvent aider à réduire au minimum le désagrément d’avoir des draps mouillés et de devoir les changer au milieu de la nuit.

Prenez bien soin de vous.

Pour faire face à l’énurésie nocturne, vous devrez faire preuve de patience et de compréhension. Et c’est plus facile lorsque vous n’êtes pas au bord de l’épuisement. Concentrez votre attention plus particulièrement sur vous – ne surchargez pas votre emploi du temps afin de rester disponible pour les activités que vous aimez, et, quand la situation vous le permet, allez vous coucher plus tôt pour pouvoir faire une contribution à votre réserve de sommeil.

Demandez de l’aide, le cas échéant.

Consultez votre médecin si votre enfant a des « accidents » durant la journée, si l’énurésie nocturne se manifeste de nouveau après que son lit soit resté sec pendant au moins 6 mois, s’il ressent une sensation de brûlure quand il urine ou s’il mouille encore son lit après avoir atteint l’âge de 5 ou 6 ans.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/Des-strategies-nocturnes-pour-survivre-a-lenuresie

La ménopause

La ménopause est une question de santé importante. Dans ce bulletin, nous offrons les renseignements suivants au sujet de la ménopause : les signes annonçant la ménopause, le rôle de l’œstrogénothérapie substitutive, et des conseils pour vous sentir à l’aise – et demeurer en bonne santé – pendant que votre corps s’ajuste à cette nouvelle phase.

La ménopause – un tournant de la vie

Toutes les femmes atteindront tôt ou tard la ménopause, étape de la vie également appelée « climatère », « âge critique » ou « retour d’âge », qui marque la fin des années reproductives chez les femmes. La périménopause, qui précède la ménopause, peut durer deux à huit ans (la moyenne est quatre ans). Pendant cette période, le corps subit des changements sous l’influence des hormones. C’est la période où les taux d’œstrogène, de progestérone et d’androgène commencent à diminuer. Les ovaires cessent graduellement de libérer des follicules (ovules), mettant fin à la phase reproductive des femmes. Comme le corps s’ajuste à une nouvelle phase, certains signes et symptômes peuvent apparaître.

Durant la périménopause, vous pourriez déjà ressentir certains des symptômes de la ménopause, mais vous avez encore vos règles. Cependant, les menstruations ont tendance à devenir de plus en plus irrégulières pendant cette période. Vous avez officiellement atteint la ménopause lorsque votre médecin vous confirme l’absence d’ovulation (un test sanguin particulier permet de le vérifier) ou lorsque vous n’avez eu aucune menstruation pendant une année complète. Souvenez-vous, à moins que votre médecin vous le dise avec certitude ou que l’absence de règles ait duré toute une année, vous pourriez encore tomber enceinte.

La ménopause naturelle se produit habituellement entre 40 et 60 ans – l’âge moyen étant de 51 ans. Si la ménopause commence avant 40 ans, on parle d’une ménopause prématurée ou ménopause précoce. La ménopause qui se produit après l’âge de 55 ans est considérée comme une ménopause tardive.

Chez certaines femmes, la ménopause est provoquée par l’un des trois facteurs suivants :

  • La ménopause chirurgicale résulte de l’ablation des deux ovaires lors d’une opération. Au cours d’une hystérectomie (ablation de l’utérus, ce qui met fin aux règles), le chirurgien peut enlever ou non les ovaires, selon l’ampleur de l’intervention et la raison pour laquelle elle est pratiquée.
  • La ménopause provoquée par la chimiothérapie résulte de l’administration d’agents chimiothérapeutiques, généralement lors du traitement du cancer. L’effet produit par ces médicaments sur les ovaires peut déclencher le processus de la ménopause, mais, selon différents facteurs, cette forme de ménopause n’est pas toujours complète ni permanente.
  • La ménopause provoquée par la radiothérapie peut survenir au cours d’une radiothérapie anticancéreuse. Si les ovaires sont exposés à une forte dose de radiation, ils cesseront de fonctionner.

Les signes et les symptômes de la ménopause – ainsi que leur intensité – varient tellement d’une femme à l’autre qu’il est difficile de savoir d’avance ce à quoi on doit s’attendre. Certaines femmes ressentent seulement quelques bouffées de chaleur pendant leur ménopause, alors que d’autres éprouvent la plupart des symptômes, et cela au plus fort. D’après certains médecins, pour savoir à quel point vous serez touchée par les symptômes de la ménopause, vous n’aurez qu’à demander l’expérience des femmes de votre famille qui vous sont proches – mères, tantes et grand-mères.

Comment savoir que la ménopause a commencé? Certains signes comprennent :

  • menstruations moins fréquentes ou irrégulières, avec durée plus courte ou flux moins abondant (bien que certaines femmes aient temporairement un flux plus abondant que d’habitude au cours de la périménopause)
  • bouffées de chaleur – sensation soudaine de chaleur extrême, suivie de transpiration – qui peuvent être légèrement ou très incommodantes (certaines femmes sont réveillées la nuit par des sueurs nocturnes, leurs draps complètement trempés)
  • insomnie ou difficulté à rester endormie
  • sautes d’humeur
  • sécheresse et démangeaisons vaginales
  • diminution de l’appétit sexuel
  • maux de tête
  • difficulté à se concentrer
  • incontinence urinaire (fuites)

Vous devriez savoir que les saignements irréguliers, ainsi que certains autres symptômes, peuvent être dus à d’autres causes. Consultez votre médecin pour éliminer la possibilité d’autres maladies.

La ménopause est un événement qui se vit très personnellement. En sachant ce qui va se produire, vous serez moins inquiète ou anxieuse au sujet de ce grand changement. N’oubliez pas l’aspect positif : beaucoup de femmes déclarent qu’elles se sentent mieux que jamais après leur ménopause!

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/La-menopause

La question de l’œstrogène

La prise d’œstrogène vous convient-elle ? Le traitement est-il sans danger ? Beaucoup d’informations circulent au sujet de l’œstrogénothérapie substitutive (ETS), que vous avez probablement entendues. Ce traitement peut s’utiliser pour soulager des symptômes de la ménopause et, dans certains cas, pour protéger contre l’ostéoporose et le cancer colorectal. L’ETS est un sujet qui a soulevé bien des controverses, surtout depuis que les résultats d’une étude américaine majeure, l’étude « Women’s Health Initiative » (WHI), sont disponibles. Pour vous donner une idée plus claire de la question, voici des points clés à considérer dans votre prise de décision.

Commencez par consulter votre médecin. Vous souhaiterez peut-être prendre l’œstrogénothérapie substitutive, mais elle est déconseillée chez les femmes ayant déjà certains problèmes de santé, tels que les suivants :

  • cancer de l’utérus ou cancer du sein
  • formation de caillots sanguins
  • accident vasculaire cérébral
  • saignement vaginal de cause inconnue
  • maladie du foie

Certaines femmes veulent savoir pourquoi elles devraient prendre des hormones pour une phase tout à fait naturelle de la vie. Après tout, il ne s’agit pas d’une maladie, n’est-ce pas ? En effet, la ménopause est un état normal et, en soi, elle ne pose aucun problème de santé grave. Cependant, la prise d’hormones de remplacement peut s’avérer utile chez certaines femmes à deux égards :

  • Le traitement soulage des effets les plus incommodants, y compris des saignements irréguliers, des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des troubles du sommeil, des troubles de l’humeur et de la sécheresse vaginale
  • Il assure une protection contre l’ostéoporose : l’étude WHI a révélé que la prise d’une association œstroprogestative diminuait le risque global de fracture de 24 % (le risque passait de 11,1 % chez les femmes qui ne prenaient pas de médicament actif à 8,6 % chez les femmes prenant des œstrogènes et des progestatifs) et le risque de fracture de la hanche de 33 %. L’œstrogène et le progestatif ont également augmenté la densité osseuse de la hanche de 3,7 % (contre 0,14 % chez les femmes qui ne prenaient pas de médicament actif). Cependant, en raison de ses risques, l’ETS n’est pas recommandée pour prévenir l’ostéoporose. Elle n’est pas recommandée de façon systématique pour traiter l’ostéoporose, sauf dans les cas où les avantages l’emportent sur les risques.
  • Il réduit le risque de cancer colorectal : l’étude WHI a révélé que la prise d’une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs réduisait le risque de cancer colorectal de 44 %. Cela se traduit par six cancers colorectaux de moins pour 10 000 femmes sur un an.
  • Il réduit le risque de diabète : dans l’étude WHI, les femmes prenant une combinaison d’œstrogène et de progestatifs présentaient un risque de diabète inférieur de 21 %. Cela se traduit par 15 cas de diabète en moins pour 10 000 femmes sur un an. Toutefois, l’ETS n’est pas recommandée dans le seul but de prévenir le diabète en raison des risques elle comporte.

L’HS présente également d’importants inconvénients. Parmi les effets secondaires figurent les suivants :

  • sensibilité des seins
  • nausées
  • ballonnements
  • saignements vaginaux
  • crampes utérines
  • prise de poids
  • maux de tête
  • changements d’humeur
  • irritabilité

L’oestrogénothérapie substitutive peut augmenter le risque de cancer de l’endomètre (paroi de l’utérus) chez les femmes qui n’ont pas subi d’ablation de l’utérus. C’est pourquoi l’on prescrit également à ces dernières un progestatif (tel que l’acétate de médroxyprogestérone) qui les protègent contre le cancer de l’endomètre. La prise d’un progestatif en même temps qu’une œstrogénothérapie de substitution réduit le risque de cancer de l’endomètre à un niveau similaire (identique ou inférieur) par rapport aux femmes qui ne prennent pas d’œstrogénothérapie substitutive.

L’étude « Women’s Health Initiative » (WHI) a récemment démontré que le recours à une certaine association œstroprogestative en comprimés (une combinaison de 0,625 mg d’œstrogène conjugué équin et de 2,5 mg d’acétate de médroxyprogestérone) augmente considérablement les risques de cancer du sein, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral. Il importe de noter que toutes les formes d’HS n’ont pas été associées à l’augmentation de ces risques et que ces derniers sont survenus lors d’utilisation à long terme, par opposition à l’utilisation à court terme. Il est également important de noter que le groupe de femmes étudié dans le cadre de l’essai avait un âge moyen de 63 ans (avec une fourchette de 50 à 79 ans), et qu’aucune d’entre elles ne présentait de symptômes sévères de la ménopause (beaucoup n’avaient aucun symptôme). Par conséquent, on ne sait pas dans quelle mesure les résultats s’appliqueront aux femmes ménopausées qui présentent des caractéristiques différentes de celles du groupe étudié.

Plus spécifiquement, les résultats initiaux de l’étude ont constaté que les hormones ont accru, chez les femmes en bonne santé, les risques :

  • de maladies cardiaques de 29 %
  • d’accident vasculaire cérébral de 41 %
  • de cancer du sein de 26 %

Bien que ces pourcentages d’augmentation des risques paraissent élevés, le nombre réel de cas de cancers, de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de caillots de sang apparus chez les femmes dans le cadre de l’étude était peu élevé. Les auteurs de cette étude soutiennent qu’étant donné les risques accrus qu’ils ont mis en évidence, un groupe de 10 000 femmes ayant pris l’association hormonale pendant un an serait l’objet de :

  • 7 maladies cardiaques supplémentaires
  • 8 cancers du sein en plus
  • 8 accidents vasculaires cérébraux supplémentaires
  • 8 caillots sanguins dans les poumons en plus

La Women’s Health Initiative (WHI) a également étudié des femmes prenant des œstrogènes seuls (femmes ayant subi une hystérectomie). Pour 10 000 femmes prenant des œstrogènes seuls, les risques et les avantages pour ces femmes étaient (par an) :

  • un risque accru d’accident vasculaire cérébral : 12 cas d’accident vasculaire cérébral de plus
  • possiblement, un risque accru de caillots sanguins : 6 femmes de plus ayant des caillots sanguins
  • un risque réduit de fracture de la hanche : 6 femmes de moins avec une fracture de la hanche
  • possiblement, un risque réduit de cancer du sein : 7 cancers du sein de moins

À la suite de cette étude, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) déconseille de commencer ou de poursuivre une hormonothérapie substitutive dans le seul but de prévenir les maladies cardiaques, puisque l’association œstrogène et progestatif peut en fait augmenter le risque, et que l’œstrogène seul n’a pas d’effet significatif sur le risque.. On peut l’utiliser pour soulager des symptômes de la ménopause (tels que les bouffées de chaleur) ou pour protéger contre l’ostéoporose ou le cancer colorectal. Cependant, la thérapie est déconseillée aux femmes qui n’ont pas de symptômes de la ménopause. À l’heure actuelle, on pense que le risque de développer un cancer du sein augmente après cinq années de recours à l’HS. Du fait que certains symptômes de la ménopause s’apaisent après deux ou trois ans, on conseille aux femmes de réévaluer leur besoin en HS chaque année. La SOGC recommande l’emploi d’une dose minimale efficace d’HS pour une durée aussi courte que possible.

Comme chaque femme a des antécédents de santé différents, il est important de discuter ouvertement de vos besoins et de vos préoccupations avec votre médecin. Ensemble, vous pourrez déterminer les « pour » et les « contre » de l’hormonothérapie substitutive. Si vous choisissez de ne pas y avoir recours, il existe d’autres options de traitement pour les symptômes de la ménopause et l’ostéoporose. Si vous décidez de suivre hormonothérapie substitutive, le médecin vous prescrira un plan de traitement adapté à vos besoins. Les hormones utilisées dans ce traitement sont présentées à différentes concentrations et se prennent sous différentes formes : comprimés, timbres, gels, crèmes vaginales et injections.

Il se peut qu’on vous suggère de commencer un traitement hormonal durant votre périménopause. Certains médecins recommandent à leurs patientes des contraceptifs oraux à faible dose pour régulariser le cycle menstruel qui devient irrégulier pendant cette période. C’est une solution pratique, mais qui n’est pas sans inconvénient : vous ne saurez pas si vos règles ont cessé complètement ou non.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/La-menopause

C’est tout à fait naturel

Que vous ayez décidé de prendre une hormonothérapie substitutive ou non, d’autres méthodes peuvent soulager les malaises associés à la périménopause et à la ménopause. Comme toutes les femmes ne sont pas touchées de la même manière, il faut parfois essayer plusieurs méthodes avant de trouver la bonne solution.

Pour remédier aux bouffées de chaleur :

  • cessez de fumer
  • évitez la caféine et l’alcool
  • faites de l’exercice régulièrement
  • réduisez votre indice de masse corporelle en perdant du poids si votre médecin vous indique qu’il est trop élevé
  • réduisez le stress avec différentes méthodes, dont la relaxation, la méditation, la technique de biofeedback et autres méthodes qui vous aident à vous détendre
  • diminuez la température ambiante
  • portez des couches de vêtements afin de pouvoir en ôter s’il fait trop chaud

Pour remédier à l’insomnie :

  • évitez de prendre une grosse collation avant l’heure du coucher
  • évitez la caféine et l’alcool
  • faites en sorte que votre chambre à coucher soit accueillante et favorable au sommeil; utilisez-la uniquement pour le sommeil et les moments intimes
  • établissez une routine relaxante pour l’heure du coucher
  • évitez de dormir pendant la journée

Pour remédier aux besoins fréquents d’uriner ou aux épisodes d’incontinence urinaire (fuites) :

  • évitez l’alcool à forte concentration et tout liquide qui déclenche le besoin d’uriner, comme le café, le thé ou la bière
  • faites les exercices de Kegel (renforcement des muscles pelviens) chaque jour
  • portez une serviette si vous craignez de vous retrouver dans une situation embarrassante

Ne limitez pas votre apport de liquide pour réduire le besoin d’uriner à moins que votre médecin vous le recommande. La déshydratation accentuera les symptômes de la ménopause.

Pour remédier à la baisse du désir sexuel :

  • utilisez un gel hydrosoluble si vous n’avez pas assez de lubrification vaginale
  • créez une ambiance favorable : portez une robe spéciale, allumez des chandelles ou mettez de la musique romantique

De plus, si vous dites à votre partenaire comment vous vous sentez, vous pourrez tous les deux prendre le temps pour vous mettre dans l’état d’esprit propice.

Vous pouvez en parler aussi à votre médecin afin qu’il vous conseille des traitements non hormonaux efficaces. Par exemple, la venlafaxine et la clonidine peuvent réduire l’apparition des bouffées de chaleur et des médicaments appelés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) peuvent aider avec les sautes d’humeur.

Si vous voulez recourir aux plantes médicinales pour soulager certains de vos symptômes, vérifiez bien avec votre médecin ou votre pharmacien : ces préparations peuvent interagir avec les médicaments que vous prenez en ce moment, ou elles peuvent être déconseillées si vous présentez certains problèmes médicaux.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/La-menopause

Maintenir votre santé après la ménopause

Autrefois, l’espérance de vie moyenne des femmes nord-américaines n’atteignait que les premières années de la soixantaine. Maintenant, avec la prolongation de leur durée de vie, qui s’étend jusqu’à 70, 80 ans et même plus, une nouvelle dimension s’est ajoutée à la santé des femmes.

Les principaux problèmes de santé associés à la postménopause sont l’ostéoporose, les maladies cardiaques et le cancer du sein. Nous avons vu que l’hormonothérapie substitutive peut réduire le risque d’ostéoporose mais, si vous êtes parmi celles qui ne peuvent prendre des hormones ou qui ont décidé de ne pas en prendre, il y a d’autres mesures de prévention pour vous. Ce sont des mesures qui peuvent être utiles à toutes les femmes – qu’elles suivent ou non une hormonothérapie substitutive.

Protection contre l’ostéoporose

  • Ostéoporose Canada recommande un apport de 1 200 mg de calcium par jour avec 800 à 2 000 unités par jour de vitamine D si vous avez plus de 50 ans. N’oubliez pas de dire à votre médecin si vous prenez des suppléments.
  • Demeurez physiquement active. Si vous ne l’avez pas déjà fait et vous en êtes capable, commencez des exercices de renforcement avec des poids. Les études ont démontré que ces exercices aident à maintenir la santé des os et préviennent la perte osseuse. Si vous ne pouvez vous inscrire à un programme d’exercice, vous pourrez opter pour la marche et le jardinage. Si vous êtes de celles qui souffrent de douleurs articulaires, la natation serait une bonne option.
  • Cessez de fumer, évitez la caféine et suivez un régime alimentaire sain, riche en calcium et en vitamines.

Il existe aussi des médicaments pour traiter la perte de la densité osseuse. Vous pouvez en discuter avec votre médecin si vous croyez en avoir besoin. De plus, il peut être utile de passer un examen qui mesure votre densité osseuse initiale. Cette information sur votre état actuel aidera votre médecin et vous-même à décider si un suivi régulier est nécessaire.

Auparavant, on utilisait également l’hormonothérapie substitutive pour protéger contre les maladies cardiaques. Toutefois, une étude clinique majeure, l’étude « Women’s Health Institute » (WHI), a démontré que plutôt que de prévenir les maladies cardiaques, le recours, à long terme à l’hormonothérapie substitutive en augmentait en fait les risques. De ce fait, on ne recommande plus l’hormonothérapie substitutive aux femmes dont le seul objectif est de prévenir les maladies cardiaques. Il importe donc plus que jamais que les femmes trouvent d’autres moyens de réduire les risques de maladies cardiaques.

Protection contre les maladies cardiaques

  • Cessez de fumer. Oui, vous le savez déjà, mais voici une autre bonne raison pour renoncer aux cigarettes. Celles-ci augmentent vos risques de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.
  • Adoptez une alimentation saine et équilibrée, faible en gras saturés.
  • Surveillez votre tension artérielle. Faites-la mesurer régulièrement. Si votre tension est élevée, suivez les recommandations de votre médecin pour l’abaisser et prenez des médicaments si nécessaire.
  • Surveillez votre poids. L’obésité est un facteur contribuant aux maladies cardiaques.
  • Bougez ! Les activités physiques aident votre cœur à demeurer en santé.
  • Essayez de limiter votre exposition au stress.

Que vous soyez au stade de la périménopause ou de la ménopause, il est important de faire établir votre bilan de santé, surtout si vous êtes prédisposées à certaines affections. Consultez votre médecin sur les options santé qui s’offrent à vous. Grâce à l’information et aux mesures préventives appropriées, vous pourrez profiter pleinement des nombreuses années qui suivent la ménopause.

Santé en automne

Préparez-vous pour des tas de feuilles, un festin en l’honneur du jour de l’Action de grâces, et le plaisir de découvrir la récolte d’automne.

Craquez pour ces 10 aliments d’automne

Le passage de l’été à l’automne peut être empreint d’une amère douceur : il entraîne le rangement des vêtements d’été, la sortie des lainages, la mise en vigueur des mesures de précaution appropriées pour la saison des rhumes et de la grippe, et le déploiement des tactiques qui vous permettront de faire front à votre allergie à l’herbe à poux. Mais le passage d’une alimentation saisonnière à l’autre n’est rien de moins que plaisant – et piquant et goûteux et super-nutritif.

Laissez-vous séduire par ces 10 aliments d’automne bons pour la santé.

Les betteraves : elles sont polyvalentes, faibles en calories, naturellement sucrées et abondent en B-ienfaits nutritifs. Les betteraves sont pleines de folate, une vitamine B essentielle à la croissance des cellules, surtout durant la grossesse. Elles regorgent de 2 autres éléments pour le B-ien être de leurs consommateurs, à savoir la bétacyanine, un pigment qui serait un puissant antioxydant, et la bétaïne, un nutriment qui a des vertus protectrices pour le cœur. Les betteraves sont également une bonne source de fibres alimentaires.

Les canneberges : écarlates et acidulées, les canneberges se récoltent en automne quand les feuilles du plant tournent elles-mêmes au rouge. Qu’elles soient cueillies sur un buisson dans la nature ou cultivées dans des bassins sablonneux peu profonds, les canneberges abondent en fibres alimentaires et en vitamine C. Parsemez une poignée de canneberges sur une salade de fruits, ajoutez-en à une vinaigrette ou à du gruau fumant, ou garnissez-en la pâte des muffins et des biscuits avant de la mettre au four.

Les choux de Bruxelles : ces choux miniatures appartiennent à la famille des plantes crucifères appelée brassicacées, au même titre que le brocoli, le chou vert frisé et les épinards. Bien que les choux de Bruxelles figurent fréquemment en tête du palmarès des légumes les moins aimés, ils méritent d’être connus. Coupez une tasse de ces bourgeons en quartier et braisez-les avec vos fines herbes et épices préférés pour concocter une délicieuse dose de vitamines et de minéraux. Les choux de Bruxelles sont riches en vitamine K, qui régule le métabolisme des os et la coagulation du sang.

La citrouille et les autres courges : les couleurs riches et intenses de la citrouille et des différentes courges donnent une idée des copieux nutriments qu’elles renferment. Elles regorgent de vitamine A présente sous forme de bêta-carotène, un antioxydant indispensable à la santé de la vision. Il peut aussi stimuler le système immunitaire et protéger le corps contre les dommages causés par les radicaux libres susceptibles de provoquer des troubles cardiaques et vasculaires ainsi que le cancer. Les courges procurent une grande quantité de potassium, un minéral qui joue un rôle régulateur dans le fonctionnement des reins et du cœur, ainsi que des muscles et des nerfs. Vous trouverez aussi dans ces excellents fruits une grande quantité de fibres alimentaires qui contribuent à la baisse du mauvais cholestérol, au maintien de la santé intestinale et de l’équilibre du taux de glycémie.

Les figues : les figues sont de petits fruits charnus pauvres en calories, mais bourrés d’éléments nutritifs bons pour vous. Non seulement les figues regorgent de potassium, un élément essentiel au bon fonctionnement du cœur, des reins, et des muscles, mais elles offrent aussi une bonne dose de calcium qui joue un rôle important dans la formation des os. En outre, une tasse de figues fraîches fournit 25 % de l’apport quotidien recommandé en fibres alimentaires. Comme tous les fruits, les figues sont une source formidable de vitamines antioxydantes. De plus, les extraits de thé à base de feuilles de figuier seraient susceptibles d’avoir un effet favorable sur la santé des personnes atteintes de diabète.

Le panais : les panais ne figurent pas en première place sur beaucoup de listes de « superaliments », mais c’est tout simplement parce que d’autres légumes ont tendance à les éclipser. Ils ressemblent un peu à des carottes pâles, alors qu’en vérité ils contiennent bien plus de potassium et de folate que les carottes, et la santé du cœur les apprécie. Le folate est une vitamine B essentielle à la formation de cellules saines, et son insuffisance a été liée au cancer et à des malformations congénitales. La teneur des panais en protéines est peut-être 50 % moindre que celle des pommes de terre, mais ils se contiennent davantage de fibres alimentaires.

Les patates douces et les ignames : que votre choix se porte sur la familière patate douce ou sur l’igname plus difficile à trouver, vous mangerez dans chaque cas un légume nutritif et faible en calories. Les patates douces renferment davantage de fer et elles constituent une meilleure source de vitamine A aux propriétés antioxydantes, mais les ignames contiennent davantage de fibres alimentaires. Elles sont toutes deux à peu près sur le même rang en ce qui concerne l’apport en vitamine B6 nécessaire à la santé du cœur, mais les ignames surpassent les patates douces en potassium nécessaire pour le bon fonctionnement du cœur, des reins et des muscles.

Les poires : bien que sa chair soit moins dense, plus douce et plus délicate que celle de la pomme, la poire fournit tout autant de vitamine C et de fibres alimentaires que sa cousine. Ne manquez pas d’ajouter au profil de la poire les bienfaits antioxydants du cuivre qu’elle renferme et les propriétés de sa texture juteuse, à la fois fondante et fine qui en font un bon choix pour les desserts pochés, les salades et les céréales chaudes.

Les poivrons : croquez à belles dents dans les poivrons quand ils sont en saison, c’est-à-dire d’août en octobre, pour profiter au mieux des vertus de leur chair croquante de couleur vive. Sans la capsaïcine qui rend les autres piments si brûlants, les poivrons confèrent aux mets une saveur plus fraîche, plus légère et plus douce. Et un poivron moyen fournit plus de vitamine C que ce dont vous avez besoin en une journée! Dévorez les poivrons crus en bâtonnets, faites-les sauter avec une protéine maigre comme le tofu ou le poulet ou avec d’autres légumes, ou coupez-les en dés dans une salade pour ajouter un peu de croquant.

Les pommes : alors, comment aimez-vous vos pommes? Ce n’est pas par hasard que la pomme, ce super fruit magique censé éloigner le médecin, figure depuis bien longtemps parmi les denrées de la récolte d’automne. La pomme, dont l’apport calorique est juste au-dessous de 100 calories, procure aussi de la vitamine C et beaucoup de fibres alimentaires aux effets salutaires. Les fibres alimentaires solubles et insolubles que l’on retrouve dans les pommes facilitent la digestion et influent favorablement sur les taux de cholestérol. Étant donné le grand nombre de variétés de pommes, vous pourriez manger une pomme par jour et ne jamais vous lasser de leur saveur tantôt acide, tantôt douce, mais toujours bonne pour vous.

Dinde : trucs et astuces

Pour un grand nombre de personnes, la préparation de la dinde du jour de l’Action de grâce représente l’un des plus grands défis culinaires et sanitaires de l’année. La vue de cette grosse volaille crue pourrait soulever des questions. Étant donné que mieux vaut prévenir que guérir, le moment est venu de concocter quelques réponses.

Comment conserver la dinde?

Si vous comptez cuire la dinde dans deux ou trois jours, gardez-la au réfrigérateur. Sinon, mettez-la au congélateur. Ne la laissez pas à la température ambiante, car cela peut favoriser la multiplication des bactéries nocives.

Combien de temps prendra la décongélation de cette volaille?

Ne décongelez jamais une dinde sur un plan de travail, à la température ambiante. Choisissez au contraire une solution plus sûre. Vous pourriez la mettre au réfrigérateur enveloppée dans du plastique ou reposant dans un grand plat profond qui recueillera les écoulements. Ou, passez-la tout simplement au four à micro-ondes, et déterminez la durée et la température de décongélation en consultant le manuel du four à micro-ondes ou une recette. Vous pouvez également décongeler la dinde dans son emballage étanche à l’air d’origine et la décongeler dans de l’eau froide. Changez l’eau toutes les 30 minutes afin qu’elle demeure suffisamment froide.

Combien de temps prendra sa cuisson à point?

Comptez 30 minutes de cuisson pour chaque kilo de dinde (15 minutes par livre). Réglez la température du four à 165 °C (325 °F) ou davantage. Avant d’utiliser un sac pour la cuisson au four, commencez par lire attentivement le mode d’emploi. Enfoncez un thermomètre à viande dans une cuisse ou la poitrine pour voir si la température interne de la dinde a atteint 85 °C (165 °F). Cette température indique que la dinde devrait être cuite à point. Assurez-vous que la viande est tendre et que le jus a perdu sa teinte rosée. Si vous farcissez votre dinde, attendez-vous à ce que cela prenne 15 à 30 minutes de plus.

Quelles sortes de bactéries sur et dans la dinde pourraient nous rendre malades, ma famille et moi?

La dinde, tout comme d’autres volailles, peut être porteuse de bactéries susceptibles de causer une intoxication alimentaire, notamment la salmonelle et la campylobactérie. Une cuisson appropriée tuera la plupart des bactéries; la dégustation de la dinde ne posera alors pas de danger. Il est tout de même essentiel que les personnes qui manipulent des aliments suivent les lignes directrices relatives à la sécurité alimentaire afin de prévenir une contamination croisée durant la préparation du repas. Évitez de toucher les liquides et les écoulements provenant de la dinde crue. Lavez-vous minutieusement les mains avec de l’eau et du savon avant de toucher les aliments et après. Procédez de la même façon avec les assiettes, les ustensiles, les serviettes et les planches à découper avant de les utiliser pour autre chose. Les planches à découper en matière plastique sont plus faciles à assainir que celles en bois. Si vous le pouvez, réservez une planche à découper aux viandes et à la volaille et une autre aux légumes et divers autres aliments.

De toute façon, la dinde est-elle vraiment bonne pour la santé?

La dinde est une source de protéine maigre faible en calories. Elle contient aussi du tryptophane, un acide aminé réputé pour sa capacité d’induire la somnolence. Cependant, ne blâmez pas la dinde pour votre somnolence post-souper, mais bien la forte teneur en glucides de votre festin.

Empilez les restes de dinde sur des tranches de pain à grains entiers et préparez des sandwichs du lendemain du jour de l’Action de grâces, ou déchiquetez la viande qui servira de base à une soupe à la dinde. Mais afin de tirer le meilleur parti des vestiges du festin, réfrigérez tous les restes dans les 2 heures qui suivent leur sortie du four.

Ratissage : petits conseils sages

Quand les journées commencent à raccourcir, les feuilles tournent du vert au jaune, au rouge, au marron, à l’orangé. La voûte des arbres si verdoyante en été se transforme en un arc-en-ciel aux couleurs chatoyantes de l’automne, et nombreuses sont les personnes qui suivent d’un regard mélancolique la chute des feuilles. Certaines, plus terre-à-terre, pensent tout simplement : « Maintenant, il faut que je les ramasse! »
Si un tapis de feuilles mortes vous attend, vous avez non seulement besoin d’un râteau, mais aussi de quelques rappels de sûreté en matière de ratissage.

Attendez la chute finale : avant de prendre votre râteau, attendez que toutes les feuilles soient tombées. À part le déblayage des plus gros tas de feuilles dans les allées, il est préférable de prévoir un grand ratissage. Les petits nettoyages rapides pourraient vous tenter de faire des entorses aux principes de sécurité d’usage et glisser, tomber ou vous retrouver perclus de douleurs musculaires.

Choisissez vos outils judicieusement : le bon râteau pour vous n’est pas nécessairement le bon râteau pour quelqu’un d’autre. Faites les magasins jusqu’à ce que vous en trouviez un dont le manche convient à votre taille. Et, tandis que vous pourriez succomber à la tentation d’acheter un râteau léger en matière plastique plus économique, prenez garde, car plus le râteau est léger, plus vous devrez déployer de l’énergie pour entasser et ramasser les feuilles mouillées. Optez pour un râteau au manche antidérapant. Des râteaux ergonomiques, qui sont maniables, spécialement conçus pour votre bien-être et un ramassage sans douleur, sont également disponibles.

Habillez-vous en conséquence : portez des vêtements légers, mais suffisamment chauds et ne retenant pas la transpiration qui pourrait s’accumuler. Vos chaussures devraient offrir un bon support, être confortables et munies de semelles antidérapantes au cas où vous devriez marcher sur des feuilles mouillées. Enfilez des gants solides, à la prise antidérapante afin de pouvoir tenir le manche du râteau en toute sécurité. Si vous êtes allergique aux moisissures et au mildiou, essayez de porter un masque qui vous couvrira le nez et la bouche.

Prévoyez une séance d’échauffement : vous estimez peut-être que le ratissage ne constitue pas une séance d’exercices à proprement parler, mais vous pouvez brûler près de 300 calories en maniant le râteau pendant une heure! Faites quelques pas avant de commencer afin de stimuler votre circulation sanguine. Ajoutez quelques étirements par mesure de précaution pour prévenir le claquage des muscles des épaules, du cou et du dos. En outre, des flexions latérales du torse et des flexions des genoux vers la poitrine sont des mouvements qui aideront à vous détendre et à vous préparer à toutes les tâches du ratissage, y compris les flexions et le levage requis.

Adoptez une bonne posture pendant le ratissage : votre cou et votre dos seront beaucoup plus heureux si vous gardez le dos droit en position verticale, et si vous ratissez les feuilles qui se trouvent sur votre côté en changeant de temps à autre la position de la main dominante sur le manche du râteau. Penchez-vous en fléchissant les genoux, et non pas en vous courbant, lorsque vous ramassez les tas de feuilles. Et évitez les mouvements de rotation lorsque vous lancez des feuilles. Faites plutôt un pas de côté pour que tout votre corps change de position, pas seulement vos épaules et votre dos.

Faites des pauses : le ratissage exige des mouvements répétitifs qui peuvent s’avérer douloureux après quelque temps. Faites une pause toutes les 10 ou 15 minutes. Avalez quelques gorgées d’eau pour rester hydraté et étirez-vous pour libérer la tension qui pourrait s’être accumulée.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/Sante-en-automne

La vie en ligne : est-elle saine?

Comme nous consacrons de plus en plus d’heures aux activités sur ordinateur, il est temps de faire une pause et de revoir les avantages et les désavantages de notre vie en ligne.

Le réseautage social : visages, espaces et liens

Visualisons notre vie comme une maison, un endroit où nous nous retirons après l’école ou le travail. Un site de réseautage social serait une fenêtre que nous pouvons entrebâiller ou ouvrir tout grand. Si nous le voulons, nous pouvons aussi nous pencher dehors pour être visibles et crier, murmurer ou envoyer des messages.

Parfois, beaucoup de personnes nous entendent, comme lorsque nous affichons les dernières nouvelles à l’intention de nos amis sur Facebook ou Twitter. Parfois, le partage d’information se fait par le biais d’images, comme sur Instagram ou Flickr, des sites de partage de vidéos ou de photos personnelles, ou sur Tumblr, un espace pour afficher tout ce que vous admirez ou les mots qui vous inspirent – photos, chansons, vidéos, citations. Le message peut être léger, ou sérieux et ciblé comme sur les sites de réseautage professionnel du genre LinkedIn.

Les scientifiques sociaux appellent sensibilisation numérique ambiante ce sentiment de connectivité au monde extérieur que nous procurent les sites de réseautage social. Cette forme de sensibilisation ou d’intimité est semblable à un contact physique réel. Un ami fait part de ses symptômes du rhume dans une mise à jour. Un camarade de l’école secondaire affiche les photos de son chien. Nous diffusons les résultats d’un questionnaire de personnalité que nous avons rempli. On dirait des amis qui se regardent par-dessus l’épaule ou qui prennent un café ensemble.

Des millions de personnes ont ainsi pris part aux activités sociales en ligne, motivées principalement par les sentiments d’intimité et de connectivité. Mais au fond de nous-mêmes, nous avons tous des raisons différentes pour transmettre une part de nous-mêmes à ce vaste espace social.

Nous pouvons combler des écarts : Les sites de réseautage peuvent nous aider à maintenir et à cultiver les liens « faibles » dans notre vie. Songez à des collègues, des amis d’amis, des camarades perdus de vue après l’école secondaire ou des cousins vivant dans un autre pays. En entretenant un lien avec ces personnes en ligne, nous sommes en mesure de nous tenir au courant de leur vie d’une manière qui n’aurait pas été possible avant. Cet accès que nous accordons les uns aux autres ouvre la porte à des interactions ultérieures. Vous pourriez découvrir, par exemple, qu’une collègue à qui vous n’avez jamais parlé adore le tricot autant que vous – ou se passionne pour le jazz, ou écoute la même émission à la télévision que vous. Maintenant que vous le savez, vous seriez plus porté à amorcer une conversation, ce qui serait un grand avantage pour les personnes timides.

Nous pouvons renforcer des liens : Les recherches nous apprennent que la plupart des gens utilisent les sites de réseautage pour maintenir leurs relations hors ligne au lieu d’établir de nouvelles relations en ligne. Pour la plupart d’entre nous, malgré les nombreux amis ou suiveurs que nous avons, nous ne communiquons régulièrement qu’avec un noyau d’amis et de parents. Compte tenu du format de beaucoup de sites, il est simplement plus difficile de former de nouveaux liens profonds. Twitter, par exemple, limite vos messages à 280 caractères!

Nous pouvons demander de l’aide : Notre filet arrive à capter beaucoup de personnes. Plus notre réseau est étendu et plus grand sera le nombre de personnes que nous pouvons atteindre si nous avons besoin de réponses, de soutien ou de conseils. Dans votre réseau, il se peut que quelqu’un vous aide à trouver un emploi lucratif ou une relation romantique. Votre réseau pourrait vous mettre sur la piste d’une bonne affaire ou d’un restaurant original dont vous n’auriez jamais entendu parler. Des étudiants affichent leurs sujets de recherche, des journalistes cherchent de l’information pour compléter leurs articles ou des contacts d’entrevue. Avoir un réseau à portée de la main aide parfois à atténuer le sentiment de solitude.

Nous pouvons créer des groupes d’intérêt spéciaux : Disons que vous vous passionnez pour une question touchant votre collectivité, un acteur, un artiste, un événement historique – qu’importe! Des amis ou des collègues peuvent se regrouper pour relever le défi de perte de poids ou d’abandon du tabac. On peut constituer une communauté en ligne pour soutenir une cause commune, un intérêt partagé ou un objectif collectif.

Nous pouvons cultiver notre créativité : Les peintres et les photographes peuvent numériser et afficher leurs œuvres. Des musiciens amateurs peuvent télécharger et partager leurs nouvelles chansons. De nombreux sites offrent la possibilité d’archiver et de partager des images, des citations, des vidéos et des chansons qui vous inspirent. Les visiteurs peuvent visualiser les travaux créatifs et faire des commentaires. Ces sites servent ainsi de babillards, de galeries, de chargeurs de disques et d’albums virtuels.

Nous pouvons explorer : Ne sommes-nous pas suffisamment occupés maintenant? Pourquoi ajouter d’autres choses que nous devons tenir à jour, consulter et gérer? En fait, lorsque nous publions nos créations numériques sur la plupart de ces réseaux sociaux, les gens sont libres de les consulter – ou pas. À la différence d’un courriel, qui doit être lu et auquel nous devons répondre, nos messages et nos photos sont simplement affichés sur ces réseaux; nos amis, suiveurs ou relations peuvent choisir d’y accéder et décider s’ils veulent y réagir ou non. Si vous suivez 100 personnes sur Twitter, vous n’irez probablement pas prendre connaissance de chaque mise à jour ni suivre chaque lien proposé. Nous passons en revue, prenons connaissance et filtrons. C’est ainsi prévu et entendu.

Je blogue, donc je suis

Maintenant, la plupart d’entre nous savent ce qu’est un blogue : un journal en ligne. En fait, c’est une chronique en ligne de tout et de n’importe quoi, le contenu du blogue relève totalement de la volonté de son créateur. Les blogues poussaient comme des mauvaises herbes au début des années 2000, lorsque les logiciels de blogage sont devenus accessibles et conviviaux. Beaucoup d’entreprises lançaient leur blogue, et des millions de personnes se sont mis à créer leurs sites personnels. Ces sites servent d’outil de relation publique pour un acteur en difficulté, de centre d’information pour une église ou d’exutoire pour des odes anonymes d’un poète. 

Le simple acte de divulguer – faire part de nos pensées, de nos idées et de nos sentiments à d’autres – peut nous soulager. C’est probablement pourquoi nombre de gens paient des psychothérapeutes. C’est la raison pour laquelle bien des gens écrivent un journal, des lettres d’amour et des livres. Et c’est aussi ce qui explique que les gens tiennent un blogue.

Le fait d’écrire sur un sujet émotionnel a été associé à une réduction du stress et à une amélioration des résultats scolaires. La santé physique en bénéficie aussi : certaines recherches ont permis d’observer qu’après une période d’écriture régulière, les gens peuvent prendre moins de congés de maladie au travail, nécessiter moins de rendez-vous auprès du médecin ou voir leur fonction immunitaire se renforcer.

La tenue d’un journal est parfois encouragée quand quelqu’un doit composer avec un diagnostic ou un traitement médical difficile. L’écriture offre aux patients un moyen d’expression de soi et la possibilité de se vider le cœur du trop-plein d’émotions et de sensations, ce qui caractérise souvent le fait de vivre avec une maladie ou un problème de santé. Il suffit d’afficher ces journaux en ligne dans un format de blogue pour que l’écriture prenne une nouvelle dimension, un nouveau pouvoir : elle est maintenant accessible aux autres qui se trouvent dans des situations semblables et qui peuvent y réfléchir, réagir et répondre. Voilà l’occasion de bâtir une nouvelle communauté basée sur l’ouverture après une expérience partagée.

L’élément social permet donc de distinguer le blogage de l’écriture pour soi. Le blogage allie l’expérience cathartique de l’écriture et le « capital social » – amitiés, relations communautaires – que vous pouvez acquérir en établissant des liens en ligne avec d’autres. Et avec le gain du capital social, vous pourriez accroître votre sentiment de bien-être en général.

Vous songez à vous lancer dans la blogosphère? Voyez d’abord les pour et les contre.

Pour :

  • Le blogage donne un sentiment d’appartenance : Les personnes qui bloguent et livrent leurs pensées et leurs émotions à un auditoire ressentent un sentiment d’appartenance accru. Dans un monde où l’on peut se sentir de plus en plus isolé, les blogues peuvent réunir des personnes ayant les mêmes intérêts ou valeurs pour former un nouveau type de communauté, ouvrant la porte à l’amitié et au soutien social.
     
  • Le blogage fait naître des amitiés : À mesure qu’une personne blogue, répond aux commentaires et acquiert un lectorat, son réseau social s’étend et se renforce. Elle peut consolider ses relations avec des amis existants ou créer de nouvelles connaissances qui deviendraient un jour des amis. Les amitiés bâties en ligne peuvent devenir aussi réelles que des relations hors ligne, tout aussi fondées sur l’engagement et le soutien.
     
  • Le blogage est inclusif : La plateforme en ligne n’est pas réservée uniquement aux extravertis et à ceux qui recherchent de l’attention. Vous pouvez choisir de vous ouvrir aux autres et d’être présent sur votre blogue ou de maintenir l’anonymat. C’est un milieu sans risque où les contraintes sociales habituelles – maladresse, insécurité, timidité et hésitation à aborder les sujets délicats – n’interviennent pas.

Contre :

  • Le blogage comporte un risque d’accoutumance : Une fois que vous avez eu la piqûre du blogage, vous n’arriverez peut-être plus à vous en passer. Sans aucun doute, c’est amusant de recueillir des commentaires, de rencontrer d’autres personnes et de voir le nombre de visiteurs augmenter sur votre blogue. Mais dans un cycle de nouvelles de 24 heures sur Internet, les blogueurs peuvent devenir compulsifs quant à la fréquence d’affichage ou à l’idée d’obtenir une exclusivité sur des camarades blogueurs. Les excès de blogage peuvent occasionner des nuits blanches et du stress, et vous priver de temps précieux pour vos relations hors ligne.
     
  • Le blogage vous expose aux critiques : Il s’agit d’un risque que nous courons chaque fois que nous nous livrons aux autres. Sur Internet, cette vulnérabilité prend la forme de la fonction « commentaire ». Révélez vos émotions ou publiez vos opinions sur votre blogue et vous vous exposez aux commentaires vous attaquant, vous examinant ou réfutant vos écrits. La bonne nouvelle est qu’en général, les gens recherchent des blogues en fonction d’un intérêt commun et les parcourent de leur propre gré; la plupart des commentaires et des interactions sont donc positifs.

Collé à l’écran?

Malgré le potentiel du réseautage social à soutenir notre santé mentale, émotive et même physique, il y a des mises en garde à considérer.

Les jeunes enfants se trouvent particulièrement à risque, car ils sont exposés aux écrans à un âge de plus en plus jeune. Certains font leur entrée en ligne dès leur première année de vie, alors que les parents publient leurs photos de bébé, les anecdotes personnelles et les comptes rendus en ligne. Dire que nous craignions de voir nos parents sortir nos photos de bébé ou les vidéos de famille. Les enfants de nos jours peuvent voir quelqu’un googler leur nom et trouver sur YouTube des vidéos les montrant courir en couches!

En matière de temps d’écran, la Société canadienne de pédiatrie recommande :

  • d’éviter que les enfants de moins de 2 ans passent du temps devant des écrans.
  • que les enfants âgés de 2 à 5 ans ne passent pas plus de 1 heure par jour devant des écrans.
  • que les enfants de plus de 5 ans ne passent pas plus de 2 heures par jour devant des écrans.

Comparons cela aux chiffres publiés par Statistique Canada : environ 76 % des enfants âgés de 5 à 11 ans passent plus de 2 heures par jour devant des écrans.

Ce n’est pas nouveau d’apprendre qu’un enfant arrive à la maison après l’école et, durant le reste de l’après-midi et toute la soirée, passe d’un écran à l’autre jusqu’à l’heure du coucher : texto, réseaux sociaux, jeux sur ordinateur, émission à la télé, clavardage en ligne et dodo. Qui sait? Il peut s’endormir et rêver qu’il parvient à un niveau supérieur dans son jeu vidéo favori. Outre un sommeil sans repos, quels sont les dangers d’une vie collée à l’écran? Voici quelques risques que présente la vie en ligne tant pour les enfants que pour les adultes :

Douleur : L’ergonomie est la science des milieux de travail sains. Lorsque nous travaillons à un poste informatique qui ne répond pas aux normes ergonomiques, il peut en résulter des douleurs au cou et au dos ainsi que des problèmes au niveau de la main et du poignet.

Prévention :

  • En général, on devrait placer le moniteur plus bas que le niveau des yeux, à une distance équivalente à la longueur du bras. Les poignets doivent être parallèles au clavier, les coudes repliés à environ 90 degrés. Les pieds doivent reposer confortablement à plat sur le sol.
  • Considérez les principaux éléments du poste de travail et adaptez-les à la personne qui l’utilise le plus souvent. Vous pouvez acheter des soutiens lombaires pour aider à maintenir le dos droit.
  • S’il s’agit d’un poste de travail d’enfant, il est bon d’investir dans une chaise, une souris et un bureau adaptés à sa taille. Ainsi, le jeune enfant n’aura pas à tendre le cou pour regarder l’écran, qui est placé au niveau des yeux d’un adulte.
  • Pour les enfants, limitez le temps qu’ils peuvent rester assis devant l’ordinateur et encouragez-les à prendre des pauses.
  • Donnez l’exemple aussi, et organisez-vous pour avoir un système de rappel afin de vous lever de temps en temps pour vous étirer ou bouger.

Fatigue oculaire : Nos yeux ne sont pas faits pour fixer des écrans scintillants tout au long de la journée. Et pourtant, nombre d’entre nous passent leurs heures éveillées à ne faire que cela. Bien qu’il soit vrai que les écrans numériques émettent une lumière bleue, de nombreux problèmes oculaires causés par une exposition excessive aux écrans ne sont pas dus à la lumière bleue, mais plutôt à ce que l’on appelle « le syndrome de la vision par ordinateur ». Ce syndrome peut représenter un effort réel pour nos yeux. La fatigue oculaire survient simplement lorsque vos yeux s’épuisent après un usage excessif. Vos yeux peuvent être douloureux, sembler somnolents et devenir secs, larmoyants et irrités. Une vision floue s’ensuivrait, accompagnée de maux de tête et de troubles de focalisation.

Prévention :

  • Faites des pauses pour laisser vos yeux se reposer loin de l’écran. Réglez un chronomètre qui sonnera toutes les 30 minutes pour vous rappeler de faire une pause de l’ordinateur. Toutes les 20 minutes, regardez à une distance d’environ 20 pieds pendant au moins 20 secondes.
  • Quand les gens travaillent à l’ordinateur, certains ont tendance à oublier de cligner des yeux! L’assèchement, l’irritation et la fatigue des yeux qui en résultent peuvent être prévenus si vous pensez à consciemment battre des paupières, stimulant la formation de larmes et gardant vos yeux humides.
  • De plus, certains changements de l’éclairage, comme la réduction des reflets et l’ajustement du degré de brillance de votre écran peuvent aider à réduire la fatigue oculaire.
  • Essayez de changer la taille des caractères et la couleur de fond pour trouver les paramètres d’affichage qui conviennent à vos yeux.

Obésité : Selon une enquête de grande échelle menée par Statistique Canada, 25 % des gens qui passaient leur temps de loisir à regarder la télévision, soit 21 heures ou plus de temps d’écran, étaient aussi considérés comme obèses. Les hommes et les femmes qui consacraient plus de 11 heures par semaine à des activités en ligne étaient davantage susceptibles à l’embonpoint comparativement aux personnes qui y consacraient au plus 5 heures par semaine. Parmi les enfants, l’usage de l’ordinateur a été associé à des taux de graisse corporelle plus élevés, et l’abus de la télévision a contribué à une obésité infantile accrue. Ainsi, comme nos heures devant l’écran augmentent, il en est de même de notre tour de taille et des risques qui y sont associés, tels que le diabète et la haute pression artérielle.

Prévention :

  • Commencez à tenir un registre de temps d’écran, pour vous-même et les membres de votre famille. Vous pouvez utiliser votre téléphone cellulaire pour enregistrer ces données, car la plupart des téléphones intelligents disposent d’une fonction de suivi du temps passé sur l’écran. Inscrivez le temps que vous passez devant un écran pendant une semaine normale – cela pourrait vous choquer de constater le nombre d’heures dévorées! Pour chacune de ces heures, imaginez combien d’autres activités vous pourriez avoir faites, qui auraient été bénéfiques pour votre santé.
  • Faites un plan pour remplacer au moins quelques-unes de ces heures par de l’activité physique.
  • Pensez aussi à vos habitudes d’alimentation en relation aux écrans. Grignotez-vous devant la télé et en surfant sur le Net? On peut ne pas prendre conscience de ce qu’on mange durant le temps d’écran, mais toutes ces calories supplémentaires peuvent s’accumuler sournoisement. Faites en sorte de prendre vos repas et vos collations loin des écrans.

Santé mentale : Ce n’est probablement pas la première fois que vous entendez dire que les médias sociaux peuvent nuire à votre santé mentale. Vous en avez peut-être même assez d’entendre cela, mais c’est parce que de nombreuses études montrent un lien entre l’utilisation des médias sociaux et de nombreuses maladies mentales, notamment l’anxiété, la dépression et les troubles alimentaires. Comme il est maintenant presque impossible d’éviter les médias sociaux dans notre vie quotidienne, nous devons repenser la façon de les utiliser sans en être victimes.  

Prévention :

  • Limitez le temps que vous passez à parcourir les médias sociaux chaque jour. Il est facile de perdre la notion du temps lorsque vous faites défiler les pages sur Instagram. Cependant, une étude a montré que les personnes qui limitent leur temps passé sur les médias sociaux à moins de 30 minutes par jour déclarent être de meilleure humeur. 
  • Suivez les personnes et les pages qui vous motivent ou vous rendent joyeux. Si vous remarquez que certains types de publications vous rendent anxieux ou déprimés, vous n’êtes pas seul. Ne suivez pas ou mettez en sourdine les contenus qui vous dérangent et suivez plutôt les contenus qui vous rendent heureux.
  • Envisagez de suivre une cure de désintoxication des médias sociaux. Comme pour toute autre cure de désintoxication, vous pouvez choisir une période et vous tenir à l’écart des médias sociaux durant celle-ci. Il est plus facile d’arrêter quelque chose lorsque vous connaissez déjà les avantages de la désintoxication. Si vous bénéficiez d’une cure de désintoxication des médias sociaux, vous vous sentirez peut-être plus à l’aise de réduire le temps que vous passez sur les médias sociaux en général.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/La-vie-en-ligne-est-elle-saine

Heureux et en santé à l’école

Une autre rentrée scolaire s’annonce! Faites en sorte que la transition se passe sans stress et sans incident.

L’école et les problèmes médicaux

Durant les fébriles préparatifs de la rentrée scolaire, certaines familles ressentent davantage de stress en raison du problème de santé chronique de leur enfant.

Si le vôtre est atteint d’une affection chronique comme le diabète, l’asthme ou l’épilepsie, ou s’il a des allergies alimentaires importantes, des mesures supplémentaires permettraient de vous assurer qu’il passera l’année scolaire en bonne santé, dans un milieu sans stress et sans menace pour sa santé. Ainsi, les enfants diabétiques pourraient devoir se faire administrer des injections d’insuline ou de vérifier leur taux de glycémie et, pour les parents d’enfants asthmatiques, la qualité de l’air à l’école serait un sujet de préoccupation. Le personnel de l’école doit aussi connaître les mesures à prendre devant une crise d’épilepsie ou les signes à surveiller si un enfant entre en contact avec des allergènes alimentaires.

Chaque problème de santé exige des mesures et des interventions particulières, mais les règles suivantes s’appliquent à la plupart des situations :

  • Remettez à l’école une liste des personnes à contacter en cas d’urgence, avec des coordonnées aussi précises et à jour que possible. Indiquez les noms selon l’ordre de préférence d’appel et, pour chaque personne, donnez aussi des numéros de téléphone secondaires, s’il y a lieu (cellulaire, téléphone au travail, etc.) Incluez dans la liste les coordonnées du pédiatre de votre enfant, de son médecin traitant ou de son dentiste, selon le besoin.
  • Informez l’école de l’état de santé de votre enfant. Préparez un document résumant les antécédents médicaux de votre enfant, les médicaments qu’il doit prendre et les restrictions ou les besoins spéciaux liés à son état (activité physique, restrictions alimentaires). Vos directives doivent être claires, concises et complètes pour en faciliter l’application.
  • Demandez une rencontre avec les membres du personnel responsables de votre enfant pour discuter de son plan de soins d’urgence. Lorsqu’il s’agit de la santé de votre enfant, vous souhaitez que tout se passe pour le mieux, mais vous devez vous préparer au pire. Ainsi, il faudra établir avec les autorités de l’école un plan décrivant les actions et les responsabilités dans le cas d’une urgence. Ce plan peut inclure des directives pour l’administration de médicament ou de traitement durant la journée passée à l’école et lors des sorties éducatives. Les personnes suivantes pourraient être invitées à la rencontre : l’enseignant de votre enfant, le directeur de l’école, l’infirmière et l’enseignant d’éducation physique. IL serait intéressant d’inclure aussi le coordonnateur des services spéciaux, des aides ou des professionnels de la santé qui pourraient contribuer à la discussion. Si votre enfant est assez grand, il devrait aussi participer à la planification.
  • Maintenez le contact. Vérifiez auprès de l’enseignant s’il a observé des changements chez votre enfant touchant son comportement ou son niveau d’énergie. Demandez à votre enfant comment cela se passe à l’école, s’il prend ses médicaments selon les directives, s’il se sent différent de ses camarades ou s’il éprouve de la difficulté avec ceux-ci à cause de son problème de santé. Agissez comme un porte-parole de la santé de votre enfant en assurant le suivi auprès de l’école, afin de revoir ou de mettre à jour ses plans de soins ou d’intervention d’urgence.

La salubrité de la boîte à lunch

Compte tenu du manque de temps et d’espace à l’école, les élèves laissent souvent leurs boîtes à lunch dans un bac partagé dans la classe, des cubicules, des casiers ou d’autres espaces d’entreposage. Parfois, les bacs sont laissés à l’extérieur, exposant les dîners au froid ou à la chaleur. Pour certaines écoles, il n’est simplement pas possible d’offrir aux élèves une place dans le réfrigérateur afin de protéger leur nourriture des bactéries et de la contamination croisée. Les parents peuvent prévenir les maladies d’origine alimentaire en prenant de simples mesures de précaution :

Pensez à la durée de conservation : Les aliments qui « se conservent » le plus longtemps sont les meilleurs candidats pour les sacs à lunch.

  • Utilisez le moins possible les aliments fortement périssables, comme la mayonnaise, les œufs, le beurre, les produits laitiers, et même ces assortiments de charcuterie très populaires auprès des enfants.
  • Préférez des aliments et des boissons non périssables : eau, fruits entiers et séchés, craquelins et croustilles, céréales et pain, ou noix et graines.
  • Les sandwiches sont un choix pratique, mais n’oubliez pas que les charcuteries et le thon doivent être conservés au réfrigérateur pour une consommation sûre. Il se peut que les classiques comme le beurre d’arachide et la confiture soient bannis de certains menus par crainte des allergies alimentaires, mais ce sont des choix naturels pour un dîner à emporter, car ils ne se gâtent pas.

Pensez à la température : Selon l’horaire de l’enfant, le dîner que vous lui préparez devra se garder pendant au moins 2 à 3 heures.

  • Si les aliments doivent être mangés frais, utilisez des blocs réfrigérants ou une boîte à lunch isolante.
  • Si les aliments doivent être mangés chauds, réchauffez-les avant que votre enfant parte pour l’école et mettez-les dans un contenant qui garde la chaleur ou un thermos.
  • Congelez une boîte de jus ou un yogourt à l’avance et servez-vous-en pour garder les autres aliments frais jusqu’à l’heure du repas.
  • Pensez à vous procurer une boîte à lunch isolante ou des blocs réfrigérants pour garder les repas à une température sûre.

Donnez à votre enfant des habitudes d’hygiène et de salubrité aux repas : Rappelez à votre enfant les habitudes à prendre chaque jour lorsqu’il arrive à la cafétéria.

  • Parlez à votre enfant des conditions de conservation de sa boîte à lunch et rappelez-lui de la mettre dans un endroit frais, sec, à l’abri du soleil et loin des sources de chaleur.
  • Discutez de l’hygiène, et passez en revue avec votre enfant la bonne méthode de laver les mains ou de s’essuyer les mains avec une lingette avant et après les repas.
  • Rappelez à votre enfant de jeter des restes d’aliments périssables (il ne pourra peut-être pas le faire si l’école a une politique de non-gaspillage à l’heure du dîner) au lieu de les rapporter à la maison. Beaucoup de mamans et de papas ont trouvé des surprises pourries dans la boîte à lunch de leurs enfants!

Déterminez les règles du partage : Quand vous vous efforcez de cultiver la générosité chez vos enfants, comment faire alors pour leur dire qu’il ne faut pas partager leurs repas ou leurs boissons avec des camarades?

  • Dans des mots qu’il peut comprendre, expliquez à votre enfant pourquoi il n’est pas recommandé de boire à partir d’une même paille ou d’une même boîte de jus qu’une autre personne (risque de propagation des microbes).
  • Expliquez à votre enfant pourquoi il ne devrait pas échanger ses collations avec son camarade (on ne sait jamais qui est allergique à quoi).

Gardez la boîte à lunch propre et bien rangée : Si vous ne pouvez pas surveiller la boîte à lunch de votre enfant durant sa journée d’école, vous pouvez toutefois, avec sa collaboration, la garder propre.

  • Suivez les directives du fabricant pour le nettoyage des boîtes à lunch.
  • Montrez à votre enfant comment essuyer l’intérieur et l’extérieur de sa boîte à lunch après avoir fini de manger à l’école.

La salubrité des aliments commence à la maison : Suivez les pratiques de salubrité alimentaire à la maison, lorsque vous préparez les repas à emporter.

  • Lavez-vous soigneusement les mains avant de manipuler les aliments et après.
  • Lavez à fond les fruits et les légumes.
  • Gardez vos surfaces de travail dans la cuisine exemptes de germes; ayez beaucoup de linges et de serviettes à vaisselle propres à votre disposition.
  • Faites attention à la date de péremption indiquée sur l’emballage des aliments.
  • Ne réutilisez pas les sacs et les emballages en plastique.

La sécurité des terrains de jeu

Si vous avez amené vos enfants aux parcs municipaux, vous avez dû remarquer que les terrains de jeu ont changé quelque peu depuis votre enfance. Le métal, le bois et le béton ont laissé la place à des structures en plastique aux couleurs vives, avec un revêtement spongieux sur le sol. 

Malgré les améliorations sur le plan de la sécurité, les enfants peuvent encore tomber des grimpeurs, se brûler sur des glissades trop chaudes et se faire éjecter des balançoires ou des balançoires à bascule par des camarades trop enthousiastes. Les bleus, les égratignures, les coupures, les dents cassées, les fractures et entorses font encore partie de l’enfance.

En général, les enseignants et les instructeurs d’éducation physique font faire le tour du terrain de jeu aux élèves, passant en revue les règles de sécurité, les conseils et les « habiletés de jeu ». Malgré cela, la plupart des blessures sur le terrain de jeu touchent les enfants de 5 à 9 ans. Il ne serait donc pas mauvais d’amener votre jeune au parc et de lui montrer, dans une séance individuelle, les règles de base de la sécurité :

  • Les règles de la glissade : Vous pouvez penser qu’il est simple d’expliquer quoi faire sur une glissade. On glisse jusqu’en bas, n’est-ce pas? Bien, les enfants trouveront toutes sortes de manières créatives de glisser incorrectement. Tout d’abord, donnez-lui le temps de grimper les marches en toute sécurité. Ensuite, expliquez qu’il faut glisser sur les fesses et non sur le ventre, soulignant l’importance de descendre les pieds en premier et une personne à la fois. Rappelez à votre enfant de regarder si le bas de la glissade est libre avant de se lancer, cela afin de prévenir des collisions avec un autre enfant qui se trouverait encore là.
  • Comment monter dans la balançoire : Les balançoires sont responsables de bien des blessures d’enfance, des doigts pris dans les chaînes aux plongeons en pleine course. Avertissez votre enfant de ne pas imiter les acrobaties d’un autre, car cela fait mal de tomber et il pourrait se fracturer un bras. Montrez la bonne posture en balançoire – rester assis, ne pas se mettre à genoux ni debout – et recommandez-lui de marcher à une bonne distance des balançoires en mouvement. L’idée de se balancer à deux peut sembler amusante pour les bons amis, mais les balançoires sont conçues pour porter un seul enfant à la fois.
  • La balançoire à bascule, une leçon de coopération : Il se peut que vous voyiez moins de balançoires à bascule de nos jours. C’est dommage, car cette balançoire, plus que n’importe quel autre équipement sur le terrain de jeu, demande coopération et communication entre les joueurs. Pratiquez avec votre enfant l’art de se balancer et d’atterrir sans frapper le sol lourdement ni renverser son partenaire de son siège. Expliquez comme il serait dangereux de se balancer en se tournant dans la mauvaise direction, en lâchant prise ou en chevauchant la poutre.
  • Le glisseur sur rail – bien rester sur les rails : Un équipement que vous verrez de plus en plus est le glisseur sur rail, composé d’une poignée suspendue qui glisse le long de rails. En saisissant la poignée des deux mains, les enfants se propulsent le long du parcours. Les utilisateurs doivent cependant avoir atteint une certaine taille pour pouvoir y monter. Ces glisseurs exigent une certaine pratique, alors exercez-vous hors de l’école. Voyez si votre enfant est assez grand et s’il possède assez de force dans le haut du corps pour lancer le glisseur; faites-lui pratiquer aussi la technique de mettre pied à terre.
  • Une aire de jeu dégagée : Durant la récréation du matin, quand les enfants viennent d’arriver à l’école, le terrain de jeu peut être jonché d’objets pouvant provoquer des chutes et des blessures : sacs à dos, livres, balles et cordes à sauter lancés pêle-mêle sur l’aire de jeu. Discutez avec votre enfant des endroits où il pourra laisser ses affaires sans risque. Et, tout en espérant que cela va de soi, mettez-le en garde de ne pas attacher une corde à sauter à l’équipement du terrain de jeu.
  • S’habiller sans danger : Les fils et les lacets sur les vêtements posent un risque sur les terrains de jeu, car ils peuvent s’accrocher ou rester pris dans l’équipement. Il en est de même avec les capuchons, les drapés, les sacs à main, les porte-clés qui pendent, les foulards, voire les lacets de chaussures. Préférez plutôt des boutons, des boutons-pression, du Velcro ou des élastiques.

Voici d’autres comportements à observer sur un terrain de jeu : ne pas se bagarrer dans les structures, l’équipement ou les aires très fréquentées; regarder avant de sauter d’une structure ou d’un équipement et, enfin, tester la température de l’équipement lorsqu’il fait chaud.

De simples mesures pour cultiver l’autonomie et favoriser le succès scolaire

Les enfants apprennent davantage à l’école que lire, écrire et calculer. Le milieu scolaire leur permet de pratiquer les aptitudes interpersonnelles – comme l’interdépendance et le partage. L’école représente aussi un milieu sûr où les enfants peuvent mettre à l’essai leur autonomie.

Un élève autonome serait davantage porté à résoudre un problème de mathématiques difficile ou à chercher le sens d’un nouveau mot. L’autonomie aide à maintenir l’optimisme et à travailler dur malgré la crainte de l’échec. Vous pouvez cultiver l’autonomie de votre enfant tous les jours, par de simples mesures :

Cédez la responsabilité des devoirs. Selon l’âge de votre enfant, les devoirs peuvent consister en quelques minutes de lecture partagée et un peu de coloriage, ou une rédaction complète ou encore un projet de science. Tout en suivant les études de votre enfant à la maison et en y participant, vous devriez « rester en retrait » et laisser à votre enfant prendre en main ses travaux. Les devoirs donnent aux enfants l’occasion d’affiner leurs habiletés de planification, d’organisation, de gestion du temps, de décision et de solution de problèmes. De même, les enfants peuvent se voir confier la responsabilité de ranger leur poste de travail et de préparer leur sac à dos.

Donnez à votre enfant de plus en plus de place. Les enfants ont peu de contrôle sur les différents aspects de leur vie. Vous pouvez laisser au vôtre plus de place à la maison : un coin de travail spécial, du temps de jeu sûr et sans supervision, sa propre chambre. Il peut aussi se voir accorder plus de place à l’école aussi. Un exemple serait son arrivée à l’école : certains parents ne se sentent rassurés que s’ils remettent l’enfant entre les mains de l’enseignant. Mais, une fois que votre enfant sait ce qu’il faut faire et connaît le chemin de sa classe ou du terrain de jeu, laissez-le y aller par lui-même. Ces moments de séparation peuvent être accueillis avec de la résistance, voire des larmes, au début. Tenez bon : cela ira en s’améliorant!

Confiez à votre enfant des responsabilités croissantes à la maison. Se voir confier des tâches ménagères régulières à la maison peut aider votre enfant à devenir plus responsable en classe. Les travaux ménagers peuvent sembler plutôt contraignants, et cela vaut-il la peine d’insister pour qu’il fasse son lit ou range sa chambre? Oui, surtout si vous tenez compte du fait que les enseignants demandent à leurs élèves d’accomplir des tâches ou d’assumer des responsabilités comme arroser les plantes, aller chercher le panier de collations ou ranger le coin de lecture.

Laissez l’enfant choisir. Votre enfant devra prendre des décisions durant toute sa journée d’école. Si les parents lui imposent leur choix dans chaque décision à la maison, l’enfant ne sera pas en mesure de savoir ce qu’il veut à la cafétéria, dans la cour d’école ou à la bibliothèque. Laissez-le s’exercer à choisir, par exemple quand il s’agit de ses aliments et de ses vêtements. Proposez un maximum de trois collations et laissez-le décider laquelle il préfère. Mettez de côté trois tenues pour l’école et votre enfant pourra choisir laquelle il veut porter.

Laissez l’enfant connaître l’échec. Si un enfant n’a connu à ce jour que des A+ et des « excellent! », comment réagira-t-il quand sa note ne répondra pas à ses attentes? Va-t-il se battre ou baisser les bras? Oui, cela fait mal de voir son enfant souffrir. Mais au lieu de venir à sa rescousse pour en amoindrir l’effet, encouragez la pensée critique et la résolution de problème par ses propres moyens. Au lieu de lui donner une réponse pour ses devoirs, travaillez avec votre enfant à trouver les solutions. Tous les parents veulent protéger leurs enfants et prévenir les peines et les blessures, mais c’est lorsqu’on fait face à ces moments difficiles qu’on acquiert de la force pour grandir.

Prêchez par l’exemple. Outre leurs enseignants, vos enfants apprennent de vous. Montrez-leur les efforts qu’on doit déployer pour prendre une décision ou relever un défi. Mettez-les au courant de certains objectifs à court terme que vous vous fixez et expliquez comment vous pensez y arriver. Parlez-leur des difficultés d’apprentissage que vous avez connues ou de ce qui vous a aidé à comprendre pourquoi vous aviez échoué ou réussi.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/Heureux-et-en-sante-a-lecole

ELNA Medical devient le premier grand réseau de cliniques au Canada à déployer PrescripTIon®

Communiqué – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 11 mai 2022 — Inforoute Santé du Canada (« Inforoute ») et la société montréalaise ELNA Médical (« ELNA »), le plus grand réseau intégré de cliniques médicales au Canada et propriétaire de Medicentres Canada, ont le plaisir d’annoncer le déploiement du service innovateur de prescription électronique PrescripTIon® dans ses 26 cliniques Medicentres en Alberta.

PrescripTIon®, la solution nationale de prescription électronique du Canada, permet aux prescripteurs d’envoyer les ordonnances et les renouvellements de façon fluide par voie électronique à la pharmacie de choix du patient, ce qui se traduit par des soins plus efficaces, une sécurité accrue et une meilleure communication entre les pharmaciens et les médecins.

Le lancement de PrescripTIon® dans toutes les cliniques de Medicentres en Alberta fait suite à un accord entre les deux parties et à un projet pilote empreint de succès à la clinique de Medicentres à Lethbridge, en Alberta du Sud, en 2019.

« Le déploiement et la mise en service de PrescripTIon® dans toutes les cliniques Medicentres de l’Alberta apportent déjà des bienfaits aux patients, aux prescripteurs et au système de santé dans son ensemble. Nous sommes fiers d’être le premier réseau de cliniques à offrir ce service innovant de prescription électronique dans toute la province et de l’intégrer dans notre éventail croissant de services de santé omnicanaux qui permettent un meilleur accès aux soins et une plus grande simplicité pour tous les Albertains » a déclaré Laurent Amram, président et fondateur d’ELNA Médical.

« PrescripTIon® permettra à des milliers de patients de Medicentres en Alberta de se procurer plus facilement et plus commodément leurs ordonnances, et rendra également plus efficace l’exécution des ordonnances pour les médecins prescripteurs dans les cliniques Medicentres à travers la province » a déclaré Jamie Bruce, vice-président exécutif d’Inforoute. « Nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat avec ELNA Médical afin de répandre davantage le service PrescripTIon® dans toute l’Alberta. »

À propos d’Inforoute Santé du Canada

Chez Inforoute Santé du Canada (Inforoute), nous croyons qu’un réseau de la santé plus connecté et plus collaboratif est un réseau en meilleure santé, et nous travaillons avec les gouvernements, les organisations de la santé, les cliniciens et les patients afin de rendre les soins de santé plus numériques. Nous mettons tout en œuvre pour que les Canadiens puissent, en ligne, consulter l’information sur leur santé, prendre des rendez-vous médicaux, voir les résultats de leurs analyses de laboratoire, obtenir des ordonnances et accéder à d’autres services de santé virtuels. Nous collaborons avec nos partenaires en vue de transformer le réseau de la santé, car nous savons que les solutions numériques peuvent être aussi transformatrices pour les soins de santé qu’elles le sont dans d’autres aspects de votre vie. Nous sommes une organisation indépendante à but non lucratif, financée par le gouvernement fédéral. Visitez-nous à www.infoway-inforoute.ca/fr

À propos de PrescripTIon®

Inforoute Santé du Canada collabore avec Santé Canada, les provinces et les territoires, ainsi que les intervenants de l’industrie en vue de développer, puis d’exploiter et de maintenir en état un service national d’ordonnances électroniques appelé PrescripTIon®. Au service de l’ensemble des patients, des pharmacies et des prescripteurs, PrescripTIon® rendra la gestion des médicaments plus sûre et plus efficace, puisque les prescripteurs pourront transmettre à partir de leur dossier médical électronique (DME) une ordonnance au système de gestion de pharmacie (SGP) de la pharmacie choisie par le patient. De plus, PrescripTIon® protégera les données médicales personnelles des patients en empêchant qu’elles soient vendues ou utilisées à des fins commerciales. Visitez prescriptioncan.ca

À propos d’ELNA Médical

ELNA Medical est le plus grand réseau intégré de cliniques médicales au Canada. Traitant plus de 1,4 million de Canadiens chaque année, ELNA transforme les soins de santé par l’entremise d’un écosystème omnicanal et intégré de services clinique. ELNA offre des services primaires et spécialisés facilement accessibles et personnalisés de la plus haute qualité dans plus de 95 cliniques et points de service à travers le pays, y compris 26 cliniques sous la bannière Medicentres en Alberta. ELNA complète son large éventail de services médicaux par un accès à des services de diagnostic de haute qualité, grâce à sa filiale à part entière, les Laboratoires CDL, leader dans le domaine du diagnostic médical depuis trois décennies. En s’appuyant sur des technologies de pointe et des partenariats stratégiques avec des leaders mondiaux, ELNA déploie tous ses efforts afin d’offrir les meilleurs résultats en matière de soins de santé aux Canadiens.

-30-

Pour de plus amples renseignements

Karen Schmidt
Directrice, Communications générales/internes
Inforoute Santé du Canada
416.886.4967
Écrivez-nous
Suivez @InforouteSante

Peter Subissati
Gestionnaire principal, Communications et relations publiques
ELNA Médical
media@elnamedical.com
Suivez @ElnaMedical

Questions au sujet de PrescripTIon®

Tania Ensor
Directrice principale, Marketing, Relations avec les partenaires et Gestion de la réputation, PrescripTIon®
Inforoute Santé du Canada
416.707.6285
Écrivez-nous
Suivez @PrescribeIT_CA

ELNA Médical bonifie son offre de soins virtuels et ajoute 34 points de service en investissant dans MD Connected, un chef de file des services de télémédecine en Ontario

Communiqué – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 29 mars 2022 — La société montréalaise ELNA Médical (« ELNA »), le plus grand réseau intégré de cliniques médicales au Canada, a annoncé aujourd’hui son investissement dans MD Connected, un important fournisseur de services de télémédecine qui permet de connecter les patients à des professionnels de la santé par le biais d’une vaste gamme de systèmes.

Fondé en 2017, MD Connected propose un modèle unique comprenant des cliniques de télémédecine entièrement numériques et à assistance humaine, des soins virtuels et des tests COVID-19 dans 34 cliniques situées au sein des pharmacies réputées de la province de l’Ontario telles que Rexall et Metro.

« Cet investissement dans un important fournisseur de soins virtuels soutien la stratégie de croissance omnicanale d’ELNA, et augmente l’accès aux services médicaux intégrés pour des centaines de milliers d’Ontariens » a déclaré Laurent Amram, président et fondateur d’ELNA Médical.

ELNA Médical est implanté en Ontario sous le nom de ses filiales à part entière Medicentres Canada et York Medical, acquises en décembre 2020.

« Fournir des soins accessibles et de qualité a toujours été au cœur de notre mission. Avec d’autres ouvertures à venir, le grand rayonnement de MD Connected en fait un partenaire idéal pour ELNA, et ce partenariat permettra à l’entreprise de se développer rapidement en dehors de l’Ontario » a ajouté Laurent Amram.

« Fort d’une longue tradition d’excellence en matière de soins primaires et spécialisés, le vaste réseau pancanadien d’ELNA permettra à MD Connected de poursuivre l’expansion de ses services virtuels et de télémédecine dans tout le pays. Nous sommes fiers de nous associer à ELNA dans le but de tirer parti de l’expertise de chacun et d’offrir à l’ensemble de nos patients la meilleure expérience de soins de santé personnalisés qui soit » a déclaré Venky Weylagro, PDG de MD Connected.

À propos d’ELNA Médical

ELNA Médical est le plus grand réseau intégré de cliniques médicales au Canada, offrant une grande gamme de services primaires et spécialisés, de thérapies et de procédures dans 95 cliniques et points de service. ELNA complète son large éventail de services médicaux avec un accès à plus de 1 500 tests de diagnostic, grâce à sa société sœur, les Laboratoires CDL, leader dans le domaine du diagnostic médical depuis trois décennies. Avec plus de 1,4 millions de patients traités chaque année, ELNA est fidèle à son esprit d’innovation et à sa mission de fournir des services médicaux facilement accessibles et personnalisés de la plus haute qualité. ELNA s’appuie sur des technologies de pointe et des partenariats stratégiques avec des leaders renommés de l’industrie pour offrir de meilleurs résultats en matière de soins de santé aux Canadiens.

À propos de MD Connected

Lancé en 2017, MD Connected Ltd. vise à réduire les obstacles à l’accès à des soins de santé exceptionnels pour tous les Canadiens. MD Connected Ltd. est un fournisseur de soins de santé virtuels qui s’appuie sur des technologies de pointe, des médecins chevronnés et une plateforme de télécommunications sécurisée pour faciliter le rapprochement entre les professionnels de la santé et les patients. MD Connected compte plus de 30 établissements et a effectué des centaines de milliers de consultations virtuelles à ce jour.

-30-

Contact :

Peter Subissati
Gestionnaire principal, Communications et relations publiques
ELNA Médical
media@elnamedical.com