Allergies saisonnières : comment prévenir l’asthme chez les enfants ?

Des millions de Canadiens, en particulier des enfants, souffrent d’allergies saisonnières. Lorsque leur système immunitaire identifie une matière normalement inoffensive comme une menace, il peut déclencher des symptômes tels que des reniflements, des éternuements, des éruptions cutanées ou des problèmes respiratoires plus graves comme l’asthme.

En prenant les bonnes précautions, vous pouvez permettre à vos enfants de continuer à profiter du grand air et limiter le risque de crises d’asthme.

Qu’est-ce que les allergies saisonnières ?

Lorsque les arbres et les herbes commencent à pousser au printemps et au début de l’été, ils libèrent un pollen léger et poudreux qui flotte dans le vent. Si vous êtes allergique à ce pollen, cela peut se traduire par des reniflements, des éternuements, une respiration sifflante, un écoulement nasal, des démangeaisons et des larmoiements. Chez certaines personnes asthmatiques, le pollen peut également déclencher une crise d’asthme.

Comment profiter du grand air sans symptômes d’allergies ?

Voici quelques conseils pour aider vos enfants à profiter du plein air sans souffrir d’allergies :

    • Gardez les fenêtres fermées pour éviter que le pollen ne s’infiltre à l’intérieur. L’air conditionné vous permettra d’être plus à l’aise par temps chaud et humide. Mais n’oubliez pas que les climatiseurs créent également les meilleures conditions (humidité et obscurité) pour le développement des moisissures dans votre maison. Faites un nettoyage de printemps, et ce régulièrement.
    • Si possible, laissez votre enfant à l’intérieur lorsque le taux de pollen est élevé (surveillez les bulletins météorologiques) et les jours de vent où le pollen et les spores peuvent être emportés par le vent. Évitez de sortir tôt le matin (entre 5 et 10 heures), lorsque le taux de pollen est généralement le plus élevé.
    • Si votre enfant est resté dehors toute la journée, enlevez tous ses vêtements et mettez-les de côté pour les laver, puis prenez une douche en rentrant à la maison. Vous éviterez ainsi que votre enfant n’emporte tout le pollen dans son lit.
    • N’étendez pas votre linge à l’extérieur pour le faire sécher. Cela peut piéger le pollen et les moisissures et les ramener à l’intérieur. Utilisez plutôt votre sèche-linge.

Un contrôle efficace des allergies peut conduire à un meilleur contrôle de l’asthme. Malheureusement, les crises d’asthme ne peuvent pas toujours être évitées.

Comment contrôler les symptômes de l’asthme ?

Les experts savent que les allergies et l’asthme sont liés. En fait, les enfants allergiques souffrent souvent d’asthme et d’une affection cutanée connue sous le nom de dermatite atopique (eczéma).

Voir votre enfant faire une crise d’asthme peut être inquiétant et très effrayant, et peut vous faire douter de ce qu’il faut faire la prochaine fois qu’une crise se produira. Votre pédiatre ou médecin de famille peut vous conseiller sur des mesures adaptées en cas de crise d’asthme. 

Que faire en cas de crise d’asthme due à des allergies saisonnières ?

Si votre enfant fait une crise d’asthme, voici ce qu’il faut faire :

    • Soyez calme et confiant et parlez à l’enfant de manière rassurante.
    • Donnez-lui ses médicaments antiasthmatiques dès le début de la crise, conformément aux instructions de votre médecin.
    • Essayez de déterminer ce qui a déclenché la crise, puis éloignez l’enfant de la zone.
    • Suivez le plan d’action élaboré avec votre allergologue pédiatrique. L’objectif du plan d’action est d’éviter tout symptôme d’asthme (c’est-à-dire absence de respiration sifflante, de toux ou d’essoufflement). Si votre enfant utilise un débitmètre de pointe, prenez une mesure que vous utiliserez dans le cadre du plan d’action.
    • Si la crise est maîtrisée, vous pouvez vous détendre. Si ce n’est pas le cas, suivez le plan d’action – il se peut que vous deviez appeler le médecin ou obtenir des soins médicaux immédiats.

Vous êtes l’allié le plus important de votre enfant dans le contrôle de l’asthme. Informez les enseignants, les directeurs d’école, les infirmières scolaires, les entraîneurs et les baby-sitters de l’asthme, de ce qui le déclenche et de ce qu’il faut faire en cas de crise. Lorsque les enfants grandissent, vous pouvez leur apprendre à gérer eux-mêmes leur asthme. Et si vous êtes fumeur, essayez d’arrêter, ou au moins ne fumez pas dans la maison. La fumée aggrave les symptômes de l’asthme.

Obtenez les conseils d’un allergologue pédiatrique

La meilleure solution pour gérer les allergies et les symptômes de l’asthme chez votre enfant est de consulter un allergologue pédiatrique ou un autre professionnel de la santé comme un médecin de famille, un pédiatre ou un.e infirmier.ère. En plus de vous conseiller un traitement adapté. 

immunothérapie et désensibilisation au pollen chez un enfant

Désensibilisation au pollen

Une désensibilisation au pollen peut être effectuée pour limiter les symptômes et aggravations dues aux allergies saisonnières. Également appelé immunothérapie, ce traitement vise à réduire la sensibilité d’une personne aux allergènes du pollen en exposant progressivement le système immunitaire à des quantités croissantes de ces allergènes. Le processus se fait habituellement sur 3 à 5 ans. La désensibilisation est possible pour les enfants de 5 ans et plus mais peut être déconseillée pour certains cas d’asthme graves. Parlez-en à votre médecin.

Médicaments contre les allergies

Il existe des gouttes pour les yeux, des sprays nasaux, des antihistaminiques et des médicaments antiallergiques oraux, des rinçages de sinus et même des injections antiallergiques qui peuvent être utiles pour traiter des allergies spécifiques. De nombreux traitements sont disponibles sans ordonnance, mais d’autres nécessitent une prescription de votre médecin

Médicaments contre l’asthme

L’allergologue, le médecin et le pharmacien de votre enfant vous recommanderont le(s) médicament(s), les doses et les dispositifs d’administration appropriés pour traiter une crise d’asthme. Ces médicaments peuvent se présenter sous la forme d’aérosols, de turbuhaler ou de diskus. Ils vous aideront aussi à administrer correctement les médicaments et à concevoir un « plan d’action » en cas de crise d’asthme.

Vous avez des questions sur les allergies saisonnières et l’asthme de votre enfant ? Prenez rendez-vous avec nos allergologues pédiatriques à Montréal.

Prendre rendez-vous

Les cliniques ELNA Médical offrent des consultations pour les allergies pédiatriques et des tests cutanés afin de déterminer à quoi vos enfants sont allergiques et quelle est la gravité de l’allergie. En fonction des résultats, nous recommandons un plan de traitement qui peut inclure des médicaments, une désensibilisation au moyen de sérums antiallergiques ou une immunothérapie. Demandez dès aujourd’hui à votre médecin de famille de vous orienter vers une consultation avec l’un de nos allergologues et immunologistes.

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Quels vaccins sont recommandés pour les enfants au Québec ?

Bien qu’il n’existe pas de vaccination obligatoire pour les enfants au Canada, le Gouvernement du Québec a mis en place le Programme Québécois d’Immunisation (PQI), un système visant à protéger la population contre les maladies infectieuses en fournissant des vaccinations gratuites et en assurant une surveillance constante de la santé publique.

Dans notre article, découvrez l’importance de la vaccination pour vos enfants et la santé collective et les vaccins recommandés par âge.

Pourquoi faire vacciner son enfant ?

La vaccination est le meilleur moyen de protéger son enfant et son entourage contre des maladies contagieuses et dangereuses. Il est important de faire vacciner son enfant et de suivre le calendrier de vaccination recommandé au Québec pour plusieurs raisons cruciales :

  • Protéger les plus fragiles : Les enfants, en particulier les bébés et tout-petits, sont dotés d’un système immunitaire plus fragile, les exposant à un risque accru de contracter des maladies.
  • Éviter les complications : Certaines maladies comme la grippe semblent anodines, mais peuvent entraîner des séquelles à long terme ainsi que des complications graves, voire mortelles.
  • Renforcer l’immunité collective : La vaccination offre une double protection en préservant non seulement la santé de l’enfant, mais aussi celle de l’ensemble de la communauté, enfants et adultes confondus, en limitant la propagation des maladies contagieuses telles que la rougeole et la rubéole.

Les vaccins sont sécuritaires, efficaces et les risques liés à la vaccination sont très rares. L’OMS estime que les vaccins pédiatriques permettent de sauver plus de 4 millions de vies chaque année1. Si vous avez des doutes sur les risques d’un vaccin, parlez-en à un professionnel de la santé.

Quels vaccins sont offerts au Québec ?

Au Québec, le Ministère de la Santé et des Services sociaux2 a mis en place le Programme Québécois d’Immunisation (PQI)3 qui établit un calendrier de vaccinations gratuites en fonction de l’âge de l’enfant. Le PQI recommande plusieurs vaccins visant à protéger vos enfants contre les maladies hautement contagieuses et/ou potentiellement dangereuses :

  • La rougeole : maladie respiratoire très contagieuse pouvant entraîner des lésions cérébrales, d’autres complications et parfois mortelle.
  • Les oreillons : maladie contagieuse qui provoque une inflammation des glandes salivaires et peut provoquer une surdité permanente.
  • La polio (virus du poliomyélite) : maladie virale pouvant entraîner une paralysie permanente.
  • Le tétanos : se contracte par l’infection d’une plaie ou blessure, affecte les nerfs et les muscles.
  • La méningite et la pneumonie (virus haemophilus influenzae, méningoscoque C et pneumocoque) : peuvent entraîner des lésions cérébrales et infection des poumons.
  • La rubéole : maladie respiratoire très contagieuse qui peut entrainer des saignements et encéphalites.
  • La diphtérie : infection respiratoire contagieuse.
  • La coqueluche : infection des poumons et voies respiratoires.
  • L’hépatite B : peut causer des maladies hépatiques.
  • Le rotavirus : gastro-entérite chez les nourrissons et les jeunes enfants.
  • La grippe : infection respiratoire qui peut avoir des conséquences importantes sur les nourrissons.
  • La varicelle : maladie contagieuse qui provoque l’éruption de vésicules sur la peau et les muqueuses.
  • Le virus du papillome humain : chez les filles, peut-être responsable du cancer du col de l’utérus et d’infections génitales.

Calendrier vaccinal pour les nourrissons

Le PIQ recommande le calendrier de vaccination suivant pour les enfants entre 0 et 18 mois.

calendrier vaccinal des nourrissons au Québec - PIQ

Source : Programme Québecois d’Immunisation (PQI)

Calendrier vaccinal pour les enfants d’âge scolaire

Si votre enfant a plus de 4 ans, le PIQ recommande le calendrier de vaccination suivant.

calendrier vaccinal des enfants au Québec - PIQ

Source : Programme Québecois d’Immunisation (PQI)

Le Québec propose gratuitement les vaccins inclus dans le PQI et les recommandations peuvent évoluer. En fonction de l’état de santé de votre enfant, des habitudes de vie, des activités ou d’un voyage, d’autres vaccins peuvent également être recommandés. Veuillez contacter un professionnel de la santé pour connaître les dernières recommandations vaccinales.

Comment savoir si mon enfant est à jour dans ses vaccinations ?

Pour savoir si vous ou votre enfant est à jour dans ses vaccinations, vous devez vous référer à son carnet de vaccination.

  • Consulter le carnet de vaccination : Votre enfant devrait avoir un carnet de santé où sont enregistrées toutes les vaccinations qu’il a reçues. Vous pouvez vérifier ce carnet pour voir quelles vaccinations ont été administrées, à quelles dates et celles qui sont à venir.
  • Se renseigner sur Quebec.ca : Si vous ne trouvez pas son carnet de vaccination, il est possible de demander une copie de ces renseignements sur le site Quebec.ca.
  • Consulter votre médecin de famille ou votre pédiatre : Si vous avez des doutes ou des questions sur le calendrier de vaccination de votre enfant, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou votre pédiatre. Ils pourront vérifier le statut de vaccination de votre enfant et vous conseiller sur les vaccins nécessaires.

Où faire vacciner mon enfant ?

Il est recommandé de prendre rendez-vous le plus tôt possible pour éviter les délais d’attente et ainsi respecter le calendrier de vaccination. Plusieurs établissements de santé du réseau ELNA Médical proposent la vaccination dont les suivant :

Médecins de famille ou pédiatres RAMQ : Si vous êtes déjà affilié à un médecin de famille ou un pédiatre, vous pouvez demander une consultation. Prendre rendez-vous.

Médecins de famille ou pédiatres privés : Si vous n’avez pas médecin RAMQ ou souhaitez un rendez-vous sans attente, les cliniques privées acceptent de nouveaux patients et proposent des consultations rapidement. Prendre rendez-vous.

Laboratoires : Filiale d’ELNA Médical, les Laboratoires CDL proposent des services de vaccination privés pour les enfants, sans délais d’attente. Prendre rendez-vous.

Cliniques du voyage pédiatrique : En fonction de votre destination, votre enfant a peut-être besoin de se faire vacciner contre des maladies spécifiques comme la fièvre jaune, la dengue ou le paludisme. Les cliniques santé-voyage peuvent vous indiquer et administrer les vaccins obligatoires et recommandés. Prendre rendez-vous.

Pour tout autre renseignement, veuillez contacter une clinique.

Prendre rendez-vous

1 : OMS – Vaccins et vaccination : qu’est-ce que la vaccination ?
2 : Ministère de la Santé et Services sociaux
3 : Programme Québécois d’Immunisation

Comment savoir si mon enfant a un TDAH ? Dépistage et traitements

5 à 8 % des enfants seraient touchés par un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/TDAH). Différentes facettes de leur vie peuvent être affectées par ce trouble, que ce soit au niveau personnel, scolaire, familial ou social, d’où l’importance de le dépister. Dans cet article, découvrez quels sont les symptômes et quelles solutions mettre en place pour vivre avec. Pour plus de renseignements, consultez un professionnel de santé.

Consulter un docteur

Qu’est-ce que le TDAH ?

Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) est un problème neurologique courant causé par des anomalies dans le développement et le fonctionnement du cerveau. Le trouble peut être héréditaire, provenir de facteurs environnementaux (tabac, pesticides ou solvants respirés durant la grossesse par exemple) ou bien causé par d’autres raisons physiologiques.

Quels sont les signes du TDAH chez l’enfant ?

Les enfants atteints de TDA/H font souvent preuve d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité dans le cas du TDAH. Les symptômes sont principalement détectés entre 6 et 9 ans, à l’âge où l’enfant va à l’école.

Principaux symptômes d’hyperactivité :

  • Agité, bouge ses membres
  • N’arrive pas à rester assis ou tranquille
  • Court et grimpe partout
  • Parle beaucoup

Principaux symptômes d’impulsivité :

  • Coupe la parole, répond avant la fin de la question
  • Impose sa présence ou ses idées
  • A du mal à attendre son tour

Principaux symptômes d’inattention :

  • Manque de concentration, est facilement distrait
  • Désorganisé, a du mal à mener ses projets à terme
  • Manque d’attention, oublis et fautes d’inattention
  • Ne remarque pas les détails

Les symptômes d’hyperactivité et d’impulsivité sont plus fréquents chez les garçons, tandis que ceux d’inattention sont plus fréquents chez les filles. À la maturation du cerveau lors de l’adolescence, le trouble a tendance à s’atténuer, voire disparaître. Il est aussi important de noter que ces symptômes ne sont pas propres au TDAH et peuvent être retrouvés chez d’autres conditions.

dépistage du TDAH chez l'enfant avec un professionnel de la santé, médecin ou psychologue

Comment diagnostiquer le trouble de l’attention ?

Il est recommandé de consulter un professionnel de santé (médecin ou infirmière) à partir du moment où les symptômes deviennent gênants dans la vie de votre enfant : problèmes liés à l’apprentissage à l’école, anxiété ou problèmes relationnels avec son entourage. Si c’est le cas, il est conseillé de prendre rendez-vous avec un médecin.

Un dépistage pourrait aussi être recommandé par un enseignant. Cependant, c’est à votre médecin de poser le diagnostic. Le professionnel de santé répondra à toutes vos questions et pourrait vous proposer de faire passer différents types de tests à votre enfant :

  • Tests d’attention
  • Tests psychologiques
  • Tests neuropsychologiques
  • Évaluation basée sur les comportements de l’enfant

Comment traiter le TDAH pédiatrique ?

Il n’existe pas de remède miracle pour le TDAH, mais de nombreux traitements aident à réduire les symptômes et les conséquences de cette condition :  

  • Médicaments stimulants : Ils stimulent la production de dopamine afin d’atténuer les symptômes d’hyperactivité, d’impulsivité et améliorer l’attention.
  • Médicaments non-stimulants : Ils sont utilisés lorsque les stimulants ne sont pas efficaces ou peu tolérés par l’enfant.
  • Thérapies psychologiques et comportementales : Un pédopsychiatre peut vous aider à développer des stratégies adaptatives pour apprendre à votre enfant à mieux vivre avec son trouble à la maison et à l’école (implantation de règles et de routines adaptées). Ce type de thérapie vise à développer des compétences en matière d’organisation, de gestion du temps et de contrôle des impulsions.
  • Neurofeedback : Ce traitement neuropsychologique est utilisé depuis plus de 30 ans pour le TDAH. Il aide les patients à réguler leur activité cérébrale dans le but d’augmenter la durée de l’attention, diminuer l’impulsivité et améliorer l’apprentissage.

Les traitements recommandés dépendent de la gravité des symptômes et de l’âge de votre enfant. Seul un professionnel de la santé qualifié en TDAH peut établir un diagnostic et vous proposer le meilleur traitement.

Dépistage et traitement pour le TDAH à Montréal

Une infirmière spécialisée, un pédiatre ou un médecin de famille sont les personnes à privilégier pour dépister le TDAH de votre enfant. Ils vous poseront toutes les questions nécessaires pour bien comprendre la situation, proposeront un test adapté puis, en fonction du diagnostic, un traitement et une stratégie adéquate. N’hésitez pas à consulter un de nos professionnels de la santé pour en savoir plus !

PrivaMED – Brossard et Boucherville : PrivaMED propose le dépistage du TDAH chez l’enfant et vous oriente vers le psychologue Dr Miresco si cela est nécessaire. Service disponible en téléconsultation, non couvert par la RAMQ. Prendre rendez-vous.

ELNA Pédiatrie – Décarie et Dollard-des-Ormeaux : La Dre Harriet Greenstone possède une grande expertise dans la psychologie de l’enfant et de l’adolescent. Elle peut évaluer votre enfant pour poser un diagnostic précis et vous proposer un suivi adapté. Prendre rendez-vous.

Clinique de santé mentale Neurothérapie Montréal : La clinique propose une évaluation neuropsychologique (test cérébral) pour un diagnostic complet et un traitement par neurofeedback si cela est nécessaire. Disponible uniquement pour les enfants de 6 ans et plus. La première consultation est gratuite. Prendre rendez-vous.

ELNA Pédiatrie

Les professionnels du réseau ELNA Médical se tiennent aux côtés des enfants touchés par le TDAH, offrant un soutien bienveillant aux familles, un dépistage précis et un accompagnement attentif à chaque étape de leur parcours.

Comment protéger vos enfants du soleil ?

Les enfants qui ont été trop exposés au soleil ou qui ont souffert de sérieux et douloureux coups de soleil (accompagnés de cloques) courent un plus grand risque d’avoir un cancer de la peau à l’âge adulte. Les experts pensent que jusqu’à 60 % de l’exposition au rayonnement ultraviolet se produit au cours de 18 premières années de vie. Cela peut être effrayant, mais tout n’est pas perdu pour autant. Si les parents aident leurs enfants à se protéger du soleil, certains des dommages causés peuvent évités ou tout au moins retardés.

Conseils pour éviter à votre enfant d’attraper un coup de soleil

  • Mettez-vous à l’ombre. N’exposez pas les bébés de moins d’un an à la lumière directe du soleil. Procurez-vous une poussette couverte ou un parasol. Gardez les tout-petits au frais et bien protégés. Dans la mesure du possible, réduisez au strict minimum l’exposition au soleil des jeunes enfants. Evitez les activités extérieures lorsque le soleil est au plus fort, c’est-à-dire entre 10 h et 16 h, même si le temps est nuageux.
  • Couvrez-les. Assurez-vous que les enfants portent une tenue appropriée, c’est-à-dire des vêtements amples (si possible, des chemises à manches longues et pantalons longs), fabriqués de tissus tissés serrés tels que les mélanges polyester-coton. N’oubliez pas les chapeaux à larges bords et les lunettes de soleil.
  • Réappliquez, réappliquez, réappliquez… Soyez vigilant : apprenez à vos enfants à renouveler l’application de leur écran solaire (FPS 30 minimum) à chaque 2 heures et directement après une baignade. Vous choisirez peut-être un écran solaire avec un FPS plus élevé, mais n’oubliez pas qu’il vous faudra tout de même répéter l’application fréquemment. Les écrans solaires sont déconseillés aux enfants de moins de 6 ans.
  • Donnez l’exemple. Parlez à vos enfants de la sécurité au soleil et donnez-leur des exemples sur la façon de protéger leur peau. Vérifiez auprès de l’école ou de la garderie s’ils ont des pratiques sécuritaires d’exposition au soleil.

Quand appeler votre pédiatre ?

En cas de coup de soleil, d’insolation ou d’apparition d’un autre symptôme survenant après une exposition au soleil (fièvre, nausée, vomissement, déshydratation, vertiges…), nous vous recommandons de contacter votre pédiatre, surtout si votre enfant a moins d’un an. Votre médecin pourra aussi répondre à toutes vos questions concernant les dangers du soleil pour votre enfant ou sur les moyens de le protéger.

Prendre un rendez-vous

Le saviez-vous ? Nous mettons à votre disposition la plus vaste gamme de soins primaires et spécialisés au pays par le biais de ELNA Pédiatrie. Situé dans le Complexe médical ELNA au Carré Décarie et à Dollard-des-Ormeaux, ELNA Pédiatrie est le plus grand centre pédiatrique ambulatoire du Canada.


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Des stratégies nocturnes pour survivre à l’énurésie

Vous en avez assez des nuits blanches et mouillées? Si votre enfant mouille son lit, vous avez probablement appris à redouter les réveils nocturnes et les efforts frénétiques pour trouver des draps secs. Voici quelques stratégies toutes simples qui vous aideront, vous et votre enfant, à passer la nuit au sec.

Limitez la consommation de liquides après le repas du soir.

Limitez la consommation de liquides de votre enfant après le repas du soir. Encouragez-le plutôt à boire une plus grande quantité de son apport quotidien en début de journée.

Habituez votre enfant à aller aux toilettes avant son coucher.

Si votre enfant vide sa vessie juste avant d’aller au lit, il risque moins de mouiller son lit. Faites-lui prendre l’habitude de se rendre aux toilettes avant son coucher. Encouragez-le à y aller, même s’il ne ressent pas le besoin de faire pipi.
Facilitez l’accès à la salle de bains.

Faites en sorte que votre enfant puisse se rendre facilement à la salle de bains pendant la nuit. Pour ce faire, vous devrez peut-être installer une veilleuse, laisser des portes entrouvertes et mettre un tabouret à un endroit qui permettra à l’enfant d’atteindre la cuvette des toilettes et le lavabo.

Essayez des produits absorbants.

Les produits absorbants, comme des sous-vêtements spéciaux pour la nuit ou des alèses jetables, peuvent aider à réduire au minimum le désagrément d’avoir des draps mouillés et de devoir les changer au milieu de la nuit.

Prenez bien soin de vous.

Pour faire face à l’énurésie nocturne, vous devrez faire preuve de patience et de compréhension. Et c’est plus facile lorsque vous n’êtes pas au bord de l’épuisement. Concentrez votre attention plus particulièrement sur vous – ne surchargez pas votre emploi du temps afin de rester disponible pour les activités que vous aimez, et, quand la situation vous le permet, allez vous coucher plus tôt pour pouvoir faire une contribution à votre réserve de sommeil.

Demandez de l’aide, le cas échéant.

Consultez votre médecin si votre enfant a des « accidents » durant la journée, si l’énurésie nocturne se manifeste de nouveau après que son lit soit resté sec pendant au moins 6 mois, s’il ressent une sensation de brûlure quand il urine ou s’il mouille encore son lit après avoir atteint l’âge de 5 ou 6 ans.

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Heureux et en santé à l’école

Une autre rentrée scolaire s’annonce! Faites en sorte que la transition se passe sans stress et sans incident.

L’école et les problèmes médicaux

Durant les fébriles préparatifs de la rentrée scolaire, certaines familles ressentent davantage de stress en raison du problème de santé chronique de leur enfant.

Si le vôtre est atteint d’une affection chronique comme le diabète, l’asthme ou l’épilepsie, ou s’il a des allergies alimentaires importantes, des mesures supplémentaires permettraient de vous assurer qu’il passera l’année scolaire en bonne santé, dans un milieu sans stress et sans menace pour sa santé. Ainsi, les enfants diabétiques pourraient devoir se faire administrer des injections d’insuline ou de vérifier leur taux de glycémie et, pour les parents d’enfants asthmatiques, la qualité de l’air à l’école serait un sujet de préoccupation. Le personnel de l’école doit aussi connaître les mesures à prendre devant une crise d’épilepsie ou les signes à surveiller si un enfant entre en contact avec des allergènes alimentaires.

Chaque problème de santé exige des mesures et des interventions particulières, mais les règles suivantes s’appliquent à la plupart des situations :

  • Remettez à l’école une liste des personnes à contacter en cas d’urgence, avec des coordonnées aussi précises et à jour que possible. Indiquez les noms selon l’ordre de préférence d’appel et, pour chaque personne, donnez aussi des numéros de téléphone secondaires, s’il y a lieu (cellulaire, téléphone au travail, etc.) Incluez dans la liste les coordonnées du pédiatre de votre enfant, de son médecin traitant ou de son dentiste, selon le besoin.
  • Informez l’école de l’état de santé de votre enfant. Préparez un document résumant les antécédents médicaux de votre enfant, les médicaments qu’il doit prendre et les restrictions ou les besoins spéciaux liés à son état (activité physique, restrictions alimentaires). Vos directives doivent être claires, concises et complètes pour en faciliter l’application.
  • Demandez une rencontre avec les membres du personnel responsables de votre enfant pour discuter de son plan de soins d’urgence. Lorsqu’il s’agit de la santé de votre enfant, vous souhaitez que tout se passe pour le mieux, mais vous devez vous préparer au pire. Ainsi, il faudra établir avec les autorités de l’école un plan décrivant les actions et les responsabilités dans le cas d’une urgence. Ce plan peut inclure des directives pour l’administration de médicament ou de traitement durant la journée passée à l’école et lors des sorties éducatives. Les personnes suivantes pourraient être invitées à la rencontre : l’enseignant de votre enfant, le directeur de l’école, l’infirmière et l’enseignant d’éducation physique. IL serait intéressant d’inclure aussi le coordonnateur des services spéciaux, des aides ou des professionnels de la santé qui pourraient contribuer à la discussion. Si votre enfant est assez grand, il devrait aussi participer à la planification.
  • Maintenez le contact. Vérifiez auprès de l’enseignant s’il a observé des changements chez votre enfant touchant son comportement ou son niveau d’énergie. Demandez à votre enfant comment cela se passe à l’école, s’il prend ses médicaments selon les directives, s’il se sent différent de ses camarades ou s’il éprouve de la difficulté avec ceux-ci à cause de son problème de santé. Agissez comme un porte-parole de la santé de votre enfant en assurant le suivi auprès de l’école, afin de revoir ou de mettre à jour ses plans de soins ou d’intervention d’urgence.

La salubrité de la boîte à lunch

Compte tenu du manque de temps et d’espace à l’école, les élèves laissent souvent leurs boîtes à lunch dans un bac partagé dans la classe, des cubicules, des casiers ou d’autres espaces d’entreposage. Parfois, les bacs sont laissés à l’extérieur, exposant les dîners au froid ou à la chaleur. Pour certaines écoles, il n’est simplement pas possible d’offrir aux élèves une place dans le réfrigérateur afin de protéger leur nourriture des bactéries et de la contamination croisée. Les parents peuvent prévenir les maladies d’origine alimentaire en prenant de simples mesures de précaution :

Pensez à la durée de conservation : Les aliments qui « se conservent » le plus longtemps sont les meilleurs candidats pour les sacs à lunch.

  • Utilisez le moins possible les aliments fortement périssables, comme la mayonnaise, les œufs, le beurre, les produits laitiers, et même ces assortiments de charcuterie très populaires auprès des enfants.
  • Préférez des aliments et des boissons non périssables : eau, fruits entiers et séchés, craquelins et croustilles, céréales et pain, ou noix et graines.
  • Les sandwiches sont un choix pratique, mais n’oubliez pas que les charcuteries et le thon doivent être conservés au réfrigérateur pour une consommation sûre. Il se peut que les classiques comme le beurre d’arachide et la confiture soient bannis de certains menus par crainte des allergies alimentaires, mais ce sont des choix naturels pour un dîner à emporter, car ils ne se gâtent pas.

Pensez à la température : Selon l’horaire de l’enfant, le dîner que vous lui préparez devra se garder pendant au moins 2 à 3 heures.

  • Si les aliments doivent être mangés frais, utilisez des blocs réfrigérants ou une boîte à lunch isolante.
  • Si les aliments doivent être mangés chauds, réchauffez-les avant que votre enfant parte pour l’école et mettez-les dans un contenant qui garde la chaleur ou un thermos.
  • Congelez une boîte de jus ou un yogourt à l’avance et servez-vous-en pour garder les autres aliments frais jusqu’à l’heure du repas.
  • Pensez à vous procurer une boîte à lunch isolante ou des blocs réfrigérants pour garder les repas à une température sûre.

Donnez à votre enfant des habitudes d’hygiène et de salubrité aux repas : Rappelez à votre enfant les habitudes à prendre chaque jour lorsqu’il arrive à la cafétéria.

  • Parlez à votre enfant des conditions de conservation de sa boîte à lunch et rappelez-lui de la mettre dans un endroit frais, sec, à l’abri du soleil et loin des sources de chaleur.
  • Discutez de l’hygiène, et passez en revue avec votre enfant la bonne méthode de laver les mains ou de s’essuyer les mains avec une lingette avant et après les repas.
  • Rappelez à votre enfant de jeter des restes d’aliments périssables (il ne pourra peut-être pas le faire si l’école a une politique de non-gaspillage à l’heure du dîner) au lieu de les rapporter à la maison. Beaucoup de mamans et de papas ont trouvé des surprises pourries dans la boîte à lunch de leurs enfants!

Déterminez les règles du partage : Quand vous vous efforcez de cultiver la générosité chez vos enfants, comment faire alors pour leur dire qu’il ne faut pas partager leurs repas ou leurs boissons avec des camarades?

  • Dans des mots qu’il peut comprendre, expliquez à votre enfant pourquoi il n’est pas recommandé de boire à partir d’une même paille ou d’une même boîte de jus qu’une autre personne (risque de propagation des microbes).
  • Expliquez à votre enfant pourquoi il ne devrait pas échanger ses collations avec son camarade (on ne sait jamais qui est allergique à quoi).

Gardez la boîte à lunch propre et bien rangée : Si vous ne pouvez pas surveiller la boîte à lunch de votre enfant durant sa journée d’école, vous pouvez toutefois, avec sa collaboration, la garder propre.

  • Suivez les directives du fabricant pour le nettoyage des boîtes à lunch.
  • Montrez à votre enfant comment essuyer l’intérieur et l’extérieur de sa boîte à lunch après avoir fini de manger à l’école.

La salubrité des aliments commence à la maison : Suivez les pratiques de salubrité alimentaire à la maison, lorsque vous préparez les repas à emporter.

  • Lavez-vous soigneusement les mains avant de manipuler les aliments et après.
  • Lavez à fond les fruits et les légumes.
  • Gardez vos surfaces de travail dans la cuisine exemptes de germes; ayez beaucoup de linges et de serviettes à vaisselle propres à votre disposition.
  • Faites attention à la date de péremption indiquée sur l’emballage des aliments.
  • Ne réutilisez pas les sacs et les emballages en plastique.

La sécurité des terrains de jeu

Si vous avez amené vos enfants aux parcs municipaux, vous avez dû remarquer que les terrains de jeu ont changé quelque peu depuis votre enfance. Le métal, le bois et le béton ont laissé la place à des structures en plastique aux couleurs vives, avec un revêtement spongieux sur le sol. 

Malgré les améliorations sur le plan de la sécurité, les enfants peuvent encore tomber des grimpeurs, se brûler sur des glissades trop chaudes et se faire éjecter des balançoires ou des balançoires à bascule par des camarades trop enthousiastes. Les bleus, les égratignures, les coupures, les dents cassées, les fractures et entorses font encore partie de l’enfance.

En général, les enseignants et les instructeurs d’éducation physique font faire le tour du terrain de jeu aux élèves, passant en revue les règles de sécurité, les conseils et les « habiletés de jeu ». Malgré cela, la plupart des blessures sur le terrain de jeu touchent les enfants de 5 à 9 ans. Il ne serait donc pas mauvais d’amener votre jeune au parc et de lui montrer, dans une séance individuelle, les règles de base de la sécurité :

  • Les règles de la glissade : Vous pouvez penser qu’il est simple d’expliquer quoi faire sur une glissade. On glisse jusqu’en bas, n’est-ce pas? Bien, les enfants trouveront toutes sortes de manières créatives de glisser incorrectement. Tout d’abord, donnez-lui le temps de grimper les marches en toute sécurité. Ensuite, expliquez qu’il faut glisser sur les fesses et non sur le ventre, soulignant l’importance de descendre les pieds en premier et une personne à la fois. Rappelez à votre enfant de regarder si le bas de la glissade est libre avant de se lancer, cela afin de prévenir des collisions avec un autre enfant qui se trouverait encore là.
  • Comment monter dans la balançoire : Les balançoires sont responsables de bien des blessures d’enfance, des doigts pris dans les chaînes aux plongeons en pleine course. Avertissez votre enfant de ne pas imiter les acrobaties d’un autre, car cela fait mal de tomber et il pourrait se fracturer un bras. Montrez la bonne posture en balançoire – rester assis, ne pas se mettre à genoux ni debout – et recommandez-lui de marcher à une bonne distance des balançoires en mouvement. L’idée de se balancer à deux peut sembler amusante pour les bons amis, mais les balançoires sont conçues pour porter un seul enfant à la fois.
  • La balançoire à bascule, une leçon de coopération : Il se peut que vous voyiez moins de balançoires à bascule de nos jours. C’est dommage, car cette balançoire, plus que n’importe quel autre équipement sur le terrain de jeu, demande coopération et communication entre les joueurs. Pratiquez avec votre enfant l’art de se balancer et d’atterrir sans frapper le sol lourdement ni renverser son partenaire de son siège. Expliquez comme il serait dangereux de se balancer en se tournant dans la mauvaise direction, en lâchant prise ou en chevauchant la poutre.
  • Le glisseur sur rail – bien rester sur les rails : Un équipement que vous verrez de plus en plus est le glisseur sur rail, composé d’une poignée suspendue qui glisse le long de rails. En saisissant la poignée des deux mains, les enfants se propulsent le long du parcours. Les utilisateurs doivent cependant avoir atteint une certaine taille pour pouvoir y monter. Ces glisseurs exigent une certaine pratique, alors exercez-vous hors de l’école. Voyez si votre enfant est assez grand et s’il possède assez de force dans le haut du corps pour lancer le glisseur; faites-lui pratiquer aussi la technique de mettre pied à terre.
  • Une aire de jeu dégagée : Durant la récréation du matin, quand les enfants viennent d’arriver à l’école, le terrain de jeu peut être jonché d’objets pouvant provoquer des chutes et des blessures : sacs à dos, livres, balles et cordes à sauter lancés pêle-mêle sur l’aire de jeu. Discutez avec votre enfant des endroits où il pourra laisser ses affaires sans risque. Et, tout en espérant que cela va de soi, mettez-le en garde de ne pas attacher une corde à sauter à l’équipement du terrain de jeu.
  • S’habiller sans danger : Les fils et les lacets sur les vêtements posent un risque sur les terrains de jeu, car ils peuvent s’accrocher ou rester pris dans l’équipement. Il en est de même avec les capuchons, les drapés, les sacs à main, les porte-clés qui pendent, les foulards, voire les lacets de chaussures. Préférez plutôt des boutons, des boutons-pression, du Velcro ou des élastiques.

Voici d’autres comportements à observer sur un terrain de jeu : ne pas se bagarrer dans les structures, l’équipement ou les aires très fréquentées; regarder avant de sauter d’une structure ou d’un équipement et, enfin, tester la température de l’équipement lorsqu’il fait chaud.

De simples mesures pour cultiver l’autonomie et favoriser le succès scolaire

Les enfants apprennent davantage à l’école que lire, écrire et calculer. Le milieu scolaire leur permet de pratiquer les aptitudes interpersonnelles – comme l’interdépendance et le partage. L’école représente aussi un milieu sûr où les enfants peuvent mettre à l’essai leur autonomie.

Un élève autonome serait davantage porté à résoudre un problème de mathématiques difficile ou à chercher le sens d’un nouveau mot. L’autonomie aide à maintenir l’optimisme et à travailler dur malgré la crainte de l’échec. Vous pouvez cultiver l’autonomie de votre enfant tous les jours, par de simples mesures :

Cédez la responsabilité des devoirs. Selon l’âge de votre enfant, les devoirs peuvent consister en quelques minutes de lecture partagée et un peu de coloriage, ou une rédaction complète ou encore un projet de science. Tout en suivant les études de votre enfant à la maison et en y participant, vous devriez « rester en retrait » et laisser à votre enfant prendre en main ses travaux. Les devoirs donnent aux enfants l’occasion d’affiner leurs habiletés de planification, d’organisation, de gestion du temps, de décision et de solution de problèmes. De même, les enfants peuvent se voir confier la responsabilité de ranger leur poste de travail et de préparer leur sac à dos.

Donnez à votre enfant de plus en plus de place. Les enfants ont peu de contrôle sur les différents aspects de leur vie. Vous pouvez laisser au vôtre plus de place à la maison : un coin de travail spécial, du temps de jeu sûr et sans supervision, sa propre chambre. Il peut aussi se voir accorder plus de place à l’école aussi. Un exemple serait son arrivée à l’école : certains parents ne se sentent rassurés que s’ils remettent l’enfant entre les mains de l’enseignant. Mais, une fois que votre enfant sait ce qu’il faut faire et connaît le chemin de sa classe ou du terrain de jeu, laissez-le y aller par lui-même. Ces moments de séparation peuvent être accueillis avec de la résistance, voire des larmes, au début. Tenez bon : cela ira en s’améliorant!

Confiez à votre enfant des responsabilités croissantes à la maison. Se voir confier des tâches ménagères régulières à la maison peut aider votre enfant à devenir plus responsable en classe. Les travaux ménagers peuvent sembler plutôt contraignants, et cela vaut-il la peine d’insister pour qu’il fasse son lit ou range sa chambre? Oui, surtout si vous tenez compte du fait que les enseignants demandent à leurs élèves d’accomplir des tâches ou d’assumer des responsabilités comme arroser les plantes, aller chercher le panier de collations ou ranger le coin de lecture.

Laissez l’enfant choisir. Votre enfant devra prendre des décisions durant toute sa journée d’école. Si les parents lui imposent leur choix dans chaque décision à la maison, l’enfant ne sera pas en mesure de savoir ce qu’il veut à la cafétéria, dans la cour d’école ou à la bibliothèque. Laissez-le s’exercer à choisir, par exemple quand il s’agit de ses aliments et de ses vêtements. Proposez un maximum de trois collations et laissez-le décider laquelle il préfère. Mettez de côté trois tenues pour l’école et votre enfant pourra choisir laquelle il veut porter.

Laissez l’enfant connaître l’échec. Si un enfant n’a connu à ce jour que des A+ et des « excellent! », comment réagira-t-il quand sa note ne répondra pas à ses attentes? Va-t-il se battre ou baisser les bras? Oui, cela fait mal de voir son enfant souffrir. Mais au lieu de venir à sa rescousse pour en amoindrir l’effet, encouragez la pensée critique et la résolution de problème par ses propres moyens. Au lieu de lui donner une réponse pour ses devoirs, travaillez avec votre enfant à trouver les solutions. Tous les parents veulent protéger leurs enfants et prévenir les peines et les blessures, mais c’est lorsqu’on fait face à ces moments difficiles qu’on acquiert de la force pour grandir.

Prêchez par l’exemple. Outre leurs enseignants, vos enfants apprennent de vous. Montrez-leur les efforts qu’on doit déployer pour prendre une décision ou relever un défi. Mettez-les au courant de certains objectifs à court terme que vous vous fixez et expliquez comment vous pensez y arriver. Parlez-leur des difficultés d’apprentissage que vous avez connues ou de ce qui vous a aidé à comprendre pourquoi vous aviez échoué ou réussi.

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