On estime qu’une personne sur six est touchée par l’infertilité dans le monde, soit 17,5% de la population mondiale adulte1. L’annonce de cette condition imprévue peut être difficile à entendre pour les couples qui souhaitent fonder une famille ou les femmes qui essayent de tomber enceinte.

La Dre Marie Ammerlaan, médecin de famille chez PrivaMED, vous donne quelques conseils pour faire face à cette annonce et explorer les options qui s’offrent à vous. Dre Ammerlaan est spécialisée en santé mentale maternelle et accompagne les patients à travers les défis de la parentalité.

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Quand parle-t-on d’infertilité ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit l’infertilité comme une affection du système reproducteur masculin ou féminin, caractérisée par l’incapacité de concevoir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels non protégés réguliers.

Chez l’homme, les causes les plus courantes d’infertilité incluent des problèmes d’excrétion du liquide séminal, une absence ou de faibles niveaux de spermatozoïdes, ainsi que des anomalies de forme et de mouvement des spermatozoïdes. Chez la femme, l’infertilité peut résulter d’une variété d’anomalies affectant les ovaires, l’utérus, les trompes de Fallope et le système endocrinien, parmi d’autres facteurs.

Chez la femme, l’infertilité peut résulter d’une variété d’anomalies affectant les ovaires, l’utérus, les trompes de Fallope et le système endocrinien, parmi d’autres facteurs.

Comment réagir à l’annonce de son infertilité ?

Découvrir que l’on est infertile est une expérience émotionnellement difficile et déconcertante qui peut avoir un impact sur votre santé mentale et votre couple. Il est normal de ressentir de la tristesse, de la frustration ou même de la colère.

Prenez le temps d’accueillir la nouvelle, de comprendre ce qui vous arrive et ce que vous ressentez. Exprimer vos émotions à votre partenaire, à un ami proche ou à un professionnel de la santé peut aider à soulager le fardeau émotionnel. C’est aussi l’occasion de réfléchir à quel impact cette nouvelle a dans votre vie, sur vos objectifs et vos priorités en matière de famille. Discuter avec votre partenaire et un professionnel de la santé des options qui s’offrent à vous vous permettra de prendre des décisions éclairées.

traitement de fertilité fécondation in vitro (FIV)

Option 1 : Les traitements de fertilité

Il existe plusieurs traitements pour la fertilité, qui peuvent être recommandés en fonction de la cause sous-jacente de l’infertilité. Une consultation avec un professionnel de la santé vous permettra de savoir quel traitement est le plus adapté à votre situation. Ces traitements comprennent :

  • Médicaments pour la stimulation de l’ovulation : Ils peuvent aider à réguler les cycles menstruels, stimuler la libération d’ovules matures et donc à tomber enceinte.
  • Fécondation in vitro (FIV) : La FIV est une technique de reproduction assistée dans laquelle les ovules sont prélevés chez la femme, puis fécondés en laboratoire avec le sperme du partenaire ou d’un donneur. Les embryons résultants sont ensuite transférés dans l’utérus de la femme.
  • Insémination intra-utérine (IUI) : L’IUI implique l’injection de sperme directement dans l’utérus de la femme pendant son cycle menstruel.
  • Thérapie hormonale : Pour traiter les déséquilibres hormonaux chez les hommes et les femmes, qui peuvent contribuer à l’infertilité.
  • Chirurgie : Pour corriger des problèmes anatomiques tels que des obstructions des trompes de Fallope, des fibromes utérins ou des endométriomes.
  • Don d’ovules, de sperme ou d’embryons : Si les partenaires ne peuvent pas produire leurs propres gamètes viables, ils peuvent envisager d’utiliser des ovules ou du sperme provenant de donneurs.

Option 2 : L’adoption

Pour les couples qui ne peuvent pas concevoir biologiquement malgré les traitements contre l’infertilité, ou qui ne souhaitent pas avoir recours à des traitements, l’adoption est une alternative pour fonder une famille. L’adoption est une option gratifiante qui offre la possibilité de devenir parent et de fournir un foyer aimant à un enfant qui en a besoin.

Option 3 : Une vie sans enfant

Après avoir appris leurs problèmes de fertilité, beaucoup de personnes remettent en question leurs objectifs de vie et de famille. Est-ce que je souhaite vraiment avoir des enfants ? A quoi ressemblerait ma vie si je n’en avais pas ? Est-ce que je serais heureux ?  Certaines personnes se rendent compte qu’elles sont prêtes à avancer dans la vie sans enfants.

De plus, ce choix peut se faire si vous n’avez pas la volonté ou la possibilité de passer par les étapes d’un traitement de fertilité ou de l’adoption. En effet, les traitements et l’adoption peuvent être coûteux, chronophages et émotionnellement exigeants pour votre santé mentale.

consultation avec un médecin pour la fertilité

Consulter un professionnel de la santé

Il est important de prendre le temps de réfléchir et d’explorer toutes ces possibilités avec un professionnel de la santé avant de prendre une décision définitive.

Une consultation avec un médecin de famille peut vous permettre d’obtenir un soutien psychologique pour mieux surmonter la nouvelle et d’en apprendre plus sur les options qui s’offrent à vous. Votre médecin pourra aussi effectuer des tests de base et vous orienter vers des spécialistes appropriés.

Conseil et soutien périnatal privé sur la Rive-Sud

Santé mentale maternelle : La Dre Marie Ammerlaan propose des services en périnatalité et en santé mentale maternelle. Elle aide notamment les femmes à explorer leurs motivations d’avoir un enfant et apporte un soutien en cas de difficultés à concevoir. Ses services sont aussi proposés en téléconsultation. Services non couverts par la RAMQ mais par certaines assurances privées.

  • ELNA Médecine privée – Dix30 Brossard
  • PrivaMed – Brossard
  • PrivaMed – Boucherville
  • Contributions | Participation vidéo du Dre Marie Ammerlaan, médecin de famille chez ELNA Médical et PrivaMED (mars 2024).
    Sources | 1 : OMS – Selon l’OMS, dans le monde, une personne sur six est touchée par l’infertilité