Faire enlever un grain de beauté sans chirurgie : l’excision par laser

Les grains de beauté sont de petites lésions cutanées pouvant se trouver n’importe où sur le corps. De nombreux patients souhaitent faire retirer ces grains de beauté pour des raisons de santé, ou bien simplement pour des raisons de confort et d’esthétique. Plusieurs techniques existent mais certaines peuvent laisser des cicatrices disgracieuses.

Dans notre article, découvrez un traitement sûr, non invasif et indolore pour enlever un grain de beauté sans chirurgie, ce que cela implique et comment choisir une bonne clinique.

Quand consulter pour enlever un grain de beauté ?

Un grain de beauté ou nævus est une petite excroissance bénigne de la peau, généralement de couleur brune. La plupart des grains de beauté, sont inoffensifs et ne nécessitent pas de traitement. Cependant, il est primordial de différencier un grain de beauté bénin d’un nævus atypique ou suspect, car un diagnostic précoce du mélanome (cancer de la peau) augmente considérablement les chances de guérison.

Grains de beauté suspects

Une consultation chez un dermatologue dès l’âge adulte et un suivi annuel sont recommandés pour l’évaluation du risque de cancer de la peau. Cela est particulièrement nécessaire pour les personnes ayant un grand nombre de nævi, afin de détecter précocement tout signe mélanome. Pour obtenir un rendez-vous chez un dermatologue, vous devez être référé par votre médecin de famille.

Autodiagnostic par la méthode ABCDE

Une autoexamination de ses grains de beauté est essentielle pour détecter tout changement et consulter un dermatologue en cas d’évolution inhabituelle. Pour aider à identifier les grains de beauté suspects, les dermatologues recommandent la méthode ABCDE :

  • “A” pour Asymétrie (un côté du grain de beauté ne ressemble pas à l’autre)
  • “B” pour Bord (les bords sont irréguliers, flous ou dentelés)
  • “C” pour Couleur (la couleur n’est pas la même sur toute la surface)
  • “D” pour Diamètre (le grain de beauté est plus grand que 6 mm)
  • “E” pour Évolution (le grain de beauté change de taille, de forme ou de couleur)

Si vous observez l’un de ces signes, il est recommandé de consulter un dermatologue ou un médecin de famille.

Grains de beauté gênants ou inesthétiques

Même s’ils ne présentent pas de risques pour la santé, certains grains de beauté peuvent nécessiter une ablation. A cause de leur taille, de leur forme ou de leur emplacement, ils peuvent simplement devenir gênants dans la vie quotidienne, engendrant un inconfort lors des activités comme l’habillage, le rasage ou certains sports.

De plus, une personne peut décider de faire enlever un grain de beauté pour des raisons esthétiques, c’est à dire lorsque celui-ci se trouve à un emplacement visible affectant son apparence personnelle comme le visage, le cou ou toute autre partie du corps.

Il est possible de faire retirer un grain de beauté « gênant » ou « inesthétique » sans passer par un dermatologue, mais en passant par une clinique esthétique ou une clinique privée.

excision d'n grain de beauté au laser ablatif

L’excision des grains de beauté au laser ablatif

Il existe plusieurs techniques pour l’ablation des grains de beauté, comme l’ablation par chirurgie, la cryothérapie et bien sûr, l’excision par laser. Le choix de la technique dépend de divers facteurs, tels que la taille, la localisation et le type de grain de beauté, ainsi que la préférence individuelle du patient.

La technique du laser ablatif est conseillée pour les grains de beauté gênants ou inesthétiques. Le grain de beauté étant détruit au laser, il ne pourra pas être soumis à une analyse histologique pour exclure un potentiel risque cancéreux.

Comment ça fonctionne ?

L’excision au laser ablatif utilise la technologie du laser CO2 ou laser CO2 fractionné. Ce dernier détruit les cellules pigmentaires du grain de beauté avec précision et est particulièrement efficace pour les nævus en relief. La procédure se réalise sous anesthésie locale et en ambulatoire, évitant ainsi l’hospitalisation.

Il s’agit d’une procédure rapide, d’environ vingt minutes. En cas de nécessité d’ablation de plusieurs grains de beauté, il est possible de les retirer en une seule séance; toutefois, pour le confort du patient, une répartition sur deux séances peut être envisagée au-delà de trois grains de beauté.

Avantages de l’excision par laser

L’excision de grains de beauté par laser est utilisée depuis plus de 25 ans en dermatologie et médecine esthétique. Elle présente plusieurs avantages comparés aux autres techniques d’ablation :

  • Absence de cicatrices : Grâce è la précision de cette technique, le laser ablatif ne laisse pas ou peu de cicatrices visibles post-traitement. Ce n’est pas le cas de l’excision chirurgicale, qui engendre une cicatrice inévitable. Initialement rouge et visible, elle s’atténue avec le temps pour devenir plus blanche mais ne disparaît jamais totalement, ce qui peut être esthétiquement gênant.
  • Temps de récupération réduit : Après l’opération, une petite croûte se forme et tombe après quelques jours. Comme pour toutes les techniques d’ablation, il est essentiel de protéger la peau du soleil pendant plusieurs mois pour favoriser une guérison optimale et éviter les effets néfastes de la lumière.
  • Traite multiples lésions cutanées : Utilisé pour les grains de beauté, le laser ablatif est aussi très efficace sur d’autres types de lésions sur la peau, tels que les accrochons (skin tags), les fibromes cutanés, les kératoses séborrhéique et actinique (excroissances de kératine), les angiomes et les varicosités. En savoir plus

Quel médecin consulter pour enlever un grain de beauté ?

avant et après l'enlèvement d'un grain de beauté à Medispa Physimed à Montreal

Il est essentiel de choisir un médecin qualifié en traitements esthétique ou en dermatologie, pour les interventions sur des localisations sensibles comme le visage et qui nécessitent de la précision. Les antécédents professionnels du spécialiste devraient inclure une expérience solide dans le traitement des grains de beauté et la gestion des cicatrices, ainsi qu’une compétence spécifique pour certaines zones à risque de cicatrisation difficile.

Le Dr Albert Benhaim, médecin de famille à la clinique Medispa Physimed (Montréal) est spécialisé en médecine esthétique et a développé une expertise pointue sur les traitements au laser sans chirurgie. La clinique médico-esthétique Medispa Physimed met à disposition des traitements comme le laser Fotona pour traiter une variété de lésions cutanées.

« Un personnel merveilleux et un travail de grande qualité ! J’ai fait une opération d’élimination des grains de beauté au laser et les résultats sont excellents jusqu’à présent ! Je recommande vivement ! » – Patient Medispa Physimed

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Medispa Physimed

Medispa Physimed est une clinique médico-esthétique du groupe ELNA Médical qui propose des soins pour les hommes et les femmes de tous âges, qui cherchent à obtenir des résultats visibles sans la douleur et le temps d’arrêt des procédures invasives.

Obésité : perdre du poids pour une meilleure santé

L’obésité, qui touche 1 milliard de personnes dans la monde et près d’un Canadien sur quatre, est une condition médicale complexe qui accroît significativement le risque de maladies chroniques.

Cet article offre une compréhension claire de l’obésité et détaille différentes approches pour favoriser une gestion saine du poids tout en limitant les risques pour la santé :

Si vous vous demandez comment prendre en charge votre embonpoint ou mieux soutenir un proche, contactez un professionnel de la santé.

Quand parle-t-on d’obésité ?

L’obésité est définie comme une accumulation anormale ou excessive de graisses corporelles qui nuit à la santé. Mais comment déterminer quand une personne est obèse ? L’indice de masse corporelle (IMC) est l’outil le plus couramment utilisé. Une personne est considérée en surpoids si son IMC est supérieur à 25 et obèse si son IMC est supérieur à 30.

L’obésité est devenue un problème de santé publique puisqu’un IMC élevé est associé à un risque accru de développer d’autres maladies. En 2017 dans le monde, plus de 4 millions de décès par an étaient liés au surpoids ou à l’obésité1. Ces statistiques alarmantes soulignent l’urgence d’adopter des stratégies efficaces de perte de poids et de prévention de l’obésité.

Quelles sont les causes de l’obésité ?

Les causes de l’obésité varient d’une personne à l’autre. Dans la plupart des cas, le cerveau joue un rôle central, mais le système de régulation de l’appétit est souvent hors de notre portée. De nombreuses personnes croient à tort que l’obésité est uniquement due à un manque de contrôle de soi, d’efforts ou de motivation. Cependant, d’autres facteurs sont impliqués :

  • Génétique : Les recherches montrent que la génétique joue un rôle important dans le développement de l’obésité. Certaines personnes peuvent avoir une prédisposition génétique à prendre du poids, ce qui rend la perte de poids plus difficile pour elles. 70% des obèses ont au moins un parent dans la même situation.
  • Hormones : Elles peuvent influencer l’appétit, les choix alimentaires et l’énergie que l’on dépense. Les changements hormonaux dus à l’âge peuvent aussi entraîner une altération du métabolisme.
  • Stress : En situation de stress, certaines personnes peuvent adopter des comportements alimentaires néfastes, comme la suralimentation émotionnelle.
  • Médicaments : Certains médicaments comme les antidépresseurs, les neuroleptiques et les corticoïdes peuvent avoir des effets secondaires qui affectent le métabolisme et ouvrent l’appétit. Parlez-en à votre médecin avant de commencer un nouveau traitement.
  • Lieu de vie : Il est plus difficile d’accéder à une alimentation saine (fruits et légumes) dans certaines zones géographiques.
  • Sédentarité : L’environnement moderne favorise un mode de vie sédentaire. Par exemple, de nombreuses personnes passent la majeure partie de leurs journées assises à un bureau, et prennent la voiture pour se déplacer, ce qui limite leur activité physique.
  • Marketing alimentaire : La promotion agressive d’aliments à haute teneur en sucre et en graisses rend difficile l’éducation alimentaire et la résistance à la tentation.

Il est donc essentiel de comprendre que perdre du poids ne se résume pas à “manger moins et bouger plus”. Une approche holistique doit être adoptée en tenant compte des facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux.

personne en surpoids à un rendez-vous médical pour problèmes cardiaques

Quels sont les risques de l’obésité sur la santé ?

Les conséquences de l’obésité sur la santé sont multiples et peuvent aboutir à des conditions médicales ou à des maladies graves, voire fatales. Les risques les plus fréquents pour la santé sont les suivants :

  • Maladies cardiovasculaires : L’excès de graisse corporelle peut entraîner une augmentation du cholestérol et de la pression artérielle, ce qui augmente le risque de maladies cardiaques. C’est un facteur de risque majeur pour les maladies coronariennes, l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
  • Diabète de type 2 : L’excès de graisse corporelle, particulièrement dans la région abdominale, entraîne une résistance à l’insuline et une perturbation du métabolisme du glucose. Cela peut conduire à des niveaux élevés de sucre dans le sang, caractéristiques du diabète de type 2. La prévalence du diabète de type 2 est plus élevée chez les Canadiens qui étaient obèses (13,4 %) par rapport aux Canadiens qui avaient un poids normal (2,9 %)2.
  • Problèmes respiratoires : L’accumulation de graisse autour de la cage thoracique et dans la région abdominale limite les volumes pulmonaires disponibles, provoquant une sensation d’essoufflement fréquente, tant au repos qu’à l’effort. Certaines conditions comme l’apnée du sommeil peuvent se développer et causer une fatigue excessive.
  • Maladies articulaires : Le surpoids peut exercer une pression supplémentaire sur les articulations, augmentant ainsi le risque de développer des problèmes tels que l’arthrite et d’autres troubles articulaires.
  • Cancer : Certaines formes de cancer, notamment le cancer du sein, du côlon, de l’utérus et de la prostate, sont favorisées par l’obésité.
  • Fertilité et grossesse : Les femmes en surpoids ou obèses peuvent avoir des difficultés à concevoir et ont plus de risques de développer des complications pendant la grossesse, comme le diabète gestationnel ou la prééclampsie.
  • Santé mentale : Les personnes obèses sont plus susceptibles de souffrir de dépression, d’anxiété, de stress et une baisse de l’estime de soi, en raison des pressions sociales et des stigmates associés à l’obésité.

Il est donc essentiel de prendre des mesures pour prévenir et gérer l’obésité. Une perte de poids peut non seulement aider à réduire ces risques pour la santé, mais aussi améliorer la qualité de vie et le bien-être général.

Que faire pour perdre du poids ?

La perte de poids n’est pas une tâche facile et elle nécessite un engagement constant. Cependant, avec les bonnes stratégies et le soutien approprié, elle est tout à fait réalisable.

Repenser ses habitudes alimentaires

Assiette du guide alimentaire canadien, repas équilibré

Il n’existe pas de régime alimentaire miracle pour perdre du poids et le maintenir. Cependant, le Guide d’alimentation canadien fait plusieurs recommandations pour aider les Canadiens à manger sainement :

  • Aliments à base de plantes : La consommation de fruits, de légumes, de grains entiers et de protéines végétales doit représenter la majorité de votre alimentation (voir l’assiette du Guide ci-contre). Ils contiennent des nutriments importants tels que des fibres, des vitamines, des minéraux et réduisent les risques de certaines maladies.
  • Aliments protéinés : Les protéines font partie intégrante d’une alimentation équilibrée. Votre besoin en protéines peut être comblé par des œufs, noix, légumineuses, poissons et fruits de mer, viandes maigres et volailles, produits d’origine végétale, etc.
  • Viandes rouges et aliments hautement transformés : Il est conseillé de limiter, voire exclure, sa consommation de viande rouge et d’aliments transformés, qui ont une teneur élevée en sucres ajoutés et en gras saturés. Parmi les aliments transformés, on retrouve les produits industriels comme les boissons gazeuses, croustilles, yogourt sucré, glaces, frites, pépites de poulet, etc.
  • Gras sains : Privilégier les sources de gras sains, tels que les avocats, les noix, les poissons gras et les huiles végétales.
  • Hydratation : Maintenir une hydratation adéquate en préférant l’eau comme boisson principale.

D’autres bonnes habitudes alimentaires peuvent vous aider à perdre du poids. Par exemple, il est essentiel de planifier soigneusement vos repas, car cela permet de faire des choix alimentaires réfléchis, des recettes équilibrées et favorise l’inclusion d’une variété d’aliments nutritifs.

Enfin, prenez le temps de savourer chaque bouchée, en accordant une attention particulière aux signaux de satiété de votre corps. En mangeant lentement, vous favorisez une meilleure digestion et une connexion accrue avec les sensations de faim et de plénitude.

Faire une activité physique régulière

L’activité physique régulière est un autre pilier essentiel pour lutter contre l’embonpoint. Elle permet de brûler des calories, favorise le maintien d’une bonne santé, améliore la santé mentale et la qualité du sommeil. Voici quelques recommandations :

  • Faire de l’exercice quotidiennement : Pratiquez 30 à 60 minutes d’activité physique par jour quel que soit votre âge, sexe ou poids. Dans votre quotidien, pensez à bouger au maximum comme prendre l’ascenseur plutôt que l’escalier, vous déplacer en vélo plutôt qu’en voiture, promener votre chien, etc.
  • Pratiquer une activité que vous aimez : Une activité physique n’implique pas de faire du sport intense. Choisissez des exercices que vous appréciez pour rendre l’activité physique plus agréable, que ce soit la marche rapide, la danse, la natation, le vélo ou d’autres activités sportives.
  • Faire du sport avec des proches : L’activité physique peut être plus motivante et amusante lorsqu’elle est partagée avec des amis ou des membres de la famille.
  • Adapter l’activité à votre situation : Choisissez une intensité modérée à élevée selon votre forme, votre âge et votre état de santé. Adaptez les exercices pour les aînés ou personnes à mobilité réduite.

Bien que l’activité physique soit cruciale pour une perte de poids saine, elle doit être accompagnée d’un régime alimentaire approprié et parfois par un suivi médical.

Prise en charge de l’obésité dans la région de Montréal

Il est reconnu qu’une approche multidisciplinaire est nécessaire pour perdre du poids et le maintenir, allant au-delà d’un simple régime alimentaire et de l’exercice. Cela nécessite une stratégie personnalisée, un soutien médical et psychologique et parfois, une médication. Plusieurs cliniques du groupe ELNA Médical proposent des programmes adaptés à votre situation. N’hésitez pas à prendre rendez-vous dès maintenant.

Programme de perte de poids (Medispa Physimed, Montréal) : Le programme repose sur la nutrition, l’exercice physique et certains médicaments. Suite à un test de composition corporelle, un programme personnalisé est proposé au patient. Le suivi se fait grâce à un système de surveillance à distance et un accompagnement régulier par un médecin. En savoir plus.

Programme santé globale (PrivaMED Brossard et Boucherville) : Reconnaissant que l’obésité résulte de l’interaction complexe de nombreux facteurs génétiques, métaboliques, comportementaux et environnementaux, ce programme propose une prise en charge personnalisée permettant d’accompagner le patient à travers tous les défis qui entourent la perte de poids mais aussi le maintien du poids à long terme. Disponible pour les adultes et les enfants. En savoir plus.

Nutrition pédiatrique en ligne : Sous forme d’ateliers en ligne d’une heure, la nutritionniste Valérie Bouzo propose un guide complet et des conseils sur l’alimentation pour les enfants de 6 mois et plus. Prendre rendez-vous.

Nutrition pédiatrique (ELNA Pédiatrie Décarie et Dollard-des-Ormeaux) : Consultation initiale pour évaluer la situation de l’enfant, élaborer un plan de traitement nutritionnel, et fournir des conseils applicables à domicile. Suivi avec approche multidisciplinaire. En savoir plus.

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L’obésité est un problème complexe qui nécessite une approche multifacette pour sa prévention et sa gestion. ELNA Médical accompagne les personnes en surpoids afin d’améliorer leur bien-être et leur santé. Ensemble, nous pouvons créer un avenir plus sain pour nous tous.


1 : OMS – Obésité

2 : Statistique Canada – Embonpoint et obésité chez les adultes

Bonnes résolutions santé pour la nouvelle année

Et si 2024 était l’année où vous alliez enfin vous concentrer sur votre santé et votre bien-être ? Chaque nouvelle année apporte avec elle une opportunité de renouveau. Dans notre article, découvrez quelques conseils pour vivre une année saine et équilibrée !

Adopter des habitudes de vie saine

résolution santé sport alimentation et hydratation

La clé d’une bonne santé réside dans des habitudes de vie saine :

  • Alimentation équilibrée et bonne hydratation : Optez pour une alimentation riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. Limitez les aliments transformés et privilégiez les repas faits maison. Pensez à boire régulièrement de l’eau et limiter la consommation d’alcool et de caféine. Nos nutritionnistes peuvent vous guider vers des choix alimentaires adaptés à vos besoins individuels.
  • Activité physique régulière : L’exercice régulier est essentiel pour maintenir une bonne santé. Engagez-vous dans une activité physique que vous appréciez, que ce soit la marche, la natation, le yoga ou la danse. Commencez progressivement et augmentez l’intensité au fil du temps.
  • Sommeil réparateur : Le repos est crucial pour la santé physique et mentale. Établissez une routine de sommeil régulière, créez un environnement propice au repos et accordez-vous suffisamment d’heures de sommeil pour vous sentir revitalisé.
  • Temps d’écran limité : Réduisez votre temps passé devant des écrans. Ils ont impact néfaste sur votre sommeil et votre santé mentale, et tout particulièrement chez les jeunes enfants chez qui ils peuvent engendrer des retards de développement.

Prévoir un bilan de santé avec un médecin de famille

résolution santé et consultation chez un médecin

Un bilan de santé est bien plus qu’une simple consultation médicale. C’est un examen complet qui évalue votre état de santé actuel et prévient d’éventuels problèmes futurs.

Il s’adresse à tout individu souhaitant prendre soin de sa santé à long terme, quels que soient son âge, son sexe ou son état de santé actuel. Cependant, il est recommandé de faire des bilans de santé réguliers à partir de la trentaine. Chez les enfants, des bilans de santé doivent être réalisés suivant un calendrier précis. Consultez votre pédiatre pour en savoir plus.

Lors de ce bilan, votre médecin effectue des examens physiques approfondis, des tests sanguins et discute de votre situation (antécédents, médication, habitudes de vie…) pour détecter toute anomalie ou signe précurseur de maladie. Ce processus permet d’identifier des problèmes de santé potentiels à un stade précoce, offrant ainsi la possibilité d’une intervention précoce et de traitements efficaces.

Nous considérons le bilan de santé comme un outil essentiel pour prendre en charge votre bien-être de manière proactive. Pour obtenir un rendez-vous rapide, contactez une clinique privée.

Planifier ses visites annuelles chez des spécialistes

résolution santé consultation dermatologue

Prendre soin de sa santé implique aussi des visites régulières chez les médecins spécialistes comme votre gynécologue, dermatologue, urologue ou dentiste. La fréquence des visites dépend de votre âge et de votre historique médical. Cependant, voici la liste des principaux examens à faire pour prévenir certaines maladies.

Pour tous :

  • Consultation dermatologique : Tous les ans, pour faire examiner vos grains de beauté et limiter les risques de cancer de la peau.
  • Dépistage d’Infections Transmissibles Sexuellement et par le Sang (ITSS) : adultes qui ont vécu une situation à risque.
  • Dépistage du cancer colorectal : Tous les 2 ans pour les adultes de 50 à 74 ans.
  • Nettoyage dentaire : Tous les 6 mois.
  • Examen de la vue : Tous les ans, si vous avez des problèmes de vue.

Pour les femmes :

  • Consultation gynécologique : Tous les ans, pour faire un frottis et détecter d’éventuelles infections ou cellules cancéreuses.
  • Dépistage du cancer du col de l’utérus (VPH) : Tous les 2 ou 3 ans, pour les femmes de 21 à 65 ans. Celui-ci peut être fait en même temps que votre examen gynécologique.
  • Dépistage du cancer du sein : Tous les 2 ans, pour les femmes de 50 à 69 ans.

Pour les hommes :

  • Dépistage du cancer de la prostate : Pour les hommes de 55 à 69 ans.

Pour obtenir un premier rendez-vous chez un spécialiste, vous devez d’abord obtenir la référence d’un médecin de famille.

Consulter un médecin de famille

Prendre en main sa santé mentale

résolution santé mentale psychologue

La santé mentale est toute aussi importante que la santé physique. Prendre soin de votre bien-être émotionnel est essentiel pour mener une vie équilibrée. Voici quelques recommandations :

  • Pratiquer la pleine conscience : La méditation, la respiration profonde et la pleine conscience peuvent aider à réduire le stress et à améliorer la santé mentale. Apprenez à être présent dans le moment et à gérer les pensées négatives.
  • Consulter un professionnel en santé mentale : La santé mentale de doit pas être un sujet tabou. Si vous en ressentez le besoin, pensez à prendre rendez-vous avec un psychologue, un psychiatre ou un médecin de famille, qui pourra vous conseiller des traitements adaptés à votre situation. Découvrez notre clinique en santé mentale.

Prendre du temps pour soi

résolution santé bien être massage

Prendre du temps pour soi est essentiel pour une vie équilibrée. Investir dans des activités bien-être peut grandement contribuer à votre bonheur et à votre épanouissement. Chez ELNA Médical, nous recommandons de :

  • Pratiquer des activités relaxantes : Essayez le yoga, la méditation, le tai-chi ou toute autre pratique qui vous aide à vous détendre et à vous ressourcer.
  • Prioriser les loisirs : Accordez-vous du temps pour des activités que vous aimez. Que ce soit la lecture, la peinture, la musique ou la cuisine, faire ce qui vous passionne contribue à votre bien-être général.
  • Prendre soin de vous : Un massage, un soin esthétique, une manucure… Tant de petites choses qui détendent et permettent de se sentir mieux dans sa peau.

Réseau de cliniques médicales multidisciplinaires

En adoptant ces résolutions santé, vous investissez dans votre bien-être à long terme. Chez ELNA Médical, nous sommes déterminés à vous accompagner tout au long de votre parcours vers une vie plus saine et épanouie. Grâce à notre réseau de cliniques multidisciplinaires situées dans la région du Grand Montréal, nous sommes en mesure de vous apporter tous les soins de santé dont vous avez besoin.

Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour effectuer un bilan de santé complet, planifier vos visites annuelles et prendre votre santé en main !

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5 étapes pour réaliser une perte de poids efficace

Vous êtes en surpoids et avez déjà tenté plusieurs régimes alimentaires ou médicamentation mais sans succès ? Vous n’êtes pas seul(e) ! Perdre du poids et le maintenir peut être difficile, mais avec la bonne approche, vous pouvez atteindre vos objectifs. Voici une stratégie efficace en 5 volets à combiner pour vous aider à perdre du poids.

1. Adopter un régime alimentaire sain

alimentation saine

Le premier pilier d’une perte de poids efficace commence par ce que vous mettez dans votre assiette. Adopter un régime alimentaire sain est essentiel pour atteindre vos objectifs de perte de poids de manière durable.

Voici les 3 clés pour un régime alimentaire sain :

  • Mangez équilibré : Adoptez un régime comprenant une majorité de fruits, de légumes, de céréales complètes, de protéines maigres et de graisses saines. Évitez les aliments transformés, les excès de sucre, de graisses saturées et de sel.
  • Contrôlez vos portions : Manger en excès, même d’aliments sains, peut entraîner une prise de poids.
  • Hydratez-vous : Buvez suffisamment d’eau tout au long de la journée. Parfois, la soif est confondue avec la faim.

2. Pratiquer une activité physique régulière

activité physique

L’activité physique est un élément clé de la perte de poids et de la santé en général. Elle vous aide à brûler des calories, à renforcer vos muscles et à améliorer votre bien-être général. Voici comment vous pouvez intégrer l’exercice dans votre vie :

  • Trouvez une activité que vous aimez : Que ce soit la marche, la danse, la natation ou la musculation, choisissez une activité que vous appréciez. Cela rendra plus facile de rester régulier.
  • Planifiez des séances d’exercice : Établissez un programme d’entraînement régulier, en fonction de vos besoins et de votre emploi du temps. Il est conseillé de pratiquer au moins 150 minutes par semaine.
  • Commencez lentement : Si vous êtes novice en matière d’exercice, commencez par des activités légères et augmentez progressivement l’intensité.
  • Trouvez un partenaire d’entraînement : L’entraînement avec un ami peut être motivant et amusant.

3. Prendre des médicaments pour la perte de poids

médicaments surpoids

Dans certains cas, malgré des efforts considérables en matière de régime et d’exercice, la perte de poids peut être difficile à atteindre. C’est à ce moment que les médicaments pour la perte de poids peuvent être envisagés. Toutefois, il est essentiel de les utiliser sous la supervision d’un professionnel de la santé.

Voici les principaux types de médicaments :

  • Les suppresseurs d’appétit : Ils agissent sur le cerveau pour couper la faim.
  • Les absorbeurs de graisse : Ils absorbent les graisses alimentaires dans les organes digestifs.
  • Les bruleurs de graisse : Ils influencent le métabolisme pour augmenter la dépense énergétique du corps.
  • Les régulateurs de glycémie : Pour les personnes obèses atteintes de diabète, certains médicaments peuvent réguler le taux de sucre dans le sang.

4. Obtenir l’aide d’un professionnel de la santé

clinique embonpoint

Il n’est pas facile de surmonter ce défi seul et il peut être judicieux de demander l’aide d’un professionnel de santé. Notre clinique Medispa Physimed propose un programme de perte de poids unique combinant plusieurs outils pour vous aider à atteindre votre objectif de poids.

Le programme repose sur trois éléments clés : la nutrition, l’exercice physique et certains médicaments. Nous proposons des médicaments sécuritaires et éprouvés qui peuvent aider à réduire la faim et à augmenter la satiété, ce qui vous permet de contrôler plus facilement vos portions et de faire des choix alimentaires plus sains. Voici ce que notre programme de perte de poids comprend.

Première évaluation avec un médecin

Votre première évaluation avec un médecin comprend un examen médical complet et différents tests de laboratoires permettant de fixer vos objectifs de perte de poids. A partir des différentes données, le médecin pourra établir votre programme personnalisé basé sur la nutrition, l’exercice et la médication.

Analyses sanguines et analyses de laboratoire complètes

Dans le cadre de notre programme de perte de poids, nous accordons une grande importance à la santé et au bien-être de nos participants. C’est pourquoi nous effectuons des analyses sanguines et des analyses de laboratoire complètes. Ces examens approfondis nous permettent de mieux comprendre la physiologie de chaque individu, en identifiant des paramètres tels que les taux de glucose, de cholestérol, d’hormones, et bien d’autres.

Test de composition corporelle

Le test de composition corporelle permet de connaître la composition de votre corps afin de vous proposer un programme ajusté. De nombreuses données sont analysées concernant votre masse graisseuse, votre masse musculaire ou encore votre métabolisme.

Systèmes de surveillance à distance

Grâce à un système de surveillance incluant une montre intelligente et une balance intelligente, votre médecin peut suivre l’évolution de votre poids et votre pratique sportive à distance. Ce suivi personnalisé à la pointe de la technologie ouvre la porte à une approche plus proactive, permettant une prise en charge continue et réactive des besoins de nos patients.

Suivi hebdomadaire en télémédecine

Le programme de Medispa Physimed comprend une rencontre hebdomadaire à distance pour suivre l’évolution du patient dans son programme. La télémédecine représente une solution efficace pour éviter de perdre du temps en déplacements vers la clinique.

Consultation mensuelle en clinique

Le patient est amené à rencontrer son médecin une fois par mois à la clinique Medispa Physimed. L’objectif de cette rencontre et de réaliser une nouvelle analyse corporelle, ajuster la médication et établir le programme pour le mois suivant. Des programmes de 3 mois à plus d’1 an sont disponibles en fonction de vos objectifs.

Dans cette vidéo, le Dr Albert Benhaim, médecin à la clinique Medispa Physimed, présente les avantages du programme de perte de poids :

Programme de maintenance

La perte de poids n’est pas seulement une question de kilos perdus, mais de maintien à long terme. Vous pouvez également demander à nos médecins de vous aider à maintenir un mode de vie sain pour conserver vos résultats.

5. Remodeler son corps après la perte de poids

clinique embonpoint

Suite à la perte de poids, de nombreuses personnes souhaitent sculpter leur corps en se débarrassant de l’excès de graisse tenace dans des zones ciblées, ou en resserrant leur peau après une perte de poids significative. Grâce à des technologies de pointe non-chirurgicales telles que TruSculpt id et TruSculpt Flex de Cutera, ces objectifs deviennent plus accessibles que jamais. Pour en savoir plus sur ces solutions révolutionnaires, n’hésitez pas à nous contacter.

Clinique de l’embonpoint à Montréal

En combinant les 5 étapes de cette stratégie, vous mettez toutes les chances de votre côté. Si vous cherchez un soutien professionnel pour votre perte de poids, la clinique Medispa Physimed à Montréal (Groupe ELNA Médical) propose un programme et un accompagnement personnalisés pour les personnes en surpoids ou obèses. Notre équipe de professionnels de la santé est là pour vous guider à chaque étape de votre parcours.

Prendre rendez-vous

Medispa Physimed

Chez Medispa Physimed (Groupe ELNA Médical), nous comprenons que la perte de poids est un défi difficile à relever seul. C’est pourquoi nous vous proposons un programme et un accompagnement personnalisé pour retrouver confiance en vous et améliorer votre état de santé.

Apnée du sommeil : causes, symptômes et traitements

On estime que 30 % des adultes canadiens courent un risque élevé d’avoir ou de présenter de l’apnée du sommeil. Se caractérisant par une perturbation de la respiration qui interrompt le sommeil, ce trouble du sommeil peut présenter de nombreux risques jusqu’à causer des somnolences diurnes dangereuses, contribuer à une hypertension artérielle, des accidents vasculaires cérébraux et des infarctus. Dans cet article, découvrez comment reconnaître l’apnée du sommeil et que faire en cas de symptômes. Pensez à contacter une clinique spécialisée pour plus de renseignements.

Contacter une clinique du sommeil

Quelles sont les causes de l’apnée du sommeil ?

Elle se manifeste sous 3 formes :

  • L’apnée obstructive du sommeil (AOS), la forme la plus fréquente, survient lorsque l’air ne peut pas atteindre les poumons parce que les voies aériennes se sont affaissées. L’AOS touche approximativement 24 % des hommes d’âge moyen et 9 % des femmes d’âge moyen au Canada.
  • L’apnée centrale du sommeil est plus rare, elle se produit quand le cerveau omet d’envoyer les signaux qui assurent une prise régulière d’oxygène pendant le sommeil. 
  • L’apnée du sommeil mixte, comme son nom l’indique, associe les 2 autres formes d’apnée. Elle se manifeste d’abord par une apnée centrale qui évolue ensuite vers l’apnée obstructive du sommeil.

Quels sont les symptômes ?

Malheureusement, la plupart des personnes atteintes d’apnée du sommeil ignorent leur état. Mais certains symptômes peuvent survenir en dehors des phases de sommeil. Pensez aussi à demander l’avis de la personne avec qui vous dormez !

Les principaux symptômes sont les suivants :

  • Ronflements bruyants
  • Pauses fréquentes dans la respiration, suffocations ou étouffements pendant le sommeil
  • Insomnies ou réveils fréquents pendant la nuit
  • Mal de gorge, bouche sèche ou maux de tête au réveil
  • Fatigue et étourdissements au réveil
  • Somnolence dans la journée
  • Problèmes de libido ou d’érection
  • Problèmes de surpoids. L’apnée du sommeil peut être liée à l’obésité.

L’apnée du sommeil peut aussi causer des maux de tête, des troubles de mémoire et de la dépression. Dans les cas graves, il arrive que certains troubles de santé apparaissent ou soient aggravés par l’apnée, notamment les suivants : hypertension artérielle, crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, troubles de la fonction cardiaque (par exemple une insuffisance cardiaque et des arythmies). Si vous avez remarqué un de ces symptômes, prenez rendez-vous avec un spécialiste ou votre médecin de famille.

Comment diagnostiquer l’apnée du sommeil ?

Votre médecin traitant vous posera des questions pour établir si vous subissez les symptômes de l’apnée du sommeil. Il pourrait procéder à un examen physique pour voir si les voies aériennes sont bloquées, mesurer la pression artérielle, ou encore prescrire des analyses sanguines et des examens de la fonction cardiaque afin de vérifier s’il y a des complications, ou pour exclure la possibilité d’autres affections.

Pour confirmer son diagnostic, votre médecin pourrait vous prescrire une ordonnance pour un test d’apnée du sommeil, à réaliser par le biais d’une clinique du sommeil telle que Neurothérapie Montréal. Si vous n’avez pas de prescription, vous pouvez aussi prendre rendez-vous directement avec la clinique et obtenir une consultation de 15 min sans frais via le site Web.

Test d’apnée du sommeil

Après une première consultation téléphonique gratuite avec un membre de l’équipe sénior, vous serez invité à une consultation en clinique. En fonction de votre situation, nos spécialistes vous proposeront différents types d’étude :

  • Étude en clinique : aussi connue sous le nom de polysomnogrammes (PSG), vous passerez une nuit et/ou une journée en clinique où vous serez surveillé et assisté par un technologue du sommeil. Des capteurs sont appliqués pour enregistrer les ondes cérébrales (EEG), les mouvements oculaires (EOG), le tonus musculaire (EMG) et ainsi, évaluer les stades du sommeil. L’étude peut se faire en continue ou en fractionnée.
  • Étude à domicile : version simplifiée de l’étude en laboratoire, l’étude à domicile se concentre sur la respiration nocturne pour diagnostiquer ou exclure l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Elle utilise moins de capteurs.

Les résultats sont ensuite analysés par un spécialiste qui vous proposera également un traitement adapté.

Comment soigner l’apnée du sommeil ?

Il n’existe pas de médicaments pour traiter l’apnée du sommeil, mais plusieurs traitements sont efficaces et peuvent être proposés par les cliniques du sommeil telles que Neurothérapie Montréal :

  • Thérapies à pression positive (PAP) : Des machines telles que les ventilateurs CPAP, BiLevel, AVAP et Servo sont utilisées pour aider les voies respiratoires du patient à rester ouvertes pendant le sommeil. Jusqu’à maintenant, c’est le type de traitement qui s’est avéré le plus efficace, quelle que soit la cause de l’apnée. Les personnes concernées constatent souvent une différence après seulement 1 ou 2 nuits.
  • Mesures comportementales pour les troubles du sommeil : Traitements non chirurgicaux visant à traiter les troubles liés au sommeil et à la respiration.
  • Appareils buccaux : Empêchent l’obstruction des voies respiratoires.
  • Thérapie de position : Entraîne à dormir sur le côté, afin de résoudre ou de réduire les problèmes respiratoires pendant le sommeil.

Les changements apportés au mode de vie permettent aussi d’atténuer certains cas d’apnée du sommeil. Si l’apnée est liée à l’obésité, une perte de poids résout souvent le problème. En outre, cesser de fumer, éviter l’alcool et les calmants sont des mesures utiles.

Clinique pour les troubles du sommeil à Montréal

La meilleure façon d’améliorer la qualité de votre sommeil est de consulter un spécialiste en médecine du sommeil qui vous aidera à poser un diagnostic et à trouver un traitement adapté.

Chez ELNA Médical, nous aidons nos patients à reprendre le contrôle de leurs nuits. Notre clinique de médecine du sommeil Neurothérapie Montréal offre des services de pointe pour évaluer et traiter les troubles du sommeil : apnée, narcolepsie, insomnie, syndrome des jambes sans repos / troubles du mouvement des membres et rythme circadien. Planifiez une consultation dès maintenant et obtenez un rendez-vous rapide.

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Ne laissez pas de mauvaises nuits gâcher votre quotidien ! Notre clinique Neurothérapie Montréal met à votre disposition ses spécialistes, pour évaluer et traiter les troubles du sommeil qui affectent votre bien-être mental et physique.

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Arrêter de fumer – techniques et conseils

Cesser de fumer demande du temps et de la pratique. Mais les avantages en valent la peine ! Certaines stratégies fonctionnent mieux pour certaines personnes que pour d’autres. Découvrez les différentes solutions et aides pour arrêter de fumer.

Les médicaments qui aident à cesser de fumer

Les médicaments utilisés pour soutenir le processus d’arrêt du tabac comprennent les thérapies de remplacement de la nicotine (TRN), qui sont conçues pour aider à atténuer les symptômes de sevrage et les envies de fumer. Les TRN contiennent de la nicotine sans les autres substances chimiques nocives présentes dans le tabac. Les TRN sont en vente libre en pharmacie et se présentent sous différentes formes : gommes à mâcher, timbres à la nicotine, inhalateurs, pastilles et vaporisateurs buccaux. Parmi les autres médicaments utilisés pour arrêter de fumer, on trouve le bupropion et la varénicline. La recherche a montré que les médicaments, lorsqu’ils sont utilisés tel qu’indiqué et combinés à des groupes de soutien ou à une thérapie, peuvent augmenter les chances de succès. Pour savoir quels médicaments pourraient le mieux vous convenir, consultez votre médecin.

Les groupes de soutien et l’aide psychologique

Les programmes de groupe de soutien sont habituellement basés sur la rencontre de petits groupes de personnes essayant de cesser de fumer. Ils peuvent augmenter vos chances de réussite et vous motiver à rester sur la bonne voie. Pour trouver les groupes de désaccoutumance au tabac de votre communauté, communiquez avec votre service de santé publique local.

Il existe d’autres moyens de trouver du soutien, notamment les lignes d’assistance téléphonique, les forums en ligne, les sites web interactifs, les applications pour téléphones intelligents et les services de messagerie textuelle. Les programmes de thérapie individuelle peuvent varier du simple conseil, à la consultation offerte par un professionnel de soins de la santé, jusqu’à des consultations individuelles intensives fournies par des cliniques spécialisées. Pour savoir si une consultation individuelle serait la solution appropriée dans votre cas, veuillez consulter votre médecin.

Petits conseils pour cesser de fumer

Le processus de l’arrêt du tabagisme est peut-être difficile, mais on peut y arriver ! Voici quelques conseils pour vous aider :

  • Élaborez un plan d’action pour augmenter vos chances de cesser de fumer. En le faisant par écrit, vous penserez plus précisément à ce que vous devrez faire et à votre façon de procéder.

    Essayez de mettre en œuvre les astuces ci-après :
    – Choisissez un jour qui deviendra votre date d’arrêt du tabagisme. Notez cette date;
    – Dressez la liste des bienfaits les plus importants de la désaccoutumance au tabac et lisez-la avant de cesser de fumer, puis après. Utilisez cette liste durant la période de sevrage pour vous rappeler les raisons de votre arrêt du tabagisme;
    – Faites la liste des situations où vous fumez et des raisons qui vous poussent à allumer une cigarette. Cela vous aidera à repérer les déclencheurs vous poussant vers le tabac;
    – Établissez une liste d’activités amusantes et saines auxquelles vous pourrez vous livrer pour remplacer le tabagisme quand vous aurez l’envie de fumer;  

  • Évitez les déclencheurs qui vous poussent à fumer. À compter du jour où vous renoncez au tabac, éliminez ces déclencheurs ou évitez-les. Par exemple, si vous associez le café au tabac, essayez plutôt de boire du thé ou de l’eau. Si vous fumez habituellement à l’occasion de fêtes, trouvez d’autres façons de rencontrer vos amis jusqu’à ce que vous vous sentiez en mesure d’affronter ces situations en toute confiance et sans désagrément;  
  • Abstenez-vous de porter sur vous des allumettes, un briquet ou des cigarettes;  
  • Allumez chaque jour votre première cigarette 1 heure plus tard que d’ordinaire. Après la première cigarette, quand vous aurez de nouveau l’envie de fumer, retardez encore l’allumage de 15 minutes ou 30 minutes. À chaque fois que vous repoussez l’allumage, vous prenez le contrôle de la situation;  
  • Apprenez à reconnaître les symptômes de sevrage qui pourraient apparaître, et songez à élaborer des techniques d’adaptation;  
  • Bougez ! Contrairement à la cigarette, l’exercice est la façon idéale de vous détendre et de vous sentir mieux;  
  • Créez votre propre réseau de soutien. Demandez l’aide d’un proche ou d’un membre de la famille, de votre médecin, d’une connaissance que vous estimez et qui a récemment cessé de fumer, ou d’une personne qui souhaite cesser de fumer en même temps que vous.

Consultez un médecin pour arrêter de fumer

Votre médecin de famille est la personne à privilégier pour vous accompagner dans votre sevrage. Contrairement à des groupes de soutien, il a l’avantage de connaître votre état de santé actuel et votre historique médical. Il peut vous conseiller avec les stratégies adéquates, vous prescrire les premiers traitements et vous orienter vers des spécialistes si nécessaire. N’hésitez pas à consulter un médecin pour en savoir plus !

En savoir plus


Besoin d’aide ? Les services de médecine familiale d’ELNA Médical facilitent l’accès à des soins de santé complets et préventifs à chaque étape de votre vie.

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Santé en automne

Préparez-vous pour des tas de feuilles, un festin en l’honneur du jour de l’Action de grâces, et le plaisir de découvrir la récolte d’automne.

Craquez pour ces 10 aliments d’automne

Le passage de l’été à l’automne peut être empreint d’une amère douceur : il entraîne le rangement des vêtements d’été, la sortie des lainages, la mise en vigueur des mesures de précaution appropriées pour la saison des rhumes et de la grippe, et le déploiement des tactiques qui vous permettront de faire front à votre allergie à l’herbe à poux. Mais le passage d’une alimentation saisonnière à l’autre n’est rien de moins que plaisant – et piquant et goûteux et super-nutritif.

Laissez-vous séduire par ces 10 aliments d’automne bons pour la santé.

Les betteraves : elles sont polyvalentes, faibles en calories, naturellement sucrées et abondent en B-ienfaits nutritifs. Les betteraves sont pleines de folate, une vitamine B essentielle à la croissance des cellules, surtout durant la grossesse. Elles regorgent de 2 autres éléments pour le B-ien être de leurs consommateurs, à savoir la bétacyanine, un pigment qui serait un puissant antioxydant, et la bétaïne, un nutriment qui a des vertus protectrices pour le cœur. Les betteraves sont également une bonne source de fibres alimentaires.

Les canneberges : écarlates et acidulées, les canneberges se récoltent en automne quand les feuilles du plant tournent elles-mêmes au rouge. Qu’elles soient cueillies sur un buisson dans la nature ou cultivées dans des bassins sablonneux peu profonds, les canneberges abondent en fibres alimentaires et en vitamine C. Parsemez une poignée de canneberges sur une salade de fruits, ajoutez-en à une vinaigrette ou à du gruau fumant, ou garnissez-en la pâte des muffins et des biscuits avant de la mettre au four.

Les choux de Bruxelles : ces choux miniatures appartiennent à la famille des plantes crucifères appelée brassicacées, au même titre que le brocoli, le chou vert frisé et les épinards. Bien que les choux de Bruxelles figurent fréquemment en tête du palmarès des légumes les moins aimés, ils méritent d’être connus. Coupez une tasse de ces bourgeons en quartier et braisez-les avec vos fines herbes et épices préférés pour concocter une délicieuse dose de vitamines et de minéraux. Les choux de Bruxelles sont riches en vitamine K, qui régule le métabolisme des os et la coagulation du sang.

La citrouille et les autres courges : les couleurs riches et intenses de la citrouille et des différentes courges donnent une idée des copieux nutriments qu’elles renferment. Elles regorgent de vitamine A présente sous forme de bêta-carotène, un antioxydant indispensable à la santé de la vision. Il peut aussi stimuler le système immunitaire et protéger le corps contre les dommages causés par les radicaux libres susceptibles de provoquer des troubles cardiaques et vasculaires ainsi que le cancer. Les courges procurent une grande quantité de potassium, un minéral qui joue un rôle régulateur dans le fonctionnement des reins et du cœur, ainsi que des muscles et des nerfs. Vous trouverez aussi dans ces excellents fruits une grande quantité de fibres alimentaires qui contribuent à la baisse du mauvais cholestérol, au maintien de la santé intestinale et de l’équilibre du taux de glycémie.

Les figues : les figues sont de petits fruits charnus pauvres en calories, mais bourrés d’éléments nutritifs bons pour vous. Non seulement les figues regorgent de potassium, un élément essentiel au bon fonctionnement du cœur, des reins, et des muscles, mais elles offrent aussi une bonne dose de calcium qui joue un rôle important dans la formation des os. En outre, une tasse de figues fraîches fournit 25 % de l’apport quotidien recommandé en fibres alimentaires. Comme tous les fruits, les figues sont une source formidable de vitamines antioxydantes. De plus, les extraits de thé à base de feuilles de figuier seraient susceptibles d’avoir un effet favorable sur la santé des personnes atteintes de diabète.

Le panais : les panais ne figurent pas en première place sur beaucoup de listes de « superaliments », mais c’est tout simplement parce que d’autres légumes ont tendance à les éclipser. Ils ressemblent un peu à des carottes pâles, alors qu’en vérité ils contiennent bien plus de potassium et de folate que les carottes, et la santé du cœur les apprécie. Le folate est une vitamine B essentielle à la formation de cellules saines, et son insuffisance a été liée au cancer et à des malformations congénitales. La teneur des panais en protéines est peut-être 50 % moindre que celle des pommes de terre, mais ils se contiennent davantage de fibres alimentaires.

Les patates douces et les ignames : que votre choix se porte sur la familière patate douce ou sur l’igname plus difficile à trouver, vous mangerez dans chaque cas un légume nutritif et faible en calories. Les patates douces renferment davantage de fer et elles constituent une meilleure source de vitamine A aux propriétés antioxydantes, mais les ignames contiennent davantage de fibres alimentaires. Elles sont toutes deux à peu près sur le même rang en ce qui concerne l’apport en vitamine B6 nécessaire à la santé du cœur, mais les ignames surpassent les patates douces en potassium nécessaire pour le bon fonctionnement du cœur, des reins et des muscles.

Les poires : bien que sa chair soit moins dense, plus douce et plus délicate que celle de la pomme, la poire fournit tout autant de vitamine C et de fibres alimentaires que sa cousine. Ne manquez pas d’ajouter au profil de la poire les bienfaits antioxydants du cuivre qu’elle renferme et les propriétés de sa texture juteuse, à la fois fondante et fine qui en font un bon choix pour les desserts pochés, les salades et les céréales chaudes.

Les poivrons : croquez à belles dents dans les poivrons quand ils sont en saison, c’est-à-dire d’août en octobre, pour profiter au mieux des vertus de leur chair croquante de couleur vive. Sans la capsaïcine qui rend les autres piments si brûlants, les poivrons confèrent aux mets une saveur plus fraîche, plus légère et plus douce. Et un poivron moyen fournit plus de vitamine C que ce dont vous avez besoin en une journée! Dévorez les poivrons crus en bâtonnets, faites-les sauter avec une protéine maigre comme le tofu ou le poulet ou avec d’autres légumes, ou coupez-les en dés dans une salade pour ajouter un peu de croquant.

Les pommes : alors, comment aimez-vous vos pommes? Ce n’est pas par hasard que la pomme, ce super fruit magique censé éloigner le médecin, figure depuis bien longtemps parmi les denrées de la récolte d’automne. La pomme, dont l’apport calorique est juste au-dessous de 100 calories, procure aussi de la vitamine C et beaucoup de fibres alimentaires aux effets salutaires. Les fibres alimentaires solubles et insolubles que l’on retrouve dans les pommes facilitent la digestion et influent favorablement sur les taux de cholestérol. Étant donné le grand nombre de variétés de pommes, vous pourriez manger une pomme par jour et ne jamais vous lasser de leur saveur tantôt acide, tantôt douce, mais toujours bonne pour vous.

Dinde : trucs et astuces

Pour un grand nombre de personnes, la préparation de la dinde du jour de l’Action de grâce représente l’un des plus grands défis culinaires et sanitaires de l’année. La vue de cette grosse volaille crue pourrait soulever des questions. Étant donné que mieux vaut prévenir que guérir, le moment est venu de concocter quelques réponses.

Comment conserver la dinde?

Si vous comptez cuire la dinde dans deux ou trois jours, gardez-la au réfrigérateur. Sinon, mettez-la au congélateur. Ne la laissez pas à la température ambiante, car cela peut favoriser la multiplication des bactéries nocives.

Combien de temps prendra la décongélation de cette volaille?

Ne décongelez jamais une dinde sur un plan de travail, à la température ambiante. Choisissez au contraire une solution plus sûre. Vous pourriez la mettre au réfrigérateur enveloppée dans du plastique ou reposant dans un grand plat profond qui recueillera les écoulements. Ou, passez-la tout simplement au four à micro-ondes, et déterminez la durée et la température de décongélation en consultant le manuel du four à micro-ondes ou une recette. Vous pouvez également décongeler la dinde dans son emballage étanche à l’air d’origine et la décongeler dans de l’eau froide. Changez l’eau toutes les 30 minutes afin qu’elle demeure suffisamment froide.

Combien de temps prendra sa cuisson à point?

Comptez 30 minutes de cuisson pour chaque kilo de dinde (15 minutes par livre). Réglez la température du four à 165 °C (325 °F) ou davantage. Avant d’utiliser un sac pour la cuisson au four, commencez par lire attentivement le mode d’emploi. Enfoncez un thermomètre à viande dans une cuisse ou la poitrine pour voir si la température interne de la dinde a atteint 85 °C (165 °F). Cette température indique que la dinde devrait être cuite à point. Assurez-vous que la viande est tendre et que le jus a perdu sa teinte rosée. Si vous farcissez votre dinde, attendez-vous à ce que cela prenne 15 à 30 minutes de plus.

Quelles sortes de bactéries sur et dans la dinde pourraient nous rendre malades, ma famille et moi?

La dinde, tout comme d’autres volailles, peut être porteuse de bactéries susceptibles de causer une intoxication alimentaire, notamment la salmonelle et la campylobactérie. Une cuisson appropriée tuera la plupart des bactéries; la dégustation de la dinde ne posera alors pas de danger. Il est tout de même essentiel que les personnes qui manipulent des aliments suivent les lignes directrices relatives à la sécurité alimentaire afin de prévenir une contamination croisée durant la préparation du repas. Évitez de toucher les liquides et les écoulements provenant de la dinde crue. Lavez-vous minutieusement les mains avec de l’eau et du savon avant de toucher les aliments et après. Procédez de la même façon avec les assiettes, les ustensiles, les serviettes et les planches à découper avant de les utiliser pour autre chose. Les planches à découper en matière plastique sont plus faciles à assainir que celles en bois. Si vous le pouvez, réservez une planche à découper aux viandes et à la volaille et une autre aux légumes et divers autres aliments.

De toute façon, la dinde est-elle vraiment bonne pour la santé?

La dinde est une source de protéine maigre faible en calories. Elle contient aussi du tryptophane, un acide aminé réputé pour sa capacité d’induire la somnolence. Cependant, ne blâmez pas la dinde pour votre somnolence post-souper, mais bien la forte teneur en glucides de votre festin.

Empilez les restes de dinde sur des tranches de pain à grains entiers et préparez des sandwichs du lendemain du jour de l’Action de grâces, ou déchiquetez la viande qui servira de base à une soupe à la dinde. Mais afin de tirer le meilleur parti des vestiges du festin, réfrigérez tous les restes dans les 2 heures qui suivent leur sortie du four.

Ratissage : petits conseils sages

Quand les journées commencent à raccourcir, les feuilles tournent du vert au jaune, au rouge, au marron, à l’orangé. La voûte des arbres si verdoyante en été se transforme en un arc-en-ciel aux couleurs chatoyantes de l’automne, et nombreuses sont les personnes qui suivent d’un regard mélancolique la chute des feuilles. Certaines, plus terre-à-terre, pensent tout simplement : « Maintenant, il faut que je les ramasse! »
Si un tapis de feuilles mortes vous attend, vous avez non seulement besoin d’un râteau, mais aussi de quelques rappels de sûreté en matière de ratissage.

Attendez la chute finale : avant de prendre votre râteau, attendez que toutes les feuilles soient tombées. À part le déblayage des plus gros tas de feuilles dans les allées, il est préférable de prévoir un grand ratissage. Les petits nettoyages rapides pourraient vous tenter de faire des entorses aux principes de sécurité d’usage et glisser, tomber ou vous retrouver perclus de douleurs musculaires.

Choisissez vos outils judicieusement : le bon râteau pour vous n’est pas nécessairement le bon râteau pour quelqu’un d’autre. Faites les magasins jusqu’à ce que vous en trouviez un dont le manche convient à votre taille. Et, tandis que vous pourriez succomber à la tentation d’acheter un râteau léger en matière plastique plus économique, prenez garde, car plus le râteau est léger, plus vous devrez déployer de l’énergie pour entasser et ramasser les feuilles mouillées. Optez pour un râteau au manche antidérapant. Des râteaux ergonomiques, qui sont maniables, spécialement conçus pour votre bien-être et un ramassage sans douleur, sont également disponibles.

Habillez-vous en conséquence : portez des vêtements légers, mais suffisamment chauds et ne retenant pas la transpiration qui pourrait s’accumuler. Vos chaussures devraient offrir un bon support, être confortables et munies de semelles antidérapantes au cas où vous devriez marcher sur des feuilles mouillées. Enfilez des gants solides, à la prise antidérapante afin de pouvoir tenir le manche du râteau en toute sécurité. Si vous êtes allergique aux moisissures et au mildiou, essayez de porter un masque qui vous couvrira le nez et la bouche.

Prévoyez une séance d’échauffement : vous estimez peut-être que le ratissage ne constitue pas une séance d’exercices à proprement parler, mais vous pouvez brûler près de 300 calories en maniant le râteau pendant une heure! Faites quelques pas avant de commencer afin de stimuler votre circulation sanguine. Ajoutez quelques étirements par mesure de précaution pour prévenir le claquage des muscles des épaules, du cou et du dos. En outre, des flexions latérales du torse et des flexions des genoux vers la poitrine sont des mouvements qui aideront à vous détendre et à vous préparer à toutes les tâches du ratissage, y compris les flexions et le levage requis.

Adoptez une bonne posture pendant le ratissage : votre cou et votre dos seront beaucoup plus heureux si vous gardez le dos droit en position verticale, et si vous ratissez les feuilles qui se trouvent sur votre côté en changeant de temps à autre la position de la main dominante sur le manche du râteau. Penchez-vous en fléchissant les genoux, et non pas en vous courbant, lorsque vous ramassez les tas de feuilles. Et évitez les mouvements de rotation lorsque vous lancez des feuilles. Faites plutôt un pas de côté pour que tout votre corps change de position, pas seulement vos épaules et votre dos.

Faites des pauses : le ratissage exige des mouvements répétitifs qui peuvent s’avérer douloureux après quelque temps. Faites une pause toutes les 10 ou 15 minutes. Avalez quelques gorgées d’eau pour rester hydraté et étirez-vous pour libérer la tension qui pourrait s’être accumulée.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2022. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/Sante-en-automne

La vie en ligne : est-elle saine?

Comme nous consacrons de plus en plus d’heures aux activités sur ordinateur, il est temps de faire une pause et de revoir les avantages et les désavantages de notre vie en ligne.

Le réseautage social : visages, espaces et liens

Visualisons notre vie comme une maison, un endroit où nous nous retirons après l’école ou le travail. Un site de réseautage social serait une fenêtre que nous pouvons entrebâiller ou ouvrir tout grand. Si nous le voulons, nous pouvons aussi nous pencher dehors pour être visibles et crier, murmurer ou envoyer des messages.

Parfois, beaucoup de personnes nous entendent, comme lorsque nous affichons les dernières nouvelles à l’intention de nos amis sur Facebook ou Twitter. Parfois, le partage d’information se fait par le biais d’images, comme sur Instagram ou Flickr, des sites de partage de vidéos ou de photos personnelles, ou sur Tumblr, un espace pour afficher tout ce que vous admirez ou les mots qui vous inspirent – photos, chansons, vidéos, citations. Le message peut être léger, ou sérieux et ciblé comme sur les sites de réseautage professionnel du genre LinkedIn.

Les scientifiques sociaux appellent sensibilisation numérique ambiante ce sentiment de connectivité au monde extérieur que nous procurent les sites de réseautage social. Cette forme de sensibilisation ou d’intimité est semblable à un contact physique réel. Un ami fait part de ses symptômes du rhume dans une mise à jour. Un camarade de l’école secondaire affiche les photos de son chien. Nous diffusons les résultats d’un questionnaire de personnalité que nous avons rempli. On dirait des amis qui se regardent par-dessus l’épaule ou qui prennent un café ensemble.

Des millions de personnes ont ainsi pris part aux activités sociales en ligne, motivées principalement par les sentiments d’intimité et de connectivité. Mais au fond de nous-mêmes, nous avons tous des raisons différentes pour transmettre une part de nous-mêmes à ce vaste espace social.

Nous pouvons combler des écarts : Les sites de réseautage peuvent nous aider à maintenir et à cultiver les liens « faibles » dans notre vie. Songez à des collègues, des amis d’amis, des camarades perdus de vue après l’école secondaire ou des cousins vivant dans un autre pays. En entretenant un lien avec ces personnes en ligne, nous sommes en mesure de nous tenir au courant de leur vie d’une manière qui n’aurait pas été possible avant. Cet accès que nous accordons les uns aux autres ouvre la porte à des interactions ultérieures. Vous pourriez découvrir, par exemple, qu’une collègue à qui vous n’avez jamais parlé adore le tricot autant que vous – ou se passionne pour le jazz, ou écoute la même émission à la télévision que vous. Maintenant que vous le savez, vous seriez plus porté à amorcer une conversation, ce qui serait un grand avantage pour les personnes timides.

Nous pouvons renforcer des liens : Les recherches nous apprennent que la plupart des gens utilisent les sites de réseautage pour maintenir leurs relations hors ligne au lieu d’établir de nouvelles relations en ligne. Pour la plupart d’entre nous, malgré les nombreux amis ou suiveurs que nous avons, nous ne communiquons régulièrement qu’avec un noyau d’amis et de parents. Compte tenu du format de beaucoup de sites, il est simplement plus difficile de former de nouveaux liens profonds. Twitter, par exemple, limite vos messages à 280 caractères!

Nous pouvons demander de l’aide : Notre filet arrive à capter beaucoup de personnes. Plus notre réseau est étendu et plus grand sera le nombre de personnes que nous pouvons atteindre si nous avons besoin de réponses, de soutien ou de conseils. Dans votre réseau, il se peut que quelqu’un vous aide à trouver un emploi lucratif ou une relation romantique. Votre réseau pourrait vous mettre sur la piste d’une bonne affaire ou d’un restaurant original dont vous n’auriez jamais entendu parler. Des étudiants affichent leurs sujets de recherche, des journalistes cherchent de l’information pour compléter leurs articles ou des contacts d’entrevue. Avoir un réseau à portée de la main aide parfois à atténuer le sentiment de solitude.

Nous pouvons créer des groupes d’intérêt spéciaux : Disons que vous vous passionnez pour une question touchant votre collectivité, un acteur, un artiste, un événement historique – qu’importe! Des amis ou des collègues peuvent se regrouper pour relever le défi de perte de poids ou d’abandon du tabac. On peut constituer une communauté en ligne pour soutenir une cause commune, un intérêt partagé ou un objectif collectif.

Nous pouvons cultiver notre créativité : Les peintres et les photographes peuvent numériser et afficher leurs œuvres. Des musiciens amateurs peuvent télécharger et partager leurs nouvelles chansons. De nombreux sites offrent la possibilité d’archiver et de partager des images, des citations, des vidéos et des chansons qui vous inspirent. Les visiteurs peuvent visualiser les travaux créatifs et faire des commentaires. Ces sites servent ainsi de babillards, de galeries, de chargeurs de disques et d’albums virtuels.

Nous pouvons explorer : Ne sommes-nous pas suffisamment occupés maintenant? Pourquoi ajouter d’autres choses que nous devons tenir à jour, consulter et gérer? En fait, lorsque nous publions nos créations numériques sur la plupart de ces réseaux sociaux, les gens sont libres de les consulter – ou pas. À la différence d’un courriel, qui doit être lu et auquel nous devons répondre, nos messages et nos photos sont simplement affichés sur ces réseaux; nos amis, suiveurs ou relations peuvent choisir d’y accéder et décider s’ils veulent y réagir ou non. Si vous suivez 100 personnes sur Twitter, vous n’irez probablement pas prendre connaissance de chaque mise à jour ni suivre chaque lien proposé. Nous passons en revue, prenons connaissance et filtrons. C’est ainsi prévu et entendu.

Je blogue, donc je suis

Maintenant, la plupart d’entre nous savent ce qu’est un blogue : un journal en ligne. En fait, c’est une chronique en ligne de tout et de n’importe quoi, le contenu du blogue relève totalement de la volonté de son créateur. Les blogues poussaient comme des mauvaises herbes au début des années 2000, lorsque les logiciels de blogage sont devenus accessibles et conviviaux. Beaucoup d’entreprises lançaient leur blogue, et des millions de personnes se sont mis à créer leurs sites personnels. Ces sites servent d’outil de relation publique pour un acteur en difficulté, de centre d’information pour une église ou d’exutoire pour des odes anonymes d’un poète. 

Le simple acte de divulguer – faire part de nos pensées, de nos idées et de nos sentiments à d’autres – peut nous soulager. C’est probablement pourquoi nombre de gens paient des psychothérapeutes. C’est la raison pour laquelle bien des gens écrivent un journal, des lettres d’amour et des livres. Et c’est aussi ce qui explique que les gens tiennent un blogue.

Le fait d’écrire sur un sujet émotionnel a été associé à une réduction du stress et à une amélioration des résultats scolaires. La santé physique en bénéficie aussi : certaines recherches ont permis d’observer qu’après une période d’écriture régulière, les gens peuvent prendre moins de congés de maladie au travail, nécessiter moins de rendez-vous auprès du médecin ou voir leur fonction immunitaire se renforcer.

La tenue d’un journal est parfois encouragée quand quelqu’un doit composer avec un diagnostic ou un traitement médical difficile. L’écriture offre aux patients un moyen d’expression de soi et la possibilité de se vider le cœur du trop-plein d’émotions et de sensations, ce qui caractérise souvent le fait de vivre avec une maladie ou un problème de santé. Il suffit d’afficher ces journaux en ligne dans un format de blogue pour que l’écriture prenne une nouvelle dimension, un nouveau pouvoir : elle est maintenant accessible aux autres qui se trouvent dans des situations semblables et qui peuvent y réfléchir, réagir et répondre. Voilà l’occasion de bâtir une nouvelle communauté basée sur l’ouverture après une expérience partagée.

L’élément social permet donc de distinguer le blogage de l’écriture pour soi. Le blogage allie l’expérience cathartique de l’écriture et le « capital social » – amitiés, relations communautaires – que vous pouvez acquérir en établissant des liens en ligne avec d’autres. Et avec le gain du capital social, vous pourriez accroître votre sentiment de bien-être en général.

Vous songez à vous lancer dans la blogosphère? Voyez d’abord les pour et les contre.

Pour :

  • Le blogage donne un sentiment d’appartenance : Les personnes qui bloguent et livrent leurs pensées et leurs émotions à un auditoire ressentent un sentiment d’appartenance accru. Dans un monde où l’on peut se sentir de plus en plus isolé, les blogues peuvent réunir des personnes ayant les mêmes intérêts ou valeurs pour former un nouveau type de communauté, ouvrant la porte à l’amitié et au soutien social.
     
  • Le blogage fait naître des amitiés : À mesure qu’une personne blogue, répond aux commentaires et acquiert un lectorat, son réseau social s’étend et se renforce. Elle peut consolider ses relations avec des amis existants ou créer de nouvelles connaissances qui deviendraient un jour des amis. Les amitiés bâties en ligne peuvent devenir aussi réelles que des relations hors ligne, tout aussi fondées sur l’engagement et le soutien.
     
  • Le blogage est inclusif : La plateforme en ligne n’est pas réservée uniquement aux extravertis et à ceux qui recherchent de l’attention. Vous pouvez choisir de vous ouvrir aux autres et d’être présent sur votre blogue ou de maintenir l’anonymat. C’est un milieu sans risque où les contraintes sociales habituelles – maladresse, insécurité, timidité et hésitation à aborder les sujets délicats – n’interviennent pas.

Contre :

  • Le blogage comporte un risque d’accoutumance : Une fois que vous avez eu la piqûre du blogage, vous n’arriverez peut-être plus à vous en passer. Sans aucun doute, c’est amusant de recueillir des commentaires, de rencontrer d’autres personnes et de voir le nombre de visiteurs augmenter sur votre blogue. Mais dans un cycle de nouvelles de 24 heures sur Internet, les blogueurs peuvent devenir compulsifs quant à la fréquence d’affichage ou à l’idée d’obtenir une exclusivité sur des camarades blogueurs. Les excès de blogage peuvent occasionner des nuits blanches et du stress, et vous priver de temps précieux pour vos relations hors ligne.
     
  • Le blogage vous expose aux critiques : Il s’agit d’un risque que nous courons chaque fois que nous nous livrons aux autres. Sur Internet, cette vulnérabilité prend la forme de la fonction « commentaire ». Révélez vos émotions ou publiez vos opinions sur votre blogue et vous vous exposez aux commentaires vous attaquant, vous examinant ou réfutant vos écrits. La bonne nouvelle est qu’en général, les gens recherchent des blogues en fonction d’un intérêt commun et les parcourent de leur propre gré; la plupart des commentaires et des interactions sont donc positifs.

Collé à l’écran?

Malgré le potentiel du réseautage social à soutenir notre santé mentale, émotive et même physique, il y a des mises en garde à considérer.

Les jeunes enfants se trouvent particulièrement à risque, car ils sont exposés aux écrans à un âge de plus en plus jeune. Certains font leur entrée en ligne dès leur première année de vie, alors que les parents publient leurs photos de bébé, les anecdotes personnelles et les comptes rendus en ligne. Dire que nous craignions de voir nos parents sortir nos photos de bébé ou les vidéos de famille. Les enfants de nos jours peuvent voir quelqu’un googler leur nom et trouver sur YouTube des vidéos les montrant courir en couches!

En matière de temps d’écran, la Société canadienne de pédiatrie recommande :

  • d’éviter que les enfants de moins de 2 ans passent du temps devant des écrans.
  • que les enfants âgés de 2 à 5 ans ne passent pas plus de 1 heure par jour devant des écrans.
  • que les enfants de plus de 5 ans ne passent pas plus de 2 heures par jour devant des écrans.

Comparons cela aux chiffres publiés par Statistique Canada : environ 76 % des enfants âgés de 5 à 11 ans passent plus de 2 heures par jour devant des écrans.

Ce n’est pas nouveau d’apprendre qu’un enfant arrive à la maison après l’école et, durant le reste de l’après-midi et toute la soirée, passe d’un écran à l’autre jusqu’à l’heure du coucher : texto, réseaux sociaux, jeux sur ordinateur, émission à la télé, clavardage en ligne et dodo. Qui sait? Il peut s’endormir et rêver qu’il parvient à un niveau supérieur dans son jeu vidéo favori. Outre un sommeil sans repos, quels sont les dangers d’une vie collée à l’écran? Voici quelques risques que présente la vie en ligne tant pour les enfants que pour les adultes :

Douleur : L’ergonomie est la science des milieux de travail sains. Lorsque nous travaillons à un poste informatique qui ne répond pas aux normes ergonomiques, il peut en résulter des douleurs au cou et au dos ainsi que des problèmes au niveau de la main et du poignet.

Prévention :

  • En général, on devrait placer le moniteur plus bas que le niveau des yeux, à une distance équivalente à la longueur du bras. Les poignets doivent être parallèles au clavier, les coudes repliés à environ 90 degrés. Les pieds doivent reposer confortablement à plat sur le sol.
  • Considérez les principaux éléments du poste de travail et adaptez-les à la personne qui l’utilise le plus souvent. Vous pouvez acheter des soutiens lombaires pour aider à maintenir le dos droit.
  • S’il s’agit d’un poste de travail d’enfant, il est bon d’investir dans une chaise, une souris et un bureau adaptés à sa taille. Ainsi, le jeune enfant n’aura pas à tendre le cou pour regarder l’écran, qui est placé au niveau des yeux d’un adulte.
  • Pour les enfants, limitez le temps qu’ils peuvent rester assis devant l’ordinateur et encouragez-les à prendre des pauses.
  • Donnez l’exemple aussi, et organisez-vous pour avoir un système de rappel afin de vous lever de temps en temps pour vous étirer ou bouger.

Fatigue oculaire : Nos yeux ne sont pas faits pour fixer des écrans scintillants tout au long de la journée. Et pourtant, nombre d’entre nous passent leurs heures éveillées à ne faire que cela. Bien qu’il soit vrai que les écrans numériques émettent une lumière bleue, de nombreux problèmes oculaires causés par une exposition excessive aux écrans ne sont pas dus à la lumière bleue, mais plutôt à ce que l’on appelle « le syndrome de la vision par ordinateur ». Ce syndrome peut représenter un effort réel pour nos yeux. La fatigue oculaire survient simplement lorsque vos yeux s’épuisent après un usage excessif. Vos yeux peuvent être douloureux, sembler somnolents et devenir secs, larmoyants et irrités. Une vision floue s’ensuivrait, accompagnée de maux de tête et de troubles de focalisation.

Prévention :

  • Faites des pauses pour laisser vos yeux se reposer loin de l’écran. Réglez un chronomètre qui sonnera toutes les 30 minutes pour vous rappeler de faire une pause de l’ordinateur. Toutes les 20 minutes, regardez à une distance d’environ 20 pieds pendant au moins 20 secondes.
  • Quand les gens travaillent à l’ordinateur, certains ont tendance à oublier de cligner des yeux! L’assèchement, l’irritation et la fatigue des yeux qui en résultent peuvent être prévenus si vous pensez à consciemment battre des paupières, stimulant la formation de larmes et gardant vos yeux humides.
  • De plus, certains changements de l’éclairage, comme la réduction des reflets et l’ajustement du degré de brillance de votre écran peuvent aider à réduire la fatigue oculaire.
  • Essayez de changer la taille des caractères et la couleur de fond pour trouver les paramètres d’affichage qui conviennent à vos yeux.

Obésité : Selon une enquête de grande échelle menée par Statistique Canada, 25 % des gens qui passaient leur temps de loisir à regarder la télévision, soit 21 heures ou plus de temps d’écran, étaient aussi considérés comme obèses. Les hommes et les femmes qui consacraient plus de 11 heures par semaine à des activités en ligne étaient davantage susceptibles à l’embonpoint comparativement aux personnes qui y consacraient au plus 5 heures par semaine. Parmi les enfants, l’usage de l’ordinateur a été associé à des taux de graisse corporelle plus élevés, et l’abus de la télévision a contribué à une obésité infantile accrue. Ainsi, comme nos heures devant l’écran augmentent, il en est de même de notre tour de taille et des risques qui y sont associés, tels que le diabète et la haute pression artérielle.

Prévention :

  • Commencez à tenir un registre de temps d’écran, pour vous-même et les membres de votre famille. Vous pouvez utiliser votre téléphone cellulaire pour enregistrer ces données, car la plupart des téléphones intelligents disposent d’une fonction de suivi du temps passé sur l’écran. Inscrivez le temps que vous passez devant un écran pendant une semaine normale – cela pourrait vous choquer de constater le nombre d’heures dévorées! Pour chacune de ces heures, imaginez combien d’autres activités vous pourriez avoir faites, qui auraient été bénéfiques pour votre santé.
  • Faites un plan pour remplacer au moins quelques-unes de ces heures par de l’activité physique.
  • Pensez aussi à vos habitudes d’alimentation en relation aux écrans. Grignotez-vous devant la télé et en surfant sur le Net? On peut ne pas prendre conscience de ce qu’on mange durant le temps d’écran, mais toutes ces calories supplémentaires peuvent s’accumuler sournoisement. Faites en sorte de prendre vos repas et vos collations loin des écrans.

Santé mentale : Ce n’est probablement pas la première fois que vous entendez dire que les médias sociaux peuvent nuire à votre santé mentale. Vous en avez peut-être même assez d’entendre cela, mais c’est parce que de nombreuses études montrent un lien entre l’utilisation des médias sociaux et de nombreuses maladies mentales, notamment l’anxiété, la dépression et les troubles alimentaires. Comme il est maintenant presque impossible d’éviter les médias sociaux dans notre vie quotidienne, nous devons repenser la façon de les utiliser sans en être victimes.  

Prévention :

  • Limitez le temps que vous passez à parcourir les médias sociaux chaque jour. Il est facile de perdre la notion du temps lorsque vous faites défiler les pages sur Instagram. Cependant, une étude a montré que les personnes qui limitent leur temps passé sur les médias sociaux à moins de 30 minutes par jour déclarent être de meilleure humeur. 
  • Suivez les personnes et les pages qui vous motivent ou vous rendent joyeux. Si vous remarquez que certains types de publications vous rendent anxieux ou déprimés, vous n’êtes pas seul. Ne suivez pas ou mettez en sourdine les contenus qui vous dérangent et suivez plutôt les contenus qui vous rendent heureux.
  • Envisagez de suivre une cure de désintoxication des médias sociaux. Comme pour toute autre cure de désintoxication, vous pouvez choisir une période et vous tenir à l’écart des médias sociaux durant celle-ci. Il est plus facile d’arrêter quelque chose lorsque vous connaissez déjà les avantages de la désintoxication. Si vous bénéficiez d’une cure de désintoxication des médias sociaux, vous vous sentirez peut-être plus à l’aise de réduire le temps que vous passez sur les médias sociaux en général.

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Je mange, donc je suis! (2 de 2)

Une saine alimentation fait du bien au corps… mais aussi au cerveau et à la santé mentale

Dre Anne-Isabelle Dionne
ELNA, Saint-Mathieu-de-Beloeil

Regard sur quelques phénomènes qui entrent en jeu dans la relation entre notre nutrition et notre humeur.

Nous avons vu dans un texte précédent les liens clairs entre l’alimentation et l’état mental ainsi que l’humeur. Divers facteurs sont en cause dans cette corrélation. Pensons par exemple au microbiote intestinal. Considéré comme un « organe » en soi, il comporte près de 100 trillions de bactéries, soit plus que le nombre de cellules qui nous constituent1. Elles nous habitent de façon symbiotique en participant à plusieurs processus essentiels à la survie de l’humain : synthèse de vitamines et de neurotransmetteurs, régulation de l’immunité systémique et de l’inflammation, protection de la barrière épithéliale digestive servant à l’absorption des nutriments, etc.2.

Les perturbations du microbiote, particulièrement la perte de diversité, sont associées à de nombreuses maladies chroniques cardiométaboliques et inflammatoires3. Ces bactéries qui nous colonisent réagissent et assurent leur croissance selon ce qui leur est donné à « manger » (soit de la façon dont on s’alimente au quotidien). Et elles interagissent de façon bidirectionnelle avec les 500 millions de neurones individuelles qui tapissent le système digestif4.

Les fibres et plusieurs polyphénols (retrouvées dans les noix, graines, grains entiers non transformés, légumineuses, fruits et légumes) sont les nutriments de choix permettant une bonne sélection, une diversité et une croissance des bactéries les plus saines5. À l’inverse, une consommation excessive de certains médicaments (antibiotiques, antiacides, anti-inflammatoires, etc.), un état de stress chronique ainsi qu’une alimentation pauvre en fibres et riche en aliments transformés, sucres de tout genre, édulcorants et pesticides peut grandement affecter la qualité du microbiote6,7.

Quand celui-ci est perturbé par les stresseurs cités précédemment, il peut se produire une perte d’intégrité de la barrière épithéliale tapissant la lumière du tube digestif. Cela engendrera un bris entre les protéines liant les cellules les unes aux autres et assurant une bonne perméabilité entre le contenu intestinal et la circulation systémique.

On appelle le « syndrome d’intestin perméable » le phénomène où les molécules alimentaires, métabolites bactériens et(ou) bactéries elles-mêmes s’immiscent dans la circulation systémique sans avoir été filtrés adéquatement et dont la présence déclenche l’activation du système immunitaire et un état d’inflammation constant.

Ce syndrome est associé à plusieurs pathologies systémiques comme les maladies inflammatoires intestinales, le diabète, l’asthme ainsi que les désordres psychiatriques comme l’anxiété, la dépression et l’autisme8,9,10,11,12. Les molécules inflammatoires engendrées par la présence de ces molécules exogènes en circulation et neutralisées par le système immunitaire affectent le corps en entier : inhabilité à bien réguler la glycémie, douleurs chroniques, fatigue, humeur négative ou anxieuse, ballonnements digestifs, etc.

Un assainissement de l’alimentation, le retrait des comportements ou substances nuisant à l’équilibre du microbiote ainsi que l’utilisation de probiotiques peuvent s’avérer très pertinents pour retrouver une diversité et une fonction optimale du microbiote avec son effet attendu sur la régulation de l’immunité et de l’inflammation systémique. L’impact est aussi positif sur le métabolisme de neurotransmetteurs et plusieurs vitamines et molécules biochimiques essentielles à la fonction des systèmes du corps13.

Inflammation, stress oxydatif et besoins en antioxydants
L’inflammation constitue un phénomène normal et essentiel à la survie qui permet la guérison d’une structure lésée à la suite d’un dommage de tout genre aux structures du corps. Elle est importante en situation aiguë et occasionnelle lorsque le dommage est causé accidentellement.

Toutefois, elle devient un problème lorsqu’elle est présente de façon chronique à cause de dommages réguliers et persistants. Par exemple, l’exposition quotidienne à des toxines (comme la cigarette ou les moisissures dans l’environnement), le stress et le manque de sommeil chronique (impliquant des perturbations hormonales pro-inflammatoires persistantes) et une alimentation remplie de sucre et d’aliments transformés contribuent à causer l’inflammation chronique. L’inflammation chronique de bas grade est associée à la dépression, la schizophrénie et la maladie bipolaire14,15,16.

Le stress oxydatif est le fruit de l’inflammation chronique. Il en résulte la fabrication de radicaux libres qui s’attaquent aux structures saines du corps (incluant les neurones!) et causent la perte de fonction des organes et le vieillissement accéléré. L’une des façons de le contrer est d’administrer au corps une quantité significative « d’antioxydants ». En réalité, il s’agit des phytonutriments, vitamines et minéraux divers qui se retrouvent dans une alimentation saine, riche en végétaux, non transformée et diversifiée. L’on a effectivement remarqué dans certaines études que plusieurs marqueurs antioxydants étaient réduits chez les individus ayant des épisodes dépressifs aigus17,18.

La plasticité cérébrale : essentielle pour la régulation émotionnelle
Une région essentielle du cerveau, l’hippocampe, est impliquée dans les phénomènes d’apprentissage, la création de la mémoire et la régulation émotionnelle. Ses neurones semblent capables de se former et de croître sous l’effet d’une substance appelée BDNF (Brain-derived neurotrophic factor)19,20. Si l’hippocampe n’est pas bien développé et fonctionnel, on peut alors souffrir de troubles de la mémoire, de difficultés à apprendre de nouvelles tâches et d’une mauvaise gestion des émotions, symptômes fréquents dans la dépression et l’anxiété.

Le stress représente un des facteurs les plus puissants pouvant affecter négativement les niveaux de BDNF 21. Cependant, de plus en plus d’évidences pointent vers le fait qu’une diète d’une grande densité nutritionnelle affecte favorablement les niveaux de BDNF pouvant stimuler la neurogenèse. En contrepartie, les diètes riches en sucre et en gras de mauvaise qualité retrouvés dans les aliments transformés ont un effet totalement contraire22,23,24.

Une bonne santé mentale repose donc sur un apport optimal en nutriments essentiels. Ceux-ci permettent d’assurer toutes les réactions biochimiques du corps qui participent à la sélection d’un microbiote diversifié, la synthèse de neurotransmetteurs, la neurogenèse et l’atténuation du stress oxydatif engendré par l’environnement et(ou) les habitudes de vie pouvant causer un dommage cellulaire jusqu’aux neurones du cerveau. Chaque bouchée devrait être la plus nutritive possible :

  • Les aliments consommés devraient s’approcher le plus près de ce qu’on cueille dans un jardin ou retire d’un animal en liberté, dont l’environnement est optimal.
  • Consommez en abondance les végétaux de tout genre. Par exemple, reproduisez les couleurs de l’arc-en-ciel dans vos choix de fruits et légumes pour la semaine. Priorisez les légumes aux fruits afin d’éviter un excès de sucre pouvant être moins bien toléré chez les individus susceptibles métaboliquement.
  • Ajoutez un apport significatif en fibres chaque jour sous forme de noix, graines, légumes et fruits, grains entiers non transformés et légumineuses. 
  • Recherchez un apport en gras de bonne qualité : huile d’olive, noix, poissons gras, etc. tout en portant attention à ne pas surchauffer l’huile alors que ses propriétés favorables pourraient être perdues.
  • Privilégiez un apport en probiotiques par des aliments fermentés (choucroute, kimchi, yogourt nature, kéfir, tempeh, etc.)
  • N’ajoutez aucun sucre raffiné ou de sucres concentrés provenant d’aliments entiers.

L’alimentation devrait toujours être optimisée avant de proposer une supplémentation visant un apport suffisant d’un nutriment quelconque. C’est qu’un aliment entier apporte beaucoup plus sur le plan biochimique que ce qu’on peut retrouver dans un comprimé.

Cependant, il est parfois nécessaire de recourir à la supplémentation pour des raisons diverses (intolérances à certains aliments, inhabilité à ingérer l’apport nutritionnel recommandé d’un nutriment particulier, mode de vie qui sollicite un apport plus grand que recommandé d’une certaine substance, laquelle est fournie en trop faible quantité par l’alimentation, etc.).

La personnalisation de l’approche est essentielle afin de cibler les risques de carences et les niveaux d’apport en nutriments. Surtout, elle permet d’évaluer la qualité et la diversité du microbiote qui nous habite tout en cherchant des stratégies pour l’optimiser. Somme toute, la psychothérapie et l’utilisation des antidépresseurs ne constituent pas les seules options dans la prise en main des troubles de l’humeur. L’assainissement de l’alimentation et des habitudes de vie peut s’avérer beaucoup plus efficace pour améliorer la santé mentale!


1 Valdes A M, Walter J, Segal E, Spector T D. Role of the gut microbiota in nutrition and health BMJ 2018; 361 :k2179 doi:10.1136/bmj.k2179

2 Thursby E, Juge N. Introduction to the human gut microbiota. Biochem J. 2017;474(11):1823-1836. Published 2017 May 16. doi:10.1042/BCJ20160510

3 Valdes A M, Walter J, Segal E, Spector T D. Role of the gut microbiota in nutrition and health BMJ 2018; 361 :k2179 doi:10.1136/bmj.k2179

4 Barett KE BS. Ganong’s review of medical physiology: The autonomic nervous system 2010.

August 5, 2021 – Yang Q, Liang Q, Balakrishnan B, Belobrajdic DP, Feng QJ, Zhang W. Role of Dietary Nutrients in the Modulation of Gut Microbiota: A Narrative Review. Nutrients. 2020;12(2):381. Published 2020 Jan 31. doi:10.3390/nu12020381

6 Vich Vila, A., Collij, V., Sanna, S. et al. Impact of commonly used drugs on the composition and metabolic function of the gut microbiota. Nat Commun 11, 362 (2020). https://doi.org/10.1038/s41467-019-14177-z

7 Madison A, Kiecolt-Glaser JK. Stress, depression, diet, and the gut microbiota: human-bacteria interactions at the core of psychoneuroimmunology and nutrition. Curr Opin Behav Sci. 2019;28:105-110. doi:10.1016/j.cobeha.2019.01.011

8 Carabotti M, Scirocco A, Maselli MA, Carola S. The gut-brain axis: interactions between enteric microbiota, central and enteric nervous systems. Ann Gastroent 2015;28:203-9

9 Ait-Belgnaoui A, Durand H, Cartier C, et al. Prevention of gut leakiness by a probiotic treatment leads to attenuated HPA response to an acute psychological stress in rats. Psychoneuroendocrino 2012;37:1885-95

10 Foster JA, McVey Neufeld KA. Gutbrain axis: how the microbiome influences anxiety and depression. Trends Neurosci 2013;36:305-12.

11 Ho JT Chan GC Li JC.. Systemic effects of gut microbiota and its relationship with disease and modulation. BMC Immunol 2015;16

12 Bischoff SC, Barbara G, Buurman W, et al. Intestinal permeability–a new target for disease prevention and therapy. BMC Gastroenterol 2014;14:189.

13 Clapp M, Aurora N, Herrera L, Bhatia M, Wilen E, Wakefield S. Gut microbiota’s effect on mental health: The gut-brain axis. Clin Pract. 2017;7(4):987. Published 2017 Sep 15. doi:10.4081/cp.2017.987

14 Berk, M, Williams, LJ, Jacka, FN et al. (2013) So depression is an inflammatory disease, but where does the inflammation come from? BMC Med 11, 200

15 Fernandes, BS, Steiner, J, Molendijk, ML et al. (2016) C-reactive protein concentrations across the mood spectrum in bipolar disorder: a systematic review and meta-analysis. Lancet Psychiatry 3, 1147–1156

16 Fernandes, BS, Steiner, J, Bernstein, HG et al. (2016) C-reactive protein is increased in schizophrenia but is not altered by antipsychotics: meta-analysis and implications. Mol Psychiatry 21, 554–564.

17 Moylan, S, Berk, M, Dean, OM et al. (2014) Oxidative & nitrosative stress in depression: why so much stress?Neurosci Biobehav Rev 45, 46–62.

18 Liu, T, Zhong, S, Liao, X et al. (2015) A meta-analysis of oxidative stress markers in depression. PLoS ONE 10, e0138904.

19 Fernandes, BS, Berk, M, Turck, CW et al. (2014) Decreased peripheral brain-derived neurotrophic factor levels are a biomarker of disease activity in major psychiatric disorders: a comparative meta-analysis. Mol Psychiatry19, 750–751

20 Fernandes, BS, Molendijk, ML, Kohler, CA et al. (2015) Peripheral brain-derived neurotrophic factor (BDNF) as a biomarker in bipolar disorder: a meta-analysis of 52 studies. BMC Med 13, 289.

21 Miao Z, Wang Y, Sun Z. The Relationships Between Stress, Mental Disorders, and Epigenetic Regulation of BDNF. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1375. Published 2020 Feb 18. doi:10.3390/ijms21041375

22 Zainuddin, MS & Thuret, S (2012) Nutrition, adult hippocampal neurogenesis and mental health. Br Med Bull103, 89–114.

23 Guimaraes, LR, Jacka, FN, Gama, CS et al. (2008) Serum levels of brain-derived neurotrophic factor in schizophrenia on a hypocaloric diet. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry 32, 1595–1598.

24 Molteni, R, Barnard, RJ, Ying, Z et al. (2002) A high-fat, refined sugar diet reduces hippocampal brain-derived neurotrophic factor, neuronal plasticity, and learning. Neuroscience 112, 803–814.

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